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Votre avis sur Roman de gare ?
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Roman de gare un best-seller signé Claude Lelouch. Ce thriller passionnant ludique et sans aucune violence montre l'habileté de Lelouch très bien inspiré. Il utilise la camera avec brio... il la fait parler... il capte l'émotion juste... il crée des personnages sur mesure... bref du grand ART.
Excellent
Excellent
Trompeur, drôle, émouvant, sincère... Lelouch signe ici, le film parfait ! Une mise en scène, un casting et un scénario franchement irréprochables...
Lelouch montre qu'il est encore capable de nous surprendre... pour longtemps encore on l'espère !
Lelouch montre qu'il est encore capable de nous surprendre... pour longtemps encore on l'espère !
Lelouch, au départ, ça me saoule! A chaque fois j'ai vu 3 extraits de chacun de ses films et je trouvais ça juste chiant! Sur celui-ci, j'avais lu un peu partout que le style était différent et que par rapport à ce qu'il avait fait ces derniers temps, c'était mieux. Et je peux vous dire que j'ai pas été déçu. Un film en 2 parties avec la première centrée sur Dominique Pinon et Audrey Dana avec une sorte d'histoire dans l'histoire avec son petit suspense qui marche bien et des petits bouts de comédie sympathique. Et la seconde partie qui se trouve être l'enquête qui nous réserve des rebondissements et un final pas mal du tout! En fait l'intérêt numéro 1 de ce film est son scénario super malin avec plein de fausses pistes et de rebondissements. Les comédiens sont bien sûr excellents et Lelouch a réussi à calmer ses ardeurs de réalisateurs parlant de la vie, de l'amour et des relations entre les hommes et les femmes (trucs bien relou quoi). Il nous a donc délivré un petit thriller bien écrit et prenant. Avec Persepolis il y a quelques jours, je viens de me faire une petite semaine gentimment intello, j'ai donc chaud au crâne. J'attends donc impatiemment Die Hard 4 et Transformers pour refroidir mes neurones... Ces films intelligents...C'est bon quoi...
Depuis presque 30 ans j'avais renoncé à aller voir un film de Lelouch au cinéma, me limitant au visionnage TV de ses films d'avant 1977.
Et là, vraiment, une bonne surprise, distribution, dialogues et scenario aux petits oignons, avec en prime un humour dispensé avec justesse.
Une petite réserve sur la fin..mais on ne peut pas toujours tuer les personnages pour résoudre le problème.
Et là, vraiment, une bonne surprise, distribution, dialogues et scenario aux petits oignons, avec en prime un humour dispensé avec justesse.
Une petite réserve sur la fin..mais on ne peut pas toujours tuer les personnages pour résoudre le problème.
Lelouch,après une masse de plantages enchaînés,revient en pleine forme (du moins comparé à ce qui a précédé),avec ce "Roman de gare" bien senti.C'est l'histoire de personnages dont on ne sait pratiquement rien,et qui,au fil du réçit,se laissent découvrir.Passé un prologue douloureusement raté,on rentre dans le jeu,on savoure les situations,le jeu d'acteurs (Dominique Pinon et Audrey Dana en tête),et c'est avec joie que l'on s'aperçoit que Lelouch a su renouer avec la spontanéité qui faisait le charme de ses anciens films.La mise en scène est dans l'ensemble assez crédible,et le résultat esthétique largement honorable pour une DV.Le scénario,lui,roule plutôt bien,mais Lelouch peine malheureusement à trouver sa conclusion;c'est au bout de vingt bonnes minutes d'hésitation qu'il trouve enfin le mot fin,laissant les personnages perdrent de leurs charmes et le film de sa crédibilité.Dommage aussi que le jeu de Fanny Ardant soit si exagéré et que la subtilité ne soit pas au rendez-vous lorsque la véritable apparence des personnages est dévoilée,de façon assez grotesque.On préfèrera donc la première partie,dans laquelle le réalisateur se sert vraiment du flou psychologique des personnages pour créer une tension ambiante.Dans l'ensemble,pas de quoi crier au chef-d'oeuvre,ni au désastre,mais "Roman de gare" ,sorte de jeu de personnages mystérieux qui se touchent et se rassemblent,se regarde paisiblement comme un bon vieux bouquin que l'on relirait,sans temps morts,avec la joyeuse sensation que Lelouch s'est enfin retrouvé.Il était temps.
L'histoire d'un homme qui cherche l'autre afin d'écrire des histoires pour une autre. C'est sans doute le bon moment pour décider à vivre une histoire, pour lui.
C'est beau un homme traqué. Surtout quand l'échec continu lui donne le courage, et l'intelligence, de remettre en question sa paresse. Mais pas son talent.
Car dans ce film, on retrouve tous les gimmicks du grand Claude, la fascination de la voiture, l'amour des femmes sans aucune ambivalence, le goût du dialogue, et l'envie du couple, si possible romantique sur une route qui partirait toujours de Paris.
Seulement, Lelouch NT a eu la force de travail de remettre à plat tout Lelouch 2 pour retrouver la vivacité et l'originalité de Lelouch 1, et aboutir à une version 3 presque inattendue, à force d'être attendue, comme si l'on avait toujours eu confiance. C'est vrai que son émouvant petit court métrage pour Cannes était déjà un signe encourageant.
Là, il a d'abord sorti de ses tripes un bon scénario. Pas si tiré par les cheveux que ça. Ensuite, il a essayé d'être simple, sans trouver des excuses à des Tapie ou autres OVNIs inutiles du microcosme parisien. Il a pris de bons acteurs, toutes catégories confondues, et a découvert un beau visage de femme, à la fois ordinaire et charmant. Le courage du choix de la tronche à Pichon fait presque penser à Mocky.
Techniquement, le retraité a trouvé un bel outil, correspondant bien à son style virtuose, la caméra HD, mais il a su arrêter la bougeotte, question d'âge. Ou humilité devant les réussites alentours, qui parfois osent le plan fixe pour mieux capter la magie de la nuit, comme « Les mots bleus ».
On a donc un audacieux casting, un scénario parfait, une très belle qualité d'image, surtout dans les contrastes très doux, sans les artefacts de la DV.
L'autre charme est sans doute la précision chirurgicale de la vidéo numérique, on voit toute la fatigue de Fanny, tous les replis repoussants de Pichon, et toute la jeunesse un peu avancée de la révélation féminine du jour.
Alors que manque t'il ? Peut-être la folie, celle de croire tellement à son film qu'il aurait pu faire exploser le rythme, à l'américaine, pour plus d'efficacité, plus de conviction, plus de plaisir. Il reste un peu tranquille, on attend chaque scène avec un plaisir évident, mais affecté d'un peu trop d'intellect, genre nouvelle vague.
C'est bien dommage, mais la mariée était trop belle, et ce n'est vraiment pas grave, car on éprouve un tel plaisir à retrouver un ami disparu, et savourer un bon film, que les défauts passent (presque) inaperçus.
Encore bravo, une belle leçon de vie, pour les vieux réalisateurs sur le déclin, mais aussi pour les jeunes. Cela, dit, les cas les plus désespérés sont aussi les plus beaux, car après tout, Chabrol, lui, nous montre film après film qu'il se bonifie !
C'est beau un homme traqué. Surtout quand l'échec continu lui donne le courage, et l'intelligence, de remettre en question sa paresse. Mais pas son talent.
Car dans ce film, on retrouve tous les gimmicks du grand Claude, la fascination de la voiture, l'amour des femmes sans aucune ambivalence, le goût du dialogue, et l'envie du couple, si possible romantique sur une route qui partirait toujours de Paris.
Seulement, Lelouch NT a eu la force de travail de remettre à plat tout Lelouch 2 pour retrouver la vivacité et l'originalité de Lelouch 1, et aboutir à une version 3 presque inattendue, à force d'être attendue, comme si l'on avait toujours eu confiance. C'est vrai que son émouvant petit court métrage pour Cannes était déjà un signe encourageant.
Là, il a d'abord sorti de ses tripes un bon scénario. Pas si tiré par les cheveux que ça. Ensuite, il a essayé d'être simple, sans trouver des excuses à des Tapie ou autres OVNIs inutiles du microcosme parisien. Il a pris de bons acteurs, toutes catégories confondues, et a découvert un beau visage de femme, à la fois ordinaire et charmant. Le courage du choix de la tronche à Pichon fait presque penser à Mocky.
Techniquement, le retraité a trouvé un bel outil, correspondant bien à son style virtuose, la caméra HD, mais il a su arrêter la bougeotte, question d'âge. Ou humilité devant les réussites alentours, qui parfois osent le plan fixe pour mieux capter la magie de la nuit, comme « Les mots bleus ».
On a donc un audacieux casting, un scénario parfait, une très belle qualité d'image, surtout dans les contrastes très doux, sans les artefacts de la DV.
L'autre charme est sans doute la précision chirurgicale de la vidéo numérique, on voit toute la fatigue de Fanny, tous les replis repoussants de Pichon, et toute la jeunesse un peu avancée de la révélation féminine du jour.
Alors que manque t'il ? Peut-être la folie, celle de croire tellement à son film qu'il aurait pu faire exploser le rythme, à l'américaine, pour plus d'efficacité, plus de conviction, plus de plaisir. Il reste un peu tranquille, on attend chaque scène avec un plaisir évident, mais affecté d'un peu trop d'intellect, genre nouvelle vague.
C'est bien dommage, mais la mariée était trop belle, et ce n'est vraiment pas grave, car on éprouve un tel plaisir à retrouver un ami disparu, et savourer un bon film, que les défauts passent (presque) inaperçus.
Encore bravo, une belle leçon de vie, pour les vieux réalisateurs sur le déclin, mais aussi pour les jeunes. Cela, dit, les cas les plus désespérés sont aussi les plus beaux, car après tout, Chabrol, lui, nous montre film après film qu'il se bonifie !
Claude Lelouch signe un film plein de fraîcheur et d'originalité. Roman de gare nous livre une histoire excellente que l'on ne peut révéler faute de bouder votre plaisir. Avec un gros casting dont Fanny Ardant, c'est surtout Dominique Pinon qui réalise une jolie prestation. Bien que quelque fois un peu fouillis et une fin décevante, sa réalisation également très originale et franchement réussi, son scénario qui distille au fil du film des réponses à nos interrogations nous captive. A voir absolument.
S'il est un cinéaste qui ne fait pas l'unanimité en France, c'est bien Claude Lelouch. Après plusieurs oeuvres qui ont déroutés plus d'un spectateurs, avec "Roman de gare" il effectue un véritable retour aux sources. Tous les amoureux d'un cinéma riche en émotions, en situations improbables et en personnages "borderline" seront comblés. D'autant que le tout est transcendé par des dialogues tout simplement riches et savoureux. La narration est plus classique que d'accoutumée chez Lelouch. Bref il s'est concentré sur l'essentiel, faire vibrer le spectateur. Coté acteurs, Fanny Ardant et Dominique Pinon sont fidèles à leurs talents respectifs, quand à Audrey Dana, elle irradie totalement l'écran et effectue là, un début à l'écran tout bonnement fascinant. Espérons que le bouche à oreille fonctionnera et que Claude Lelouch se réconciliera avec les spectateurs.
Un thriller "policier" francais pas dénuer de sens qui nous scotch sur notre divan du début à la fin. On se pose énormement de question, une ambiance étrange.. J'ai plutot bien aimé !
du bon Lelouch avec de bons acteurs
Habilement accrocheur et finalement distrayant, parfois agaçant. Dominique pinon est remarquable. Il faut aimer Bécaud...
Claude Lelouch, cela se ressent sur l’écran, a pris un plaisir évident à échafauder cette histoire qui mène le spectateur de fausses pistes en mini retournements de situation. Les personnages ne sont pas vraiment ce qu’ils disent être et pas totalement ce que l’on croit. A commencer par le personnage incarné par Dominique Pinon que l’on pourrait imaginer aussi bien en serial killer en cavale, qu’en prof ayant fui le domicile conjugal ou en nègre d’une abonnée aux best sellers. Il sait se faire aussi sympathique qu’inquiétant et ce doute sur ses véritables desseins entretient un certain suspense. La première partie est la plus captivante, notamment parce que l’on ne sait pas très bien où l’on veut nous emmener mais qu’on se laisse embarquer sans rechigner. Il y a de la tension mais aussi pas mal d’humour. Les scènes qui se déroulent dans la ferme sont les plus réussies. Pinon campe un homme qui excelle dans l’art de se faire passer pour quelqu’un qu’il n’est pas. Et comme l’on n’est pas sûr de savoir qui il est, le comble de la schizophrénie n’est pas loin d’être atteint. Ensuite, l’histoire se tasse et prend un chemin plus sage, celui d’un thriller classique avec twist final qu’il est possible de deviner sans grande difficulté. Mais cela ne diminue pas pour autant le plaisir que nous offre ce Roman de gare qui, sans être une pièce maîtresse de la filmographie de Claude Lelouch, se laisse apprécier comme l’un de ces bouquins policiers sans prétention que l’on aime à lire sur la plage.
Très agreablement surprise. Je n'attendais plus rien de Lelouch et là je me retrouve devant un thriller remarquablement scénarisé et une réalisation nettement moins "lelouchienne". Un excellent film, avec un Diminique Pinon excellent et une révélation: Audrey Dana.
SUPERBE!! je sors à l'instant de la séance et je suis encore sous la magie de cette histoire bien ficelée par Lelouch. Les acteurs sont tous excellents avec une mention spéciale pour Dominique PINON. Le film nous trimbale, nous distille vérité et contre-vérité, on s'attend à quelque chose de terrible....... on découvre l'humour, l'amour, la rudesse, la bêtise et la convoitise, le tout sur de très belles chansons de Gilbert Bécaud. J'ai eu du mal à m'arracher du siège. Vraiment un conseil ne manquez pas d'aller voir ce "Roman de Gare". Ah que ça fait du bien un bon film !
Film très abouti de Lelouch ! L'intrigue est soignée, les acteurs (notamment Pinon) sont excellents (mis à part Ardant qui fait du Ardant et c'est agaçant !) !! On reste captivé jusqu'au bout et on ne voit pas le temps passer ! Un très bon thriller puzzle !!
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