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Votre avis sur Le Syndrome chinois ?
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pierrre s.
James Bridges réalise un film intéressant et engagé sur les risques et les dérives liés à l'exploitation du nucléaire. Un sujet encore d'actualité.
Le syndrome chinois reste dans les mémoires pour avoir été tourné juste avant un accident nucléaire majeur aux Etats-Unis et non pas après. Une coïncidence qui note une la clairvoyance militante d'une Jane Fonda, prompte à saisir et soutenir les sujets pour lesquels elle est prête à se battre. Quant à la forme, ce film a la qualité d'un bon reportage des années 80, pas plus ni moins, caractérisé par une mise en scène approximative. Mal dirigé, Michael Douglas n'est pas à son avantage, en revanche, Jack Lemmon est beaucoup convaincant en directeur technique soudainement rongé par le remords. TV - octobre 2018
ManoCornuta
Un très bon thriller politique, habilement mené côté mise en scène et bénéficiant d'acteurs de grande qualité. Guère surprenant concernant Jack Lemmon (immense acteur) ou Michael Douglas (très à son aise), le film offre aussi une place de choix à Jane Fonda qui se distingue en journaliste opiniâtre et sûre d'elle, sur fond d'intrigue nucléaire terriblement prémonitoire. Refusant la carte du spectaculaire, ce film joue sur l'angoisse et les interrogations, illustrant parfaitement le contexte de l’époque et les premiers mouvements écologistes émergés dans les années 70. Précis et bien documenté, il se suit de bout en bout avec intérêt, dans une démonstration à la fois sobre et percutante.
Un chef d'œuvre du film d'espionnage. Michael Douglas incarne le cadreur de la caméra d'une chaîne d'information. Jane Fonda interprète une journaliste dont le reportage est censuré. Jack Lemmon tient le rôle d'un chef d'équipe en permanence dans la centrale nucléaire.
Ti Nou
Une équipe de journalistes est témoin d’un accident, en apparence bénin, dans une centrale nucléaire. Mais rien n’est bénin dans ce genre d’endroit et l’équipe va se lancer dans une quête de la vérité. James Bridges signe un pamphlet antinucléaire toujours d’actualité, dommage qu’il soit si manichéen.
C'est un film de propagande anti-nucléaire affichée, bon pourquoi pas, il faut donc faire avec le côté militant (assez pénible) et avec le manichéisme qui va avec. Encore faudrait-il que cela tienne la route ! Certes le film possède quelques atouts non négligeables : Jane Fonda resplendissante, Jack Lemmon étonnant et bluffant (quel acteur, ce mec !), un début plutôt intéressant et prometteur… Mais à côté: Michael Douglas ridicule, deux "experts" qui font une analyse catastrophique à partir d'un film où évidemment on voit tout ! une poursuite en bagnole complètement déplacée, et le final grotesque à tout point de vue
spoiler:
(les conditions dans lesquelles Lemmon menace la centrale sont invraisemblables, le fait qu'on laisse l'interview se faire en direct est incohérent)
Et puis surtout le syndrome chinois, et bien renseignez-vous, ça n'existe pas ! A vouloir trop prouver on ne prouve plus rien du tout… sauf pour ceux qui sont de toute façon convaincu d'avance… (ce qui constitue souvent le paradoxe du cinéma "engagé"), en revanche ça permet d'embobiner ceux qui ignorent tout du sujet.
Et puis surtout le syndrome chinois, et bien renseignez-vous, ça n'existe pas ! A vouloir trop prouver on ne prouve plus rien du tout… sauf pour ceux qui sont de toute façon convaincu d'avance… (ce qui constitue souvent le paradoxe du cinéma "engagé"), en revanche ça permet d'embobiner ceux qui ignorent tout du sujet.
Benjamin A
Définition : Le syndrome chinois est l’hypothèse de la conséquence la plus grave d'une fusion d'un réacteur nucléaire, dans laquelle les éléments combustibles en fusion du cœur ou corium percent les barrières qui le confinent et s'enfoncent dans la terre.
Par un concours de circonstance, le film de James Bridges est sorti peu de temps avant l’accident de la centrale de Three Mile Island (où le cœur du réacteur avait partiellement fondu), ce qui permit au film de faire parler de lui et d’acquérir une certaine notoriété. Malheureusement, ce film reste encore d’actualité aujourd’hui, notamment après les tragiques évènements de Fukushima…
Pour invoquer ce syndrome, James Bridges nous fait suivre caméra à l’épaule une journaliste et son cameraman qui, après avoir filmé un documentaire dans une centrale où tout ne s’est pas déroulé comme prévus, vont tenter de montrer que l’incident était potentiellement dangereux, contrairement à ce que veulent faire croire certain…
Bridges procède en faisant un habile et inattendus mélange des genres, le thriller « politique » et le film catastrophe, deux genres plutôt en vogue à l’époque et l’ensemble est assez efficace. Contrairement à ces centrales nucléaires, c’est parfaitement maitrisé et très bien ficelé. Caméra à l’épaule, il nous fait suivre l’avancement de l’enquête sans faute de rythme et en y instaurant quelques moments de tensions et d’intensités. C’est intelligemment traité, toujours en restant dans un cadre réaliste et encore aujourd’hui c’est d’actualité. Il aborde aussi le rôle des médias dans l’information où le sensationnalisme n’est jamais bien loin… Les personnages sont intéressants, bien écrits, bien traités et bien interprétés.
En effet, que ce soit la ravissante Jane Fonda, le toujours excellent Jack Lemmon qui reçut justement le prix d’interprétation à Cannes pour ce rôle ou le jeune (et producteur du film) Michael Douglas, ils sont impeccable et rentre à merveille dans leur rôle.
Par un concours de circonstance, le film de James Bridges est sorti peu de temps avant l’accident de la centrale de Three Mile Island (où le cœur du réacteur avait partiellement fondu), ce qui permit au film de faire parler de lui et d’acquérir une certaine notoriété. Malheureusement, ce film reste encore d’actualité aujourd’hui, notamment après les tragiques évènements de Fukushima…
Pour invoquer ce syndrome, James Bridges nous fait suivre caméra à l’épaule une journaliste et son cameraman qui, après avoir filmé un documentaire dans une centrale où tout ne s’est pas déroulé comme prévus, vont tenter de montrer que l’incident était potentiellement dangereux, contrairement à ce que veulent faire croire certain…
Bridges procède en faisant un habile et inattendus mélange des genres, le thriller « politique » et le film catastrophe, deux genres plutôt en vogue à l’époque et l’ensemble est assez efficace. Contrairement à ces centrales nucléaires, c’est parfaitement maitrisé et très bien ficelé. Caméra à l’épaule, il nous fait suivre l’avancement de l’enquête sans faute de rythme et en y instaurant quelques moments de tensions et d’intensités. C’est intelligemment traité, toujours en restant dans un cadre réaliste et encore aujourd’hui c’est d’actualité. Il aborde aussi le rôle des médias dans l’information où le sensationnalisme n’est jamais bien loin… Les personnages sont intéressants, bien écrits, bien traités et bien interprétés.
En effet, que ce soit la ravissante Jane Fonda, le toujours excellent Jack Lemmon qui reçut justement le prix d’interprétation à Cannes pour ce rôle ou le jeune (et producteur du film) Michael Douglas, ils sont impeccable et rentre à merveille dans leur rôle.
Nous proposant de suivre une journaliste et son caméraman dans une centrale nucléaire pour y réaliser un reportage et qui vont être témoins d’un incident pouvant amener à une terrible conclusion, "Le Syndrome Chinois" est un bon film à la réalisation très soignée qui a le mérite de mélanger deux genres bien distincts (le thriller et le film catastrophe) tout en se permettant de passer plusieurs messages assez pertinents : tout d’abord le risque nucléaire, ensuite les grandes entreprises qui ne pensent qu’au fric et qui ne veulent jamais en dépenser pour une raison X ou Y (ici en l’occurrence, ils refusent de payer de nouvelles expertises pour vérifier l’état des soutiens de la turbine…c’est vrai que c’est pas important : on risque juste un accident nucléaire majeur…le genre de chose qui vous fait une bonne pub quoi !) et la capacité des médias à relativiser l’information et sa diffusion. Tout du long du film, un climat de tension s’installe et n’arrive jamais à disparaître, nous proposant ainsi un suspense haletant ne nous laissant aucune possibilité de deviner le dénouement du récit. Cette incroyable tension est accrue par une technique subtile et très efficace : une simple absence de musique lors de certains passages dont les longs silences pesants viennent s’ajouter à l’angoissante atmosphère (l’attente lors de la « prise d’otage » finale en est un exemple parfait). Rajoutons à cela un trio d’acteurs absolument parfait avec une Jane Fonda très convaincante en journaliste engagée, un Michael Douglas toujours aussi charismatique avec son personnage un brin rebelle et un Jack Lemmon qui crève absolument l’écran !! 35 ans après sa sortie en 1979, "Le Syndrome Chinois" est un bon film de suspense qui demeure malheureusement toujours d’actualité qu’il s’agisse du nucléaire (cf. Tchernobyl et Fukushima), des entreprises avares et de la mésinformation des médias (et c’est encore pire aujourd’hui avec Internet !!). Film visionnaire ? Oui, certes, mais on pourrait même dire film prémonitoire quand on sait que, tout juste douze jours après sa sorties aux USA, survint le 28 mars 1979 l’incident de la centrale de Three Mile Island dont le cœur d’un réacteur avait partiellement fondu !!
Shephard69
Même si on a là un honnête thriller construit sur une intrigue bien vue et que ça soulève un débat intéressant sur les dangers du nucléaire, un film qui ne laisse pas un souvenir impérissable.
Ce film politique, typique des années 70, retrace l'histoire d'un responsable d'une centrale nucléaire qui, suite à un incident, doute de la sécurité de l'installation dont il a la charge.
Aidé par une journaliste, il décide de faire éclater la vérité mais les intérêts financiers de certains essayent d'avoir raison de sa liberté de parole...
''Le syndrôme chinois'' pointe avec justesse le pouvoir dévastateur des lobbys et distille le nécessaire devoir de méfiance à avoir envers les pouvoirs publics. L'accident de ''Three Mile Island'' aux U.S.A. qui surviendra en 1979, l'année suivante la sortie du film, confirme l'impact et le pouvoir d'anticipation de ce film sur le réel.
De plus, les lobbys occupent une place de plus en plus importante dans la sphère économique de tous les pays industrialisés. Un film donc précurseur et toujours, malheureusement, terriblement d'actualité.
Aidé par une journaliste, il décide de faire éclater la vérité mais les intérêts financiers de certains essayent d'avoir raison de sa liberté de parole...
''Le syndrôme chinois'' pointe avec justesse le pouvoir dévastateur des lobbys et distille le nécessaire devoir de méfiance à avoir envers les pouvoirs publics. L'accident de ''Three Mile Island'' aux U.S.A. qui surviendra en 1979, l'année suivante la sortie du film, confirme l'impact et le pouvoir d'anticipation de ce film sur le réel.
De plus, les lobbys occupent une place de plus en plus importante dans la sphère économique de tous les pays industrialisés. Un film donc précurseur et toujours, malheureusement, terriblement d'actualité.
Une réalisation correcte mais sans génie, le sujet et le casting arrivent à donner un peu d'épaisseur au film.
Sorti en salle quelques jours avant l’accident de Three Miles Island, "The China Syndrome" apparaîtra à juste titre prémonitoire des risques liés à l’industrie nucléaire – en dépit du fait que son titre repose sur une hypothèse fantaisiste, le corium issu de la fusion d’un cœur de centrale étant parfaitement incapable de traverser la Terre pour ressortir en Chine. A noter qu’il dénonce moins l’énergie nucléaire elle-même que l’avidité et l’aveuglement des industriels, prompts à sacrifier les exigences de sécurité dès que le montant de la facture s’élève. La première partie du film, de l’incident initial à la découverte de sa gravité réelle par l’ingénieur en chef de la centrale, tient vraiment en haleine. La deuxième partie part davantage dans le grand-guignol peu crédible et finit par pédaler dans la semoule. De l’interprétation, on retiendra surtout la performance de Jack Lemmon, primé à Cannes, qui joue en outre le seul personnage un peu complexe du film, alors que Jane Fonda et Michael Douglas doivent se contenter de stéréotypes du genre "brave journaliste qui se bat pour la vérité contre ses salauds de patron". Avec sa qualité d’ensemble et ses limites qui sont ceux du cinéma militant des années 70, "The China Syndrome" se regarde encore avec un certain plaisir, ce qui en soi est déjà une performance.
AMCHI
Réalisé par James Bridges un metteur en scène peu connu Le Syndrome chinois relate l'histoire d'une centrale nucléaire californienne victime d'une grave avarie et ce film nous fait étrangement écho alors qu'actuellement le nucléaire fait tant débat. Le scénario est riche et il est soigneusement mis en scène même si on peut préférer la 2nde heure du film plus proche d'un thriller alors que la 1ère heure manque sans doute de punch, une belle distribution aussi avec la ravissante Jane Fonda, un jeune Michael Douglas (qui a produit Le Syndrome chinois) remplaçant au pied levé Richard Dreyfuss et Jack Lemmon acteur talentueux doué pour la comédie mais qui a montré aussi son talent dans des rôles plus dramatiques comme ici en brave ingénieur dépassé par les évènements.
A l'heure où Fukumisha est encore d'actualité et où nos chères centrales nucléaires nationales ne paraissent pas aussi sûres qu'on veuille le faire croire, rien de tel que ce film peu rassurant sur le péril nucléaire pour nous foutre encore plus les boules. Car si la forme a un peu vieilli (ah le style années 70 !!!), le fond est lui plus que jamais d'actualité car présenté d'une manière totalement crédible et clair (pas la peine d'avoir fait plusieurs années d'études de physique nucléaire pour comprendre qu'on a une véritable épée de Damoclès à l'uranium au-dessus de la gueule !!!). Le rythme tendu, en particulier dans la seconde moitié, façon thriller dans la seconde partie et les interprétations intenses de Jane Fonda et de Jack Lemmon font le reste. Un très bon film qu'on espère pas d'anticipation.
Malgré une baisse de régime à mi-parcours, cette politic-fiction reste tendue et passionante grâce à une mise en scène au service d'un scénario efficace et à une interprétation impeccable.
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