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Chaill
18 abonnés
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2,5
Publiée le 21 février 2020
Ce thriller est à réserver aux adolescents, en effet c'est plutôt gentil et sans réelle surprise du début à la fin. Un lycéen soupconne son voisin d'être un tueur, et va mener son enquête aidé par le classique pote foufou et farfelu ainsi que par la belle nymphette blonde dont il est épris, ce qui va resserrer leurs liens, rien de bien original vous l'aurez compris. Le scénario est très long à se mettre en place, la première heure étant consacrée presque uniquement à la vie du héros. Les scènes de suspense et de sursaut arrivent ensuite mais sentent hélas le vu et revu pour les amateurs du genre. La personnalité du personnage principal reste la vraie trouvaille ingénieuse du film, un orphelin de père au tempérament rebelle n'ayant pas hésité à frapper un professeur et se retrouvant assigné à résidence et passant le temps en espionnant son entourage. Le métrage aurait également gagné en intérêt en se prenant un peu moins au sérieux; un ado de quinze ans a en effet une personnalité plus facétieuse et fantaisiste qu'un James Stewart de "Fenetre sur cour", dont le présent film s'est évidemment inspiré.
Sorte de copie du très bon film d'Alfred Hitchcock "Fenêtre sur cour", soit-disant thriller, je classerai ce film comme étant destiné à un public d'adolescents, sans surprise. Aucun suspense.
Quand Fenêtre sur Cour rencontre Fright Night, un rejeton voit le jour. Plutôt gringalet, mais pas déplaisant. Il s’appelle Disturbia et a pour ambition de revisiter ces deux classiques du cinéma à la sauce adolescente : la jolie voisine incarne la tentation, cette même voisine qui se balade en maillot de bain et prend des poses lascives sous les regards indiscrets de Kale. Il semble d’ailleurs qu’il plaît à ladite voisine de se savoir épiée : son comportement se rapproche d’un mannequin amateur qui reproduirait les postures apprises dans les magazines ou à la télévision. Kale, justement, incarne le jeune homme en butte à des désirs qu’il ne parvient à assouvir que dans la pénombre de sa chambre. Son incarcération domestique révèle en cela le sentiment de cloisonnement éprouvé par tout jeune adolescent soumis aux transformations de son corps et de sa sensibilité : l’émetteur qu’il porte à la cheville indique tout à la fois la surveillance qu’exerce l’adulte sur ses moindres faits et gestes, et ses angoisses face à ce monde des grandes personnes qu’il ne connaît que de l’extérieur. L’irruption d’un beau-père de substitution (sous forme de menace) achève de brosser le portrait d’un âge ingrat où l’adolescent navigue entre deux pôles qui se dérobent encore à lui : suffisamment vieux pour être responsable de ses actes, mais trop jeune pour être pris au sérieux, Kale change sa maison en tour de contrôle du voisinage jusqu’à quitter sa position passive et se rendre enfin acteur de son existence. Dès lors, le périmètre évolue en défi à accomplir, puis en frontière à transgresser. Si Disturbia vaut pour sa dramaturgie de l’espace, il perd néanmoins de sa superbe avec sa construction temporelle : on ne croit pas vraiment à l’enchaînement logique des évènements qui ou semble forcé – coller un élève alors qu’il s’agit du dernier jour de classe, comme le laisse penser le projet de récitation – ou ne naît pas naturellement des situations. Caruso a la main lourde d’un bon faiseur qui a appris ses gammes et les récite avec l’indélicatesse d’une machine de chantier. En résulte une impression de collage malvenue que la vulgarité d’un premier segment (présentation des personnages, mise en place de l’intrigue etc.) vient accentuer. Trop de démonstration, trop de chansons aussi. En revanche, le crescendo paranoïaque fonctionne à merveille et réserve une résolution finale non loin du grand-guignolesque le plus savoureux : des cadavres sous le plancher de la cave, un tueur caché dans le renfoncement d’un mur, une mère disparue. Caruso devient presque parodique de lui-même et jongle avec les clichés qu’il avait jusqu’alors pris soin de mettre en images. Il manque pourtant la verve burlesque d’un Joe Dante ou, au contraire, le malaise diffus d’un Brian de Palma. Film trop sage voire franchement puritain – le voyeurisme reste thématique et la clausule prône un retour à la morale assez douteuse –, Disturbia ne réussit pas à croiser réflexion sur l’adolescence et déboulonnage des topiques du genre qu’il investit. Ce qui n’affecte en rien ses qualités intrinsèques, à commencer par son efficacité générale et sa distribution.
Paranoiak est un très bon film possédant des qualités comme le casting (Shia LaBeouf, Carrie-Anne Moss, David Morse, Viola Davis, ...), le scénario et surtout l'aspect thriller/mystère. Il y a aussi des éléments qui gache le film comme l'aspect teen movie qui heureusement laisse sa place à du plus sérieusement pour les deux derniers tiers du film mais il y a aussi les "comme par hasard" que j'ai relevé vers la fin (mais qui ne gêne pas vraiment). Donc c'est un très bon film très bien joué comportant un scénario globalement solide avec un peu de tension qui débute après le premier tiers du film et qui progresse par la suite mais le mystère sur la paranoïa ou pas plane longtemps sur le film ; en revanche le début et assez dommage d'où ma note de 4/5 et pas plus.
Un thriller culte, mais qui ne surpasse pas mes attentes, un scénario sympathique et très banal dans le domaine du thriller, il peut rappeler Fenêtre sur cour. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Revue le film hier dans la journée après plus de 10 ans pour sa deuxième fois bon il y a pas de quoi casser trois pattes à un canard le film est moyen l'histoire un peu bien rechercher sans plus un petit film américain histoire de passer le temps et encore on s'ennuie quand même un peu très très long à démarrer trouve rien à dire de plus avoir ajouté c'était mieux la première fois où je l'ai vu il y a un peu plus de 10 ans bye
Un film prévisible avec tout les clichés de ce genre de film, spoiler: le héros impulsif mais avec un bon fond la fille random qui tombe amoureuse du héros, l'autorité en place qui ne croit pas les dires du héros, le pote chinois qui va servir qu'à faire des blagues tout du long et enfin le méchant qui n'en a pas l'air mais en fait qui est très méchant. Bref un film regardable[spoiler] [/spoiler]
Je pensais voir un thriller palpitant (l'affiche m'avait d'ailleurs bien donné envie), et au final, c'est plutôt un film d'ados pendant la majeure partie du temps, jusqu'au basculement final... Le début est donc assez poussif, assez lent à démarrer réellement et sans surprise. Les images ne sont pas forcément très nettes et il y a quelques raccourcis ou incohérences (spoiler: mais que font les parents ? ). Ceci dit, les vingt dernières minutes sont assez intéressantes et on se complait à vouloir connaitre la fin (spoiler: qui finalement ne nous surprendra pas non plus ). Shia LaBeouf est plutôt convaincant pour son jeune âge, David Morse aussi. Par contre, j'espère que Carrie-Anne Moss n'a pas un trop gros cachet pour le peu de présence à l'écran... J'ai lu par la suite que Paranoïak pouvait être vu comme un remake du grand "Fenêtre sur cour" d'Hitchcock. Bien entendu, ce n'est pas le même niveau.
Remake rajeuni, surtout non avoué du « Fenêtre sur cour » d'Alfred Hitchcock mais semblant aussi emprunter à d'autres films similaires (je pense au « Voyeur » de Powell), ce « Paranoiak », poussant le voyeurisme jusqu'au bout, est une véritable surprise et constitue un très bon moment de cinéma. Pourtant, ça commence vraiment pas bien. On vient nous coller cette scène de partie de pêche entre un père et son môme. On se dit : non mais qu'est-ce que ça vient foutre là ça ? Ou alors on en vient à se demander si on ne s'est pas gouré de film. Même topo pour la scène de l'accident de voiture (fatal au père). Grosso modo, le film met bien pas loin d'une trentaine de minutes pour pleinement se lancer. Mais quand la machine est lancée, c'est vraiment pas mal. On a quand même pas mal de suspense, bien qu'il ne soit pas toujours dosé de manière très heureuse. On a également un peu d'humour. Et également des interprètes impliqués et qui y croient. Comme regrets nous aurons donc cette entrée en matière poussive et une réalisation un peu défaillante lors des scènes cruciales. Sans déconner, pour un film de ce genre, aux accents adolescents très prononcés, c'est vraiment bien.
Paranoiak est un remake inavoué de Fenêtre sur cour d'Hitchcock, et je n'ai pas été conquis par le film, le rythme est lent et c'est constamment ennuyeux et inintéressant, on dirait qu'ils ont essayé de rendre le film pour teenagers mais c'est encore plus ringard et ridicule, les dialogues font faux, la photographie est moche, les acteurs jouent pas bien, c'est cliché et c'est prévisible, aucune surprise, mal écrit et interminable, on préférera revoir Fenêtre sur cour. 6/20
Ce film, remake de Fenêtre sur Cour de Hitchcock tire très bien son épingle du jeu, notamment du fait qu'il transpose le super concept du film original (une personne coincée chez elle qui espionne ses voisins et s'en fait des idées) à un contexte et un imaginaire très différents. On a donc la force du concept mais aussi l'enthousiasme de la nouveauté, d'autant que c'est plutôt bien fait, les moyens plus modernes donne une énergie supplémentaire ! Peut-être moins grandiose et fameux que l'original (car Fenêtre sur Cour reste pour moi un Masterpiece de Hitchcock) mais du très bon ciné tout de même !
Excellent ! Un scénario plutôt banal mais réalisé à merveille : le réalisateur ne se presse pas, il prend son temps : présentation des personnages, la vie menée par chacun d'eux, on se laisse bercer par ces événements de la vie. On n'en comprend que l'issue assez tardivement, mais ayant été déjà pris dans les filets tissés par le marionnettiste, l'intrigue ne cesse son ascension, et c'est logiquement que notre intérêt, cette soif d'en savoir d'avantage, au fur et à mesure des minutes, s'accroît.
"Paranoiak" n'est ni plus ni moins que le concept de "Fenêtre sur cour" d'Alfred Hitchcock, si ce n'est que le plâtre est troqué par un bracelet de surveillance électronique. Avec ses passages assez simplets et son scénario bourré de facilités, "Paranoiak" n'arrivera pas à surpasser le stade du simple film de divertissement pour adolescents.
Paranoiak m'a déçu, au début en tout cas car c'est un film d'ado et je m'attendais réellement à un vrai thriller. Cela n'empêche que l'histoire est bonne, les acteurs aussi. Le film pour ado disparait petit à petit, je trouve, pour laisser place à un vrai thriller. Bref on passe un agréable moment.