D’ordinaire, je ne suis pas adepte de ce genre de film : histoire états-unienne (jaja, ça se dit, parce que les états-uniens c’est pas le seul peuple américain, et que le dictionnaire a pensé à tout) prévisible avant même de l’avoir vue, histoire d’amour un poil neuneu, jolies filles, et belle morale « suis tes rêves et ils se réaliseront » à la clef. Mais là, les musiques sont chouettes, les acteurs motivés, surtout l’acteur principal, sur lequel je suis pas mécontente de bavouiller un peu, très doué. Dommage, je ne l’ai revu que dans un seul film, dont j’ai oublié le nom. Les chorégraphies splendides et prenantes, l’histoire relativement simple et prévisible, mais sympathique, car bien gérée. Le fond moral est là, toujours dans ce genre de film, mais plus dilué, et peu prévisible, sur le racisme. Un peu facile, certes, mais bon, cela reste léger. La confrontation entre les deux univers (hip-hop V.S danse classique) se fait intelligemment donc. Franchement, je ne pensais pas que j’aimerais autant ; c’est une bonne surprise, et bien mieux que « Save the Last Dance », trop moralisateur et gris (on ne s’étendra pas ;)).