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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 août 2010
excellent film!! c'est ce genre de film ou sois tu t'ennuis a mort sois t'aime c'est un film calme mais dramatique, quelle jeux d'acteur nicolas cazalé y est excellent a un point !! vraiment chapeau pour se magnifique film
La presse s'est enthousiasmé comme les spectateurs pour ce film pourtant sa monte pas bien haut, le scénario est sympa sans grande nouveauté, Nicolas Cazalé est maoux et le film est plat.
Petit film simple de par son scénario et le jeu de ses acteurs (toujours justes). Avec comme toile de fond un discours social sur les valeurs familiales, de transmission, etc. ce film est frais, revigorant (l'air de la campagne traverse l'écran), bref ça fait vraiment plaisir à voir !
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3,5
Publiée le 25 juillet 2010
Deuxième long-mètrage d'Eric Guirado, un cinèaste qui aime approcher sa camèra des gens simples, des gens de tous les jours, pour nous raconter la vie tout simplement, ses misères, ses grandeurs! Voila donc une balade rythmèe à la façon d'une chanson de Francis Cabrel, une chronique douce-amère où les cailloux sont chauffès à blanc par le soleil, les vieux sont noueux comme les pieds de vigne (l'amusante Liliane Rovère) et les routes de montagnes usèes par la gomme des camionnettes des èpiciers itinèrants! Cernèes par les parfums, les rondeurs de la Drôme provençale, le rèalisateur tisse une histoire de famille douce et forte, grâce à d'excellents comèdiens, tel le tènèbreux Nicolas Cazalè en fils maudit accablè par un Daniel Duval en père maniaque et dominateur! Et l'irrèsistible Clotilde Hesme qui dècouvre la beautè de la campagne et la sensualitè de ses hommes! Un beau film avec ces coins de France qui ressemblent au bout du monde...
Un excellent film qui prend le temps de nous peindre des portaits attachants de personnes que l'on ne rencontre pas dans les villes. Des personnes qui prennent le temps et qui sont interprétées naturellement et ne sont jamais caricaturales. Un film qui donne envie de voyager, non pas vers le monde, mais vers la campagne.
L'histoire : un citadin revient après 10 ans d'absence dans le village de son enfance pour faire l'épicier ambulant en remplacement de son père hospitalisé.
Excellent film où certains diraient qu'il ne se passe rien mais qui est en fait rempli de petites choses, de dérives successives, de petits bonheurs, de sourires.
De bons acteurs attachants, des paysages magnifiques et le souvenir pour moi de l'épicier de campagne qui passait de fermes en hameaux et apportait aux anciens ou à ceux qui ne pouvaient guère se déplacer ce dont ils avaient besoin. Ce film même s'il est idéaliste rappelle l'importance de l'entraide. Ce fils d'épicier au départ ne pense que rentabilité dans sa tournée mais petit à petit s'humanise en comprenant le rôle qui est le sien pour ses clients.
Un film a priori simple mais bien plus profond qu'il n'y parait sur les valeurs, la famille, la vieilesse et le monde rural. Le film ne fait pas l'apologie de la campagne et montre la solitude de ces habitants, le manque de liens social, le manque d'activité et la desertification contrairement à certaines productions ou le retour à une vie dans la nature n'est que joie et volupté... Les acteurs sont attachants avec une Clotilde Hesme ravissante, les paysages très beaux et le film vraiment sympa à regarder.
Enfin un film français qui s'aventure loin du cadre urbain habituel. On est content de faire la route avec le fils de l'épicier et sa petite amie (ah Clothilde Hesme !)
Pour rembourser une dette, Antoine remplace son père épicier dans un hameau des Alpes, effectuant en camion la tournée des villages. Le film est centré sur le héros, un jeune homme ayant des difficultés à communiquer et à vivre ; malhabile avec sa famille, avec les femmes, avec ses nouveaux clients. Paradoxalement, c’est le choc de cet univers rural fermé, peuplé de vieilles gens, dans lequel rien d’important n’advient, qui va le changer, l’ouvrir au monde ; et c’est tout le talent de Guirado de nous faire partager cet éveil. Il se passe peu de choses, la campagne montrée n’est pas particulièrement avenante, et pourtant le charme opère. Guirado sait dépeindre à la fois des personnages (excellents rôles secondaires), et un univers social qui dépérit, dans lequel ces tournées d’épicier sont presque le seul lien. Les comédiens principaux jouent avec retenue, le rythme est lent, en accord avec le monde décrit. Guirado se situe dans la tradition des cinéastes à la fois naturalistes et sociaux, un genre dont Buñuel fut un maître, et qui connait un certain renouveau.