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lhomme-grenouille
3 328 abonnés
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4,0
Publiée le 14 janvier 2015
Des premiers court-métrages Pixar, celui-ci est sûrement l’un de mes préférés. Bien que limité à la base au simple postulat de démonstration technique, ce film parvient à faire ce que j’ai toujours aimé chez ce studio : donner de la vie et de l’émotion dans des objets qui, à la base en semble démunis. Alors certes, c’est court et ça ne vole pas bien haut, mais pour un tel format, on touche pour moi à l’essentiel.
Certainement la plus triste des histoires de Pixar mais remplie de mélancolie et comme toujours de poésie. L'animation est bluffante, la qualité donne l'impression que le début est en prise de vue réelle.
Une petite histoire d'un monocycle sous une musique légèrement jazzy, le décor extérieur est assez fade, mais pour le reste l'animation est correcte. Au passage Red's Dream est le seul court-métrage de Pixar à n'avoir obtenu aucune récompense.
Bad Dream... Dès le visuel de ce Red's Dream, on sait que l'on a affaire à l'un des courts-métrages des débuts du studio Pixar (qui a décidément bien fait de laisser tomber par la suite cet affreux logo carré gris tout triste au profit de la mignonne petite lampe sautillante). En cette année 1987, l'animation continue de progresser (même si l'on a cette impression insistante que le court-métrage Luxo Jr., présenté un an auparavant, était quand même nettement plus joli à regarder et plus fluide), et tente ici une intrigue qui, sur le papier, nous faisait déjà fondre : le rêve d'un monocycle d'être la vedette jongleuse d'un cirque... Mais voilà. Le rêve tourne vite au cauchemar : ouverture très sombre et déprimante, animation approximative (on le répète : Luxo Jr. est bien plus propre visuellement), clown effrayant et très laid (sorti d'un Solidworks...), un trou noir glauque qui représente le public, et fin tout aussi déprimante que le début. Ce petit monocycle rêve d'une vie fantastique ? Et bien non, il n'aura que le coin sale et sombre d'une arrière-boutique, délaissé par le public au pont d'être soldé (et bientôt jeté, vu comme l'ambiance cotillons-paillettes...). On retourne se coucher, nous... Heureusement que Pixar préfèrera à l'avenir le ton plus léger, la bonne humeur et la fantaisie chaleureuse plutôt que la désillusion amère d'une réalité sinistre.
2ème court Pixar.Celui-ci a une ambiance déprimante,et s'adresse plus facilement aux adultes."Red's dream",c'est l'histoire de Red le monocycle,qui par un soir de pluie,s'imagine star d'un numéro de jonglage au cirque avec Lumpy le Clown.Avant de retourner à sa triste réalité...Le morceau de jazz est imparable pour faire pleurer.
Peut-être intéressant d'un point de vue "historique", Red's dream aurait du rester dans des cartons au vue de son pauvre scénario.. et de ses deux séquences trop distinctes.
Un court métrage magnifique mais vraiment triste. Pour moi c'est vraiment une grande réussite tant le film de par sa mise en scène, son scénario et sa musique est mélancolique. Une grande réussite et un de mes cours métrages Pixar préférer. A noter que l'animation est étonnante de professionnalisme, pour l'époque c'est vraiment une gigantesque réussite notamment dans la texture de la pluie.
Un court signé Pixar assez triste (les rêves de gloires impossibles d'un petit monocycle) voire franchement déprimant (la pluie, la musique...) qui abandonne toute idée d'efficacité (les 4 minutes paraissent bien longues) au profit d'une certaine poésie à laquelle j'ai pas accroché. Et puis, il ne se passe pas grand chose !
Red's dream est la jolie petite histoire d'un monocycle rêvant de devenir un célèbre jongleur. Empreint de blues, le court-métrage est finalement assez triste.
En 1968, Isaac Asimov se demandait si les androïdes rêvaient de moutons électriques. Deux petites décennies plus tard, John Lasseter et son équipe s’interrogeaient quant à eux sur ce à quoi pouvait bien rêver un monocycle. Leur réponse nous sera dévoilée dans le magasin de vélos d’Eben. Nous y pénétrons. Il y fait sombre, rien ne vit, le lever du jour semble encore bien loin. Alors oui "Red’s Dream" n’est pas un court-métrage trépidant et humoristique comme ceux que le studio pondra souvent par la suite, pourtant il interpelle. On a le sentiment étrange de violer l’intimité d’un élément que notre logique n’accepte que comme inanimé, d’observer sa perception d’objet et de la comprendre. Pixar prend et gagne le pari de démontrer l’ampleur de ses capacités techniques en s’attachant principalement à jouer sur nos émotions plutôt qu’en nous en mettant plein la vue. En résulte un moment profondément mélancolique, parcouru par un blues des soirs de pluie.
Red's dream est un court-métrage plutôt moyen de John Lasseter. L’histoire n’est pas aussi intéressante que celle d’autres films et je n’ai pas réussi à entrer dans le court. Néanmoins, les images sont irréprochables et sur le plan technique, c’est un sans-faute.
S'il est moins drôle et plus mélancolique, on trouve dans ce court-métrage de Pixar les mêmes qualités que dans le précédent : humanisation d'un objet improbable et histoire solide développée en très peu de temps.