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lhomme-grenouille
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5,0
Publiée le 3 septembre 2014
Le pitch de départ ne m'emballait pas trop et pourtant. Comme quoi, une bonne écriture et une EXCELLENTE mise en scène peuvent transcender un film. Cette seule intro, posée, léchée, légère, suffit à donner un ton et surtout à capter l'attention et les sens. Ensuite Susanne Bier sait jouer comme il le faut des péripéties, des interrogations qui naissent, des jugements moraux qui se posent, le tout en ne martelant rien, mais en sachant capter l'instant, le détail, le tout grâce à une réalisation très à fleur de peau mais jamais minimaliste. Et il faut qu'en plus ce chef d'oeuvre soit servi par une brochette d'acteurs de rêve. Raaah le pied. Merci Susanne Bier...
Comment donner une leçon de cinéma à Lars Von Triers, donner une caméra à Susanne Bier. Pierre précieuse du cinéma "de vie" ce film nous bouleverse sur tous les plans. Les cadres (souvent proches) savent capter l'intime, mais plus encore, la caméra se pose délicatement sur chaque personnage au moment où il le faut. Les yeux des protagonistes parlent autant voir plus que les mots. Les comédiens tous plus épatants les uns que les autres savent nous porter avec eux tout au long de cette histoire déchirante, oppressante de la vie. Un courage et une volonté en resortent, celle de faire passer des milliers de sentiments au milieu de plusieurs vies, de plusieurs continents. Le message est reçu, resenti, identifié et on ne peut faire qu'un parallèle en infime partie ou en totalité de ce que chacun à vécu ou vivra dans sa propre vie. Transcendant (la musique de Sigur Ros est parfaite), ce film fait plus que nous toucher, il donne au cinéma tout un sens qu'il perd souvent en ce moment de ce que peut-être une oeuvre du 7ème art...Pudique , poétique, dur, réel il nous est rarement donné de voir de si beaux films...Une leçon de cinéma, dans ce genre, tant tout est soigné de la réalisation au scénario que les comédiens mettent en oeuvre avec comme maître d'orchestre S.Bier...Brillantisime et lacrymal de tristesse comme de bonheur...
Jacob Petersen dirige un orphelinat en Inde mais l'établissement est menacé de fermeture à cause de soucis financiers. Jørgen, un millionnaire danois, accepte de faire un don à condition que Jacob le rencontre à Copenhague. Jacob accepte à contrecoeur, mais Jørgen repousse l'entretien et lui propose d'assister au mariage de sa fille. Jacob va alors comprendre la véritable raison de sa venue. Ce très joli film de Susanne Bier séduit grâce à un scénario intelligent et original avec des personnages très bien écrits et dont les relations sont touchantes de sincérité. Mads Mikkelsen (Pusher, Casino Royale, Valhalla Rising) livre une performance extraordinaire comme d'habitude en idéaliste qui va se retrouver confronté à une situation qu'il n'avait pas prévu et l'obliger à faire des choix. Face à lui, Rolf Lassgard (Les Chasseurs) se révèle autant chaleureux qu'inquiétant de mystère. Les personnages féminins ne sont pas en reste et la très jolie Stine Fischer Christensen a droit à un très beau personnage aussi attachant que touchant, jeune femme fragile mais déterminée. La grande force du film est qu'il évite de sombrer dans le mélo en cherchant à tout prix à rester le plus crédible dans la psychologie des personnages et de leurs relations. Ainsi, plus d'une scène peuvent rappeler le quotidien, on pourrait parfois penser à Claude Sautet, même si les univers sont très différents. Chronique familiale douce-amère tournée avec beaucoup de justesse et de sincérité, Efter Brylluppet est un très joli film à découvrir absolument et qui prouve que le cinéma nordique a plus d'une pépite à nous faire admirer.
Malgré quelques longueurs et un rythme pesant, un bon drame à ne pas manquer. L'intrigue est la, parfois peu crédible, mais bon, les comédiens et les situations sont bien filmés.
Un très bon film, avec un bon scénario et de bons acteurs. On passe d'un film débutant comme "La cité de la joie" à une histoire racontant la découverte d'une fille née 20 ans plus tôt. Puis on parle de la maladie, du fait d'être "remplacé" après la mort. Bravo à Susanne Bier, on en redemande.
After the Wedding est un des premiers films danois que je regarde et le deuxième de Susanne Bier (Nos souvenirs brûlés, était d'elle). Ce film mise avant tout sur la sincérité des personnages et sur une humanité certaine de chacun. Le début ne laisse rien présager de la suite du film puisque l'on découvre un homme travaillant dans l'humanitaire en Inde, Jacob Peterson interprété par Mads Mikkelson (Le Roi Arthur, Valallah Rising, Le choc des Titans) qui se voit forcé de rencontrer un richissime homme d'affaires pour sauver son orphelinat. A partir de cet instant, tout le scénario repose sur le fait de ressouder des liens entre les personnages qui sont connectés par d'anciens souvenirs. La réalisatrice n'hésite pas à ancrer son film au Danemark, ville de sa naissance et lieu, ma foi, plutôt sympathique par l'atmosphère qui y règne. Chaque personnage est creusé, possède ses propres doutes et secrets qui seront révélés au fur et à mesure. Des choix cornéliens se posent à eux, les sentiments se mélangent et en font une chronique familiale forte. Le genre est bel et bien celui du drame! Enfin, le casting est ma foi déconcertant puisque l'on retrouve une assez grosse pointure du cinéma made in US - Mads Mikkelsen - pourtant bien danois de souche, et les autres sont inconnus au bataillon mais également, tous danois. Je pense que le succès du film passe par cette homogénéité et cette atmosphère baltique. Par contre, j'ai vu qu'un remake hollywoodien se préparait et je suis certaine qu'il n'aura pas la même puissance que celui-ci.
Un drame assez émouvant, riche d'une premiere partie haletante mais qui vire ensuite dans le pathos. Meme si l'interprétation est assez convaincante, on attrappe aussi le tournis avec des scénes tournées caméra à l'epaule et des gros plans trop répétitifs. Le scénario est à la hauteur donc chacun se fera son idée.
Beau film qui tente maladroitement de nous égarer. en effet le début du film est une mise en place des protagonistes un peu longue avec une bonne partie en Inde dans un orphelinat... Bien vite on comprend qu'au final le côté humanitaire du film ne sert strictement à rien puisque le propos n'a rien à voir avec l'Inde. Pourquoi cet effet de manche si vain ?! Il s'agit ni plus ni moins qu'un drame familial, mixte entre "Brother" (autre film de Suzanne Bier remaker par les ricains il y a peu) et "Cher John" (mélo de lasse Hallstrom). Le gros point du film reste son casting avec des acteurs puissants dont Mads Mikkelsen tout simplement énorme qui trouve là son meilleur rôle. Suzanne Bier évite le trop larmoyant, le trop mélo. La fin mérite son kleenex mais avec un juste milieu bien venu. Un film qui aurait encore gagné en valeur sans la trop grande inutilité de la présence au scénario de cet orphelinat.
After the wedding est un très beau film dramatique de Susanne Bier. Le scénario est travaillé, recherché et le film est intéressant. Le spectateur est immédiatement pris dans l’histoire et reste scotché devant son écran jusqu’à la fin. Il y a de bon dialogues, la mise en scène de la réalisatrice est irréprochable, l’ambiance créer est juste, le rythme est correct dans l’ensemble et les acteurs comme Mads Mikkelsen, Sidse Babett Knudsen ou encore Rolf Lassgard sont irréprochables dans leurs rôles. Bref, c’est à découvrir…
Dans un film qui donne dans une surenchère inutile, Susanne Bier multiplie les lourdeurs de réalisation. Là où elle pourrait tourner en un plan, elle n'hésite pas à en faire trois, histoire peut être de se donner un style. Mais les lourdeurs de mise en scène ne s'arrêtent pas là. La réalisatrice rate pas mal de plans qui auraient pu être très réussis, de part un mauvais cadrage, ou un manque d'inspiration. After the wedding sauve les meubles grâce à quelques scènes d'une grande justesse et d'une grande sensibilité, qui sont comme des moments de grâce venant redonner un peu de souffle là dedans. Mais le jeu des comédiens, sur lequel Susanne Bier se repose bien trop souvent, ne fait pas tout.
Même si la coincidence est un peu trop énorme, bon p'tit film danois dont la valeur se révèle par la qualité de l'interprétation et une réalisation assez subtile par des choix de gros plans judicieux...
Film magnifique, mise en scène parfaire, belle intrigue et trois acteurs principaux absolument parfaits. Un beau conte et une histoire qui mèlent les choix moraux et les contradictions qu'entraînent les relations humaines. J'écris cela de longues années après l'avoir vu: mon souvenir est toujours aussi intense.
En 2005, arrive sur les écrans français une petite bombe réalisée par un scénariste très côté au Danemark, Ander Thomas Jensen. Ce sont « Les bouchers Verts », fable délirante et caustique révélant au monde un acteur hors du commun : Mads Mikkeklsen. Lannée suivante ce sera « Adams apples » tout aussi décalé, la subtilité en plus. Et cest le même Ander Thomas Jensen qui signe ici le scénario de « After the wedding ». Le récit à tiroirs ingénieusement construit prend le spectateur en otage. Emmené dans un sens puis bousculé vers un autre, jamais il nest cependant jamais désorienté. La mise en scène intentionnellement simpliste, sattache au drame, et plus particulièrement au ressenti des personnages filmés parfois en très gros plan : une lèvre mordue, une larme sur une joue, les yeux La parole nest alors quaccessoire et souvent trompeuse au regard du comportement et des attitudes de chacun, beaucoup plus révélateurs. Linterprétation est extraordinaire, assez proche de certains films de Bergman. Mais celui qui emporte la palme est immanquablement Mads Mikkeklsen qui porte son personnage de Jacob avec une vraie pudeur dacteur, lui donnant toute la sensibilité nécessaire et le rendant très attachant. On peut reprocher à ce film son côté un peu trop dirigé au niveau des effets, mais cela ne lui retire en rien son authenticité, sa candeur et lémotion forte quil dégage.