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zhurricane
85 abonnés
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3,0
Publiée le 30 juillet 2010
Bon thriller,bon acteurs,mais le scénario est classique,et parfois irréel(comme quand Kevin Bacon n'achète pas d'arme pour se défendre,et j'en passe).De toute facon la force du film repose sur les acteurs,en particulier Kevin Bacon d'un charisme fou en père vengeur.Et pour finir j'ai trouvé la fin très réussite.
Un film d'une violence et d'une noirceur assez rare, qui n'est pas une justification de l'autodéfense, à ce propos la réplique à la fin dspoiler: e la confrontation entre Bacon et Billy est éloquente, "T'as vu ce que j'ai fait de toi ?" dira le bandit avant son exécution qu'on ne verra pas. Kevin Bacon nous fait une prestation exceptionnelle en interprétant un type inconscient des conséquences de ses actes. Bien sûr on pourra critiquer le fait que le réal ait sacrifié énormément au spectacle avec des gunfights et des poursuites, mais bon on est au cinéma…spoiler: Par contre la survie du second fils me semble une concession aussi inutile que débile imposée par la prod.
Un cadre paisible voit son fils tué par un gang, et décide d'éliminer les coupables plutôt que de laisser la justice faire son travail. Il va alors sombrer dans une spirale de la violence. "Death Sentence" se démarque de la plupart des "vigilante movies", qui sont souvent conservateurs, voire fascistes pour certains. En effet, ce film est une descente aux enfers où la loi du talion, appliquée par le protagoniste et ses ennemis, ne fait qu'engendrer la destruction de ce que les personnages avaient juré de protéger. Par ailleurs, Kevin Bacon est assez étonnant dans la peau de ce personnage qui passe du bon père de famille au tueur assoiffé de sang, même si cette évolution est à la limite du vraisemblable. Quoiqu'il en soit, le film est un thriller efficace et sombre, qui offre également de bonnes scènes d'action, et ne met pas la psychologie de côté.
Un revenge movie par le créateur de "saw" avec Kevin Bacon, j'étais debout les deux pieds sur la télécommande et la tronconneuse entre les dents. Déception, la longue première partie est standardisée et assez plate après une séquence d'intro familiale (pendant le générique de début) qui m'a semblé durer 10 000 ans. Fort heureusement l'adrenaline monte en fin de parcours dans l'hopital mais c'est bien tard et ca ne permet pour moi que d'atteindre les 3/5. James Wan sait se servir d'une caméra il lui reste à confirmer qu'il sait aussi mettre quelque chose devant. Une histoire de justicier assez bateau dans sa plus grande part. Dommage
Un bon père de famille, après un drame décide de régler ces comptes seul, sans passer par la justice. Le thème de la vengeance est bien scénarisé. Toutefois j'aurais aimé plus de folie, et plus rapidement. Cependant death sentence reste un bon film à ne pas mettre entre toutes les mains. 3 bonnes étoiles. ----Août 2014----
Un père de famille voit son fils mourir sous ses yeux, victime d'un gang, et décide de se faire justice lui-même. Death sentence ne réinvente pas le thriller, l'histoire est d'ailleurs plutôt classique, mais le créateur de Saw nous gratifie d'une mise en scène haletante, sans temps mort, et d'un final comme il sait si bien nous les concocter. Kevin Bacon quant à lui est habité par son rôle de justicier, prêt à donner de sa personne et à perdre la notion du bien et du mal pour venger son fils.
Un bon divertissement, on passe un bon moment. Certains passages sont un peu nunuche, comme quelques scenes au debut. Mais une replique culte de la femme flic noire a Kevin bacon : "je ne suis pas la pour vous defendre, mais pour vous proteger de vous meme".
Véritable peau de banane cinématographique, la vengeance est un thème capable de transformer le film le mieux intentionné du monde en grosse apologie nauséeuse et réactionnaire de l’auto-justice. Un piège que “Death Sentence”, malgré un propos pas toujours bien clair (notamment lorsque son personnage principal y est filmé comme en contre-plongée, présenté comme un ange de la mort), parvient à éviter, en s’attachant surtout à mettre en avant l’engrenage de violence dans lequel Nick Hume met le doigt en voulant se venger lui-même de l’assassin de son fils. Il faut dire que tuer le frère cadet du chef d’un gang n’est pas vraiment très malin, ce dont il aura largement le temps de se rendre compte, à mesure que les dommages collatéraux se font de plus en plus important, jusqu’à friser le grand guignol sur la fin. Heureusement, James Wan, créateur de “Saw” (et coscénariste du 3, mais ça se dit moins, question de crédibilité), sait tenir et placer sa caméra, et le prouve lors d’une poursuite dans un parking, filmée en un plan-séquence absolument ahurissant, où la caméra passe d’un étage à l’autre avec une grande fluidité. Assurément le point culminant d’un film dont la maîtrise formelle et la qualité de l’interprétation de Kevin Bacon permettent de rattraper quelques maladresses discursives.
Un film noir et violent sur le cercle sans fin de la violence et l’auto-justice! Un film sans grande originalité mais très bien interprété, Kevin Bacon en tête.
Trois ans après s'être fait un nom avec l'impressionnant "Saw", thriller sale aux airs horrifiques, James Wan récidive avec un revenge movie globalement bien menée malgré quelques grosses maladresses qui auraient pu être évitées aisément. Le scénario relate la descente aux enfers inexorable d'un père qui recherche, en déchargeant sa violence sur ceux qui ont tué son fils, une sorte de paix intérieure. Bien que le pitch tienne sur un post-it l'intrigue est prenante et tient en haleine jusqu'au générique final. Le film frappe par sa noirceur et par l'implication de ses acteurs, le brave Kevin en tête. Ce dernier, habité comme rarement, prête ses traits à ce Nick Hume, cadre et père endeuillé qui sombre peu à peu dans la violence. Kevin Bacon signe donc une interprétation remarquable, à l'image de John Goodman très à l'aise dans son rôle poisseux. Cependant, on ne peut pas dire que les autres acteurs soient au même niveau et surtout ce gang de loubards dont la crédibilité fait gravement défaut. Aux commandes, James Wan livre une mise en scène soignée avec des scènes d'actions bien menés où la tension monte crescendo. Tournée en caméra à l’épaule et renforcée par un montage efficace, c’est l’immersion complète pendant une quinzaine de minutes, la traque du parking immersive qui se révèle largement efficace. La musique, discrète et bien dosée trouve parfaitement sa place lors des séquences d'émotions (parfois exagérées certes). Favorisant l'empathie pour ses personnages mais sans jamais tomber dans le mélo, "Death Sentence" est un film sympathique qui malgré son académisme et un scénario très classique se révèle très sympathique et plaisant.
Le réalisateur de Saw change de genre, c'est en partie réussi, en partie car le film reste assez simple, même si il brille par sa noirceur et sa violence. Le scénario reste très simple et je trouve sa dommage pour un film comme ça. Néanmoins cela reste travailler et on ne peut qu'applaudir la prestation des acteurs.
La moyenne est plutôt basse pour un film qui vaut clairement le détour. Avec un scénario tiré d’une nouvelle de Brian Garfield, tout comme un justicier dans la ville, Death Sentence est du cinéma contestataire et politiquement incorrect comme on n’en fait plus et où on prône la vengeance et la justice sauvage, preuves d’une justice corrompue et incapable de prendre les bonnes décisions. Porté par un Kevin Bacon génial, toujours juste, avec un personnage dont l'évolution mentale se traduit par un changement physique radical et l’abandon progressif de toute forme de langage, Death Sentence est un film rendant purement hommage aux séries B des années 70. Le ton résolument jusqu’au-boutiste est la grosse réussite du film. Aucune concession n’est faite à une morale quelconque, James Wan ne juge jamais ses personnages qui de toute façon se jugent eux-mêmes, le choix restera au spectateur de se faire son opinion sur le bien et le mal présentés ici. Malgré quelques incohérences et quelques choix faciles dans le scénario, Death Sentence frappe fort par sa violence et son audace. Plusieurs scènes d'actions sont bien filmées et dans la globalité, la mise en scène est très bien réussie. James Wan tranche avec l’esbroufe visuelle qui desservait la tension de Saw. Si dans ce dernier tous les effets clinquants de mise en scène étaient surtout là pour masquer un manque de budget flagrant, il s’en débarrasse ici pour élaborer des plans posés, multiplie les images iconiques de ce pauvre type représentant le modèle du père de famille moyen ayant réussi (les scènes précédant le drame étant d’ailleurs tellement en décalage qu’elles en sont presque ridicules) et qui se transforme en ange de la mort. Le film est très violent mais virtuose, il n’y a qu’à voir la scène du parking, superbement menée. De beaux plans séquences, des scènes d’action qui font bien mal.. James Wan prouve là qu’il n’est pas un escroc et qu’il a bien du talent en tant que metteur en scène. Il n'est pas parfait et ça sent parfois le déjà-vu, mais ça reste une belle surprise.
Kevin Bacon, toujours impérial dans ce film de vengeance haut de tension. Plans séquences, ambiance tendue, un match violent s'engage rapidement pour ne plus nous lâcher. Certes, le film n'apportera pas de réponse au besoin irrépressible de vengeance. James Wan se contente de nous montrer une descente aux enfers avec une réalisation soignée et intelligente. Il nous mène nerveusement à un final spectaculaire, digne de Tarantino, tout en laissant son spectateur écrire la fin.