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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 octobre 2007
un film coup de poing,un choc, violent mais nécessaire, un platoon français.On sort de la séance sonné,les deux acteurs principaux sont prodigieux!!!Un chef d'oeuvre!!! Courez le voir!!!
"L'ennemi intime" ou la justification de la torture en Algérie. Le film montre les pauvres soldats francais, lisant du Boris Vian, confrontait à des monstres sanguinaires (les algériens) et qui ne pouvaient que craquer et torturer les monstres. ON ne nous montre pas le point de vue du FLN ou les exactions des militaires francais (viol, rapt...). L'ennemi n' a rien d'intime, c'est un meurtreir sans foi ni loi. Meme le titre était mal choisi. J'ai été decu par Albert Dupontel, les critiques sur le film et le scénario. NE GASPILLEZ PAS VOTRE ARGENT !!!
"Le PLATOON algérien", c'est ce qui est écrit sur l'affiche du film. Franchement ! Ce n'est pas éxagéré. Le réalisateur de l'excellent NID DE GUEPES nous démontre une fois de plus son talent. Bouleversant !
Nouveau film sur l'Algérie, nouvelle déception. Si le message est à chaque fois louable (et même bienvenue), je ne peux que regretter l'échec artistique de ces oeuvres qui ont pourtant leurs fans (nombreux). J'ai mis du temps à rentrer dans le film, à m'intéresser à ce qu'il se passait à l'écran. Dupontel a beau être un bon acteur, j'ai beau apprécier Magimel, rien n'y faisait. Et quand le film commence à peine à décoller, Siri nous assène des effets de style bien lourdaux, qui n'ont rien à faire dans ce genre de projet (sauf si on veut dévier vers Apocalypse Now). La fin, plus réussie (les critiques disent le contraire...) permet d'atténuer légèrement la mauvaise impression d'ensemble laissée après visionage. N'empêche qu'on est loin du grand film de guerre que certains annoncent à grand coup d'étoiles... il fallait mieux regarder le film, messieurs, dames, les étoiles : elles étaient dans le ciel maghrébin, pas à l'écran.
Les français remontent les marches du cinéma, c'est certain. Et maintenant ils nous impressionnent avec un genre particulièrement difficile et sensible: le film de guerre. Indigènes était bien, L'Ennemi intime est mieux. Rares sont les films de guerre où les excés idéologiques ne viennent pas gâcher notre plaisir et L'Ennemi intime en fait partie. Je ne dis pas que ce film est totalement objectif, mais il tente de l'être. De toute façon, ses exactions durant la guerre d'Algérie ne sont pas le centre de ce film. Ce centre se nomme Terrien et c'est son évolution dans le récit que nous allons suivre, c'est par ses yeux que nous allons voir toutes ces horreurs, tous ces gestes dérangeants. Bien sûr on verra la mort, bien sûr on verra le doute et la cruauté, mais on verra surtout un conflit intérieur qui posera un poids sur notre conscience. Ce film choque, c'est certain. Je déconseille d'aller le voir en famille. En fait, en prenant du recul, voilà ce que je peux dire: c'est un film de guerre qui comporte tous les éléments d'un film de guerre. Son intéret aurait été perturbé si la qualité cinématographique ne s'y était pas rajoutée. Vous allez me dire que je divague, un film ne peut être que cinématographique. Ben euh ouai. Mais en fait, ce que je veux dire, c'est que c'est beau, c'est vraiment beau, avec ces déliquats filtres bleus, ces paysages somptueux et quelques plans très originaux. En fait (je sais, je dis souvent "en fait"), toute la technique du film suit prafaitement le déroulement de l'histoire, l'état des personnages etc... Alors pourquoi pas 4 étoiles? Eh bien parce que beaucoup trop "classique" à mon goût, parce que saturation de mon cervelet qui voit trop de film de guerre. Par contre, autre petit point positif, on parle ici de la guerre d'Algérie, petit plus pour l'Histoire les enfants.
Sans manichéisme, Florent Emilio Siri réalise un film choc, à mi-chemin du film de guerre et de l'étude psychologique. Avec Patrick Rotman comme scénariste, véritable pointure sur le sujet, la guerre d'Algérie se révèle enfin sous son vrai jour, c'est à dire aussi atroce et barbare que les autres, alors que cinquante ans après l'imaginaire collectif reste imprégné de la propagande d'état qui voulait la présenter comme une paisible "opération de pacification". Cette guerre comme toutes les autres transforme les anciens frêres d'armes en ennemis impitoyables, et les hommes, même les idéalistes, même les vétérans de l'Indochine ou de la 2e guerre mondiale, en bouchers et en tortionnaires. Face à face énorme de Magimel et Dupontel. Les décors sont somptueux et la mise en scène impeccable. La fin du film un peu lourde, indigeste et larmoyante lui fait perdre sa 4e étoile.
Oeuvre intéressante. Une fois dépassés la demagogie de certains instants et certains plans séquences outragieusement plagiés sur Platoon et consor, on parvient à s'immerger dans l'univers étouffant du premier vrai film de guerre à la française. Florent Emilio Siri a fait ses arme outre atlantique et cela se voit! Pour l'interprétation ,Magimel et Dupontel sont impeccables. Quant aux propos, on aura beau dire, mais je considère qu'il n'y a pas de tabou brisé. Ces atrocités dans les deux camps n'ont jamais été niées: elles nous ont même été enseignées en cours d'histoire. Le sujet en ce qui me concerne ne m'a donc rien apporté sur le plan pédagogique... J'ai malgré tout trouvé intéressant la vision de la place des algériens engagés côté français: une place peu évidente à tenir.
Les Etats-Unis ont eu leur grands film sur le Vietnam, la France a enfin son gros film sur la guerre d’Algérie. Bien que la sortie d’un tel film a peut-être aujourd’hui moins d’impact qu’il y a 10 ou 20 ans, traiter un tel sujet au cinéma ne peut jamais faire de mal. Malheureusement c’est tombé entre les mains de Florent Emilio Siri, et même si il y Patrick Rotman est derrière pour apporter le coté historique à la chose, on ne peut pas dire que tout ça soit d’une grande finesse et d’une folle originalité. (la suite sur mon blog)
Ce film est très bien réalisé: les images sont belles, la mise en scène et la photo intéressante. Le scénario et les acteurs sans défaut. Sans détours. Les paysages superbes. Le suspense, la tension, la stupeur et l'émotion sont au rendez-vous pour le spectateur.
Et en sortant de ce film, qui vous aura tenu en haleine sans vous lasser, vous vous direz "Putain de guerre"...
. Dans la lignée d’Indochine, la Guerre d’Algérie et sa part d’ombre, les anciens de 39-45 qui se retrouvent ennemis, la torture, la napalm, une guerre qui ne dit pas son nom, ce qui est bien souligné par des extraits des infos de l’époque. Un scénario solide et bien étayé servi par une mise en scène sèche et radicale se revendiquant des meilleurs films de guerre américains. Des acteurs convaincants, l’ensemble fonctionne et c’est ce qu’on lui demande compte tenu du sujet. Malgré une fin moyenne, il fallait que ce film existe, voilà, c’est fait. A Voir.
La guerre d'Algérie n'a pas la palme d'or. La guerre d'Algérie a le napalm. Tortures, pression, décision, répulsion. Dans ce film, nous entrons dans le quotidien de ces soldats. Pas facile de se mettre à leur place et pourtant le film, bien rythmé et offrant des plans riches, réussi à nous plonger dans l'enfer de cette guerre. Une tranche de l'histoire enfin traîtée.
Film sobre, rigoureux et complexe (cf la scène où 2 Algériens que la guerre oppose évoquent leurs souvenirs d'anciens combattants de Monte Cassino) mais à quoi bon ? Quel est le projet du film ? Que dit-il de la guerre ? Presque rien, c'est dommage. En voulant éviter le manichéisme (ce qui est plutôt intelligent), le film se coupe aussi du spectacle et de l'émotion.
J'ai été voir hier soir l'ennemi intime en avant première à l'UGC Ciné Cité de Bordeaux. Benoît Magimel et le réalisateur Florent Emilio Siri étaient la pour l'occasion. Vraiment une belle réussite. Un film vrai, abordant la guerre d’Algérie en 1959 avec excellence. C’est vraiment une guerre dont on a le moins parlé mais sûrement la plus traumatisante. Supers décors, super casting (à noter l'interprétion de Magimel et Dupontel). Le public a pu en parler justement avec Benoît Magimel et le réalisateur après le film. Très bon moment.