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Votre avis sur L'Ennemi intime ?
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Oeuvre intéressante. Une fois dépassés la demagogie de certains instants et certains plans séquences outragieusement plagiés sur Platoon et consor, on parvient à s'immerger dans l'univers étouffant du premier vrai film de guerre à la française. Florent Emilio Siri a fait ses arme outre atlantique et cela se voit! Pour l'interprétation ,Magimel et Dupontel sont impeccables.
Quant aux propos, on aura beau dire, mais je considère qu'il n'y a pas de tabou brisé. Ces atrocités dans les deux camps n'ont jamais été niées: elles nous ont même été enseignées en cours d'histoire. Le sujet en ce qui me concerne ne m'a donc rien apporté sur le plan pédagogique...
J'ai malgré tout trouvé intéressant la vision de la place des algériens engagés côté français: une place peu évidente à tenir.
Quant aux propos, on aura beau dire, mais je considère qu'il n'y a pas de tabou brisé. Ces atrocités dans les deux camps n'ont jamais été niées: elles nous ont même été enseignées en cours d'histoire. Le sujet en ce qui me concerne ne m'a donc rien apporté sur le plan pédagogique...
J'ai malgré tout trouvé intéressant la vision de la place des algériens engagés côté français: une place peu évidente à tenir.
un film de guerre particulièrement original sur l'histoire et le mental des personnages, Albert Dupontel y est très fort comme à son habitude, et les scènes de guerre sont époustouflantes de réalisme (mais n'égale pas celle du Soldat Ryan)
J'ai reçu ce film comme un coup de poing dans le ventre ! Oui ce film est viscéral et noue la gorge... Le duo Magimel-Dupontel (superbes !) s'oppose avec conviction, leur personnage n'ayant pas du tout le même vécu. Mais l'ennemi intime n'est pas dans l'autre : il est en soi. C'est ça la force de ce film et il semble que les critiques de presse soient passés à côté... une fois de plus !
Un film de guerre assez humaniste, sur une période sombre de l'histoire assez méconnue. Un jeu d'acteur peut-être un peu trop surjoué, mais de belles scènes, assez prenantes, dans de très beaux décors !
Certes c'est un beau film avec de très beau effets visuels, de très bons acteurs, une réalité et une réalisation vraiment soignée, mais je trouve un peu trop facile de toujours faire un film sur une guerre, qu'elle soit d'Algérie ou non et faire passer le message comme quoi la guerre c'est pas bien. Il n'y a aucune originalité à faire ça, mais libre au réalisateur de faire se qu'il souhaite. J'ai adoré tout particulièrement les acteurs et quelques scènes touchantes, c'est du beau boulot. A part ça rien à signaler. Bon film !
Par sa volonté de dépeindre le conflit algérien sans concession et en tachant de n'épargner aucun des deux camps et leurs méthodes, la démarche du film est tout à fait louable. Il met aussi en lumière des épisodes peu connus de cette guerre comme l'utilisation de napalm par l'armée française et propose quelques séquences réussies telle celle où les deux adversaires découvrent qu'ils ont combattus ensemble à Monte Cassino. Mais l'Ennemi intime est malheureusement trop bancal pour convaincre réellement. Le film suit le parcours d'un jeune soldat idéaliste qui, une fois confronté à la réalité de la situation, va voir ses illusions voler en éclats, ce qui constitue un des schémas narratifs les plus conventionnels du film de guerre. Qui plus est, le film nous inflige certaines idées de mise en scène lourdingues, notament au cours de la séquence de fusillade montrant tour à tour la mort de jeunes recrues puis de moutons et impose des scènes de dialogues artificielles qui ne servent qu'à faire exprimer par les personnages les idées de l'auteur. Voir des soldats disserter sur la Guerre d'Algérie tels des historiens qui ont 50 ans de recul sur le conflit pose en vrai problème de crédibilité et de vraisemblance. De plus, la volonté de réalisme dans la peinture de cette période n'est pas compatible avec la traitement psychologique de ses personnages dont le comportement, parfois proche du cowboy, est sous forte influence du cinéma de genre. Le film ne parvient au final jamais à trouver un équilibre entre son ambition pédagogique et sa volonté de cinéma spectaculaire et populaire.
Avec Patrick Rotman au scénario on pouvait s'attendre au meilleur. Las !
Florent Emilio Siri, le réalisateur, gros sabots aux pieds, semble courir contre le temps, pas celui de l'histoire mais celui dont il dispose pour conter son histoire. Ainsi, les scènes se succèdent dans une mécanique répétitive : une scène d'action = une problématique, une nouvelle scène d'action = une nouvelle problématique etc...
A force de vouloir trop en dire en un minimum de temps, le propos devient terriblement démonstratif et manque totalement de finesse et de liant. Le jeu des acteurs en devient caricatural (à l'exception notable d' Albert Dupontel) et tout le monde joue à Brando dans Apocalypse Now mais tout le monde joue mal. Maginel dont les yeux bleus - sans doute synonyme de pureté...- fascine le réalisateur en fait des tonnes.
Aussi, l'essentiel du film étant réservé aux scènes d'action (plutôt bien réalisées), il ne reste plus de place pour se consacrer aux héros de l'histoire (ces militaires Français ou Algériens de l'armée française), pour installer leur profil psychologique, pour que le spectateur s'identifie. On pense un instant que le réalisateur sans fou jusqu'à ce qu'une scène tire-larmes de 5 bonnes minutes nous montre "un des nôtres" blessé, heureux de sa quille, finalement se faire tuer. Problème : ce type on ne l'avait encore jamais vu dans le film, à aucun moment son importance pour les autres n'a été effleurée... Alors nos larmes... Lorsque Maginel ou Dupontel disjonctent (ceux qui auront vu le film comprendront cet humour de mauvais goût...) on en est presque surpris,comme s'il manquait quelques scènes coupées au montage...
L'erreur, sans doute, aura été de choisir Siri comme réalisateur. Dénué de toutes finesse, ce réalisateur est fait pour tourner un ènième Piège de Cristal mais certainement pas un film sur un conflit aussi complexe que celui que fut la guerre d'Algérie.
Florent Emilio Siri, le réalisateur, gros sabots aux pieds, semble courir contre le temps, pas celui de l'histoire mais celui dont il dispose pour conter son histoire. Ainsi, les scènes se succèdent dans une mécanique répétitive : une scène d'action = une problématique, une nouvelle scène d'action = une nouvelle problématique etc...
A force de vouloir trop en dire en un minimum de temps, le propos devient terriblement démonstratif et manque totalement de finesse et de liant. Le jeu des acteurs en devient caricatural (à l'exception notable d' Albert Dupontel) et tout le monde joue à Brando dans Apocalypse Now mais tout le monde joue mal. Maginel dont les yeux bleus - sans doute synonyme de pureté...- fascine le réalisateur en fait des tonnes.
Aussi, l'essentiel du film étant réservé aux scènes d'action (plutôt bien réalisées), il ne reste plus de place pour se consacrer aux héros de l'histoire (ces militaires Français ou Algériens de l'armée française), pour installer leur profil psychologique, pour que le spectateur s'identifie. On pense un instant que le réalisateur sans fou jusqu'à ce qu'une scène tire-larmes de 5 bonnes minutes nous montre "un des nôtres" blessé, heureux de sa quille, finalement se faire tuer. Problème : ce type on ne l'avait encore jamais vu dans le film, à aucun moment son importance pour les autres n'a été effleurée... Alors nos larmes... Lorsque Maginel ou Dupontel disjonctent (ceux qui auront vu le film comprendront cet humour de mauvais goût...) on en est presque surpris,comme s'il manquait quelques scènes coupées au montage...
L'erreur, sans doute, aura été de choisir Siri comme réalisateur. Dénué de toutes finesse, ce réalisateur est fait pour tourner un ènième Piège de Cristal mais certainement pas un film sur un conflit aussi complexe que celui que fut la guerre d'Algérie.
L'un des meilleurs films sur la guerre d'Algérie, franchement il retransmet très bien le ressenti de l'époque : Un déchirement. Et c'est exactement à ce que nous avons à faire ici. Avec des scènes de guerre bien faite ce film est à voir réellement !
Un film noir et très dur sur la guerre. Ce film montre toute la stupidité, la bétise, la cruauté, la torture, la barbarie qu'est la GUERRE. La haine engendre la haine où l'homme devient une bète face à son prochain dans ce monde qui est le notre. Si seulement on pouvait ne plus voir ces images. C'est mon souhait pour le bien de tous et que la paix soit avec nous.
Très loin des films de guerre hollywoodiens basés sur l'action et les explosions, L'ennemi Intime joue sur le réalisme et la psychologie des personnages. Le film dénonce les atrocités commises par les 2 camps sans prendre parti.l
Les acteurs sont très bons avec une mention spéciale pour Dupontel. Un bon film de guerre à la française avec des scènes chocs particulièrement réussies et une reflexion profonde.
Les acteurs sont très bons avec une mention spéciale pour Dupontel. Un bon film de guerre à la française avec des scènes chocs particulièrement réussies et une reflexion profonde.
Sur un sujet sensible, un film de guerre assez honnête qui renvoie les deux camps face à leurs propres exactions. Florent Siri est un actioner doué et il le démontre encore une fois, quitte à en faire trop par moments. Le scénario de Patrick Rotman contribue tout autant à la sécheresse du film.
Sans ateindre un Platoon même s'il en reprend les mêmes ingrédients, ce dernier film du frenchy roi de l'action F.E Siri a de nombreux atouts notamment une mise en scène de qualité et des scènes d'actions prenantes.Les acteurs sont bons mais le film n'atteint jamais l'acteur que ce soit sur le fond comme sur la trame, pas d'identification ou au moins de pitié.Un peu superficiel à mon goût en étant très bon quand même.
Julien D
Faire le plus beau film de guerre français de ces dernières années c'est une chose. Faire un pamphlet politico-philosophique sur la guerre d'Algérie, sur laquelle les réalisateurs français préfèrent fermer les yeux, c'en est une autre. La photographie est splendide et les scènes de bataille sont magnifiquement filmées, rappelant même la mise en scène des films de Peckinpah. Alors pourquoi n'y ai-je mis que la moyenne? Et bien disons que si dans PLATOON, film auquel L'ENNEMI INTIME est souvent comparé, j'avais vu Charlie Sheen et Willem Dafoe se lancer dans de grandes conversations concernant leurs doutes personnels et leurs cas de conscience entre chaque fusillade, ainsi qu'un tel classicisme scénaristique, j'aurai sans doute été aussi sévère. Florian-Emilio Siri nous déjà démontrer son potentiel pour mettre l’action en image mais son pouvoir de suggestion en matière de psychologie des personnages est trop faible pour donner à un tel film le statut de chef d’œuvre qu’il méritait.
Le premier plan numérique d'Ennemi Intime règle tout. Il n'est pas lié au début de la narration et n'a pour seul but que de faire émerger pompeusement le titre du film à l'horizon. Quelle est l'histoire une section française est coincée au milieu de la guerre non déclarée en Algérie. Ce n'est pas vraiment qu'ils sont coincés mais ils ont l'impression d'être seuls pour mener une guerre absurde. Le scénario n'est constitué que d'une série de missions vaguement reliées entre elles comme combattre les rebelles au coin de la rue et rien d'autre. L'opposition entre le jeune lieutenant idéaliste et le sergent expérimenté et coriace n'est pas une opposition mais une relation de travail facile. Le lieutenant Terrien (Magimel) est un personnage fade sans aucun caractère et le sergent Dougnac (Dupontel) est fondamentalement plus intéressant mais rien d'intéressant ne lui arrive après la séquence d'ouverture avant que Terrien ne soit amené à diriger le groupe. À l'exception de quelques personnages franco-algériens il n'y a pratiquement personne à encourager. L'absence d'histoire est d'autant plus palpable que les lieux sont superbes et la réalisation excellente. Au final il y a un écart gigantesque entre les aspirations du réalisateur et l'inaction imposée par le scénario. Le problème est que Siri n'est pas très douée pour l'écriture de scénarios et ne comprend que l'action tandis que Rotman est submergé par ses connaissances historiques et ne sait pas comment écrire un scénario pour une fiction. C'est-à-dire relâcher les liens de l'exactitude historique pour raconter une histoire captivante mettant en scène des personnages fictifs intéressants...
Les Etats-Unis ont eu leur grands film sur le Vietnam, la France a enfin son gros film sur la guerre d’Algérie. Bien que la sortie d’un tel film a peut-être aujourd’hui moins d’impact qu’il y a 10 ou 20 ans, traiter un tel sujet au cinéma ne peut jamais faire de mal. Malheureusement c’est tombé entre les mains de Florent Emilio Siri, et même si il y Patrick Rotman est derrière pour apporter le coté historique à la chose, on ne peut pas dire que tout ça soit d’une grande finesse et d’une folle originalité. (la suite sur mon blog)
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