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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 octobre 2007
Au registre de film de guerre, Ennemi intime n’apporte rien de nouveau en la matière que ce soit au niveau de la mise scène où il est largement dépassé par les films américains ou du sujet même si montrer le cheminement intérieur d’un lieutenant idéaliste et d’un sergent expérimenté n’est pas forcément inintéressant. Comme tout film de guerre réaliste, Ennemi intime traite sans manichéisme de l’enfer de la guerre et des conséquences psychologiques qu’elle provoque sur ceux qu’ils la vivent en abordant les thèmes classiques de l’horreur et de la déshumanisation, de la confrontation dans les 2 camps entre l’humain et l’inhumain, du bien et du mal. Méanmoins malgré tout son manque d’originalité, ce film aura toujours le mérite d’évoquer une des pages particulièrement violente de l’histoire de l’Algérie et ainsi de montrer le point de vue algérien représenté par plusieurs personnages. Aussi, l’autre intérêt d’Ennemi intime est de montrer en parallèle la conscience des 2 militaires désabusés par la violence qu’ils vivent et en même temps le silence qu’à fait l’état Français à ce propos.
On est loin de se douter qu'il s'agit d'un film français tant les couleurs font rappeler "Il faut sauver le soldat Ryan" et que la mise en scène est excellente (surtout la scène du napalm). Un film de guerre qui, comme à l'accoutumée, nous démontre les horreurs de la guerre, mais cette fois sans nous livrer des moments de batailles titanesques à l'américaine. Un film profond (j'aurais aimé qu'il le soit plus) servi par de bons acteurs (mention spécial à Albert Dupontel).
Un bon film de guerre sur l'algérie.Mais je trouves que le film est un peu trop long.En effet, il y a des passages un peu inutiles et long.Dommage sinon je lui aurait mis 3 ou 4 étoiles.
Plus intelligent et plus fin qu'il n'y parait, le film, souvent inconfortable, présente la guerre d'Algérie sous un jour nouveau. On pense à Apocalypse now, le theme est proche de Platoon, le talent en moins.
J'ai été voir hier soir l'ennemi intime en avant première à l'UGC Ciné Cité de Bordeaux. Benoît Magimel et le réalisateur Florent Emilio Siri étaient la pour l'occasion. Vraiment une belle réussite. Un film vrai, abordant la guerre d’Algérie en 1959 avec excellence. C’est vraiment une guerre dont on a le moins parlé mais sûrement la plus traumatisante. Supers décors, super casting (à noter l'interprétion de Magimel et Dupontel). Le public a pu en parler justement avec Benoît Magimel et le réalisateur après le film. Très bon moment.
Une très bonne surprise. Un excellent film de guerre avec deux acteurs très inspirés (Magimel et Dupontel).Les scènes de combat sont très réussie mais l'aspect psychologique est lui aussi très bien rendu. On suit avec plaisir l'évolution du personnage idéaliste interprété par Magimel. Un bon moyen de se faire une idée sur cette "sale guerre" longtemps niée par la France.
Film terriblement ambitieux et courageux qui démontre vraiment le talent d'un Florent Emilio Siri. L'Ennemi Intime est un vrai film de guerre à la fois cruel et humaniste tourné comme un vrai western, la démonstration de Siri est bluffante et il maitrise parfaitement son sujet, Magimel est quant à lui parfaitement crédible tandis que Dupontel est vraiment excellent. Pourtant le film a un défaut, c'est certains éléments du script de Rotman qui est un homme de grand talent mais qui ne peut pas s'empêcher d'en faire trop par moment ce qui décrédibilise parfois le propos du film, je vais citer comme exemple les quelques scènes où des soldats se mettent tout d'un coup à philosopher en sortant de grandes phrases ce qui donne l'impression que toute l'équipe a trop voulu en faire en voulant donner du sens au film. Cependant L'ennemie Intime n'en reste pas moins un excellent film sur un passage de l'histoire Française que beaucoup de gens ont préféré oubliés.
Inévitablement comparable à INDIGENES, L'ENNEMI INTIME requiert des qualités à prendre le spectateur en otage et ne plus le lâcher devant ce tumulte d'images violentes, parfois dures, dans une atmosphère forcément dérangeante et palpable. Le spectateur est mis à rude épreuves devant ces faits historiques de la guerre d’Algérie qui ne peuvent que nous émouvoir à travers des personnages relativement touchants. Un film de guerre exceptionnel avec en tête d’affiche Magimel et Dupontel tout simplement remarquables. A ne surtout pas manquer.
Je commence à me faire du souci pour Florent Emilio Siri. Après le magnifique "Nid de guêpes", il m'avait relativement déçu avec "Otage" qui tout en étant un bon polar dégageait déjà moins de folie. Avec "L"ennemi intime", je trouve qu'on est encore un cran en-dessous, tant beaucoup de situations sont ici prévisibles. En outre, je ne crois pas un seul instant à la description de ce jeune chef militaire totalement dépassé par les évènements. Ben dis donc, si c'était ça à l'époque les leaders de la Grande Muette, je comprends que l'on ait foiré quelques guerres (de toute façon : quelle connerie la guerre). Je relève cependant un passage qui m'a fait penser à "Full metal jacket" avec cette fameuse tactique qui consiste à blesser un soldat pour attirer les autres vers lui et la très bonne prestation de Albert Dupontel qui est sans aucun doute le meilleur dans ce film.
Si l'on excepte quelques passages moralisateurs et surtout une fin très cliché, donc forcément décevante, "L'ennemi intime" s'avère être un film de guerre plutôt convaincant, abordant la question de la guerre d'Algérie avec plus de tact que l'exécrable "Indigènes". Le casting est bon. Le très bon travail sur l'image, notamment sur les nuits américaines, est à souligner. Même s'il est loin d'être exempt de défauts, ce film aurait mérité un plus grand succès.
La guerre d'Algérie est l'un des sujets les plus difficiles à aborder en France et le cinéma hexagonal a toujours eu du mal à traiter cette guerre qui pendant longtemps n'a pas dit son nom. Florent Emilio Siri, avec l'aide de Patrick Rotman, a décidé de s'attaquer au sujet mais le résultat est plutôt mitigé. Le problème ne vient pas des acteurs, Magimel et Dupontel sont magistraux tout comme le reste du casting aussi, mais du traitement par le réalisateur de cette guerre si difficile à comprendre. Si la majeure partie du film est crédible et réussit à éviter le manichéisme (l'armée française et le FLN se partageant les torts) certaines scènes et notamment la fin donnent une vision faussée de la présence française en Algérie. Le film caricature ce qu'a véritablement été la torture durant cette guerre et certaines scènes sont invraisemblables. On assiste à des scènes assez exagérées notamment sur le comportement des soldats français qui ne se sont bien sûr pas tous transformer en monstre comme semble vouloir le montrer le film. Enfin la réalisation laisse parfois à désirer, Siri se laissant trop aller à des plans et à des scènes stéréotypés. Un film ambitieux qui sans être mauvais ne se donne malheureusement pas les moyens de devenir un chef-d'oeuvre.
Une bien " belle " surprise pour moi... Un film qui raconte la guerre d' Algérie, un sujet bien peu traiter a mon gout... Des acteurs à la hauteur formès en autres par Benoit Magimel, en lieutenant idéaliste que les atrocités de la guerre vont en faire un bourreau désabusé...face à lui Albert Dupontel, en sergent dans un role impeccable. A voir pour l histoire !
Ah tiens ! Un film de guerre qui ne se déroule pas pendant la seconde guerre mondiale ! Ça change au moins ! Ça permet en tout cas à Florent Emilio Siri (qui a refusé de réaliser Die Hard 4 pour s'occuper de ce projet) de filmer une guerre dans des décors que l'on est peu habitués à voir, de superbes décors naturels, d'ailleurs. La réalisation n'est pas mauvaise, mais elle ne marque pas non plus par une grande originalité. Les paysages sont cependant magnifiquement filmés, et donne un aspect étrange aux propos. Car ici, on n'est pas dans la crasse et la boue des guerres ayant opposé l'Allemagne à la France, on est dans des paysages ensoleillés, malheureusement parfois tâchés de sang... Côté scénario, ce n'est pas non plus beaucoup plus original. La guerre transforme les hommes, oui. Ça on l'avait déjà compris avec pas mal d'autres films. Benoit Magimel et Albert Dupontel s'en sortent cependant bien dans leurs rôles respectifs, mais je n'ai pas plus accroché que ça aux personnages, si bien que leurs états d'âmes m'ont un peu laissé indifférent. D'autres personnages comme le vieil algérien ou le jeune garçon sont bien plus intéressants à mon avis. Mais bon, lassé des films de guerre, je dois admettre que celui-ci m'a fait au moins tenir jusqu'au bout, car il présente des faits ici moins connus, là où d'autres films nous ressassent sans cesse la même histoire.