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    L'Ennemi intime
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    471 critiques spectateurs

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    dougray
    dougray

    239 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2013
    Un film de guerre à la fois spectaculaire et pédagogique qui confirme le talent Florent Emilio-Siri et qui permet, surtout, de mettre un coup de projecteur un peu neuf sur la Guerre d'Algérie, qui reste assez tabou en France. Loin du documentaire austère ou de la leçon de morale pénible, "L'ennemi intime" a, tout d'abord, le bon goût de se rendre abordable pour un large public (qui ne s'est, malheureusement, pas déplacé en masse dans les salles). La mise en scène est une véritable réussite formelle (avec un vrai travail sur les paysages et la photo), parfaitement maîtrisée et étonnamment rythmée (malgré un légère baisse de rythme dans la dernière demi-heure). Plus important encore, les personnages, qu'on craignait caricaturaux ou, au mieux, sans intérêt (comme dans beaucoup trop de film de guerre), sont merveilleusement bien écrits et bénéficient d'un casting sans fausse note. On retrouve ainsi un Benoit Magimel parfait en lieutenant idéaliste qui se laisse bouffer par l'horreur de la guerre (soit le personnage qui sert de référent au public), un Albert Dupontel qui n'en finit plus de bluffer son monde dans ce rôle de sergent désabusé mais également une galerie de seconds rôles surprenants (Aurélien Recoing, Marc Barbé, Mohammed Fellag, Eric Savin...). Mais surtout, “L’ennemi intime” évite le piège du manichéisme en refusant de prendre parti pour l'un ou l'autre camp. Le scénario (signé Patrick Rotman) n'est donc pas un brûlot politique voulant régler ses comptes avec le France des années 50-60 et s'intéresse, au contraire, aux motivations de chacun, expliquant ainsi leurs actes les plus inqualifiables (la barbarie des fellagas n’est pas purement gratuite puisqu'elle doit servir d’exemple pour terrifier ses ennemis ainsi que la population locale, la torture de l'armée française est certes inacceptable mais permet de faire parler les prisonniers) sans pour autant les cautionner puisque le réalisateur n'oublie jamais de montrer les conséquences des actes de chacun des deux camps (les plans d’horreur de villageois assassinés ou de corps calcinés au napalm sont là pour le démontrer). Mais "L'ennemi intime" a surtout le mérite de remettre sur la table la question de la Guerre d'Algérie sans pour autant pointer la responsabilité exclusive de la France dans le conflit qui ne disait pas sans nom... ce qui rend, paradoxalement le film plus polémique, alors qu'il se veut simplement objectif. La démonstration empêche d’ailleurs le réalisateur de se laisser aller au sentimentalisme ou à l'emphase et confère, ainsi, à son film, un ton assez académique (mais le sujet pouvait-il faire l'économie d'un tel écueil ?). "L'ennemi intime" est donc un film utile, sans concession ni démagogie, qui prouve que, même en France, on sait faire des grands films de guerre (y compris sur un sujet aussi tabou que la guerre d’Algérie). Le peu de succès du film en salle risque malheureusement de rendre les producteurs plus frileux à l'avenir sur ce genre de productions...
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    175 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    En adaptant le roman éponyme de Patrick Rotman, Florent-Emilio Siri fait preuve d'une ambition et d'un courage indéniables. Tout d’abord parce qu’il est un des rares cinéastes français à oser le cinéma de genre, sans craindre la comparaison avec ses homologues américains. Une audace déjà payante dans le domaine de l’action, où son “Nid de guêpes”, malgré un échec en salles, surpassait bon nombre de productions venues d’outre-Atlantique, et qu’il réitère aujourd’hui avec le film de guerre, sans se soucier des “Apocalypse Now” et autres “Platoon”, cités à tour de bras dès lors qu’on évoque le genre. Des références imposantes, face auxquelles son “Ennemi intime” n’a assurément pas à rougir, ne serait-ce qu’en terme de mise en scène : composé avec précision, fluide dans ses mouvements de caméra, et magnifié par une photo désaturée, chaque plan est d’une puissance visuelle qui trouve son paroxysme dans les scènes de fusillades, où l’expérience et le talent du réalisateur dans l’action confèrent un fort sens épique à ces moments-clés du récit, pourtant peu nombreux au sein de celui-ci. Car le metteur en scène semble davantage intéressé par les relations entres les soldats, leur rapport au conflit innommable dont ils sont en train de noircir les pages, et, surtout, l’évolution psychologique de Terrien. Débarqué avec son idéalisme et ses principes moraux (“Quand un ordre est moralement inacceptable, il faut le refuser”, clame-t-il), il va, peu-à-peu, perdre pied face à la pression et les horreurs commises par son camp : tortures, bavures, éxécutions sommaires, usage de napalm… Des atrocités que Siri, courageusement, appelle par leur nom, et regarde sans ciller, à travers les yeux d’un Benoît Magimel exceptionnel, anti-héros, aux côtés d’un Albert Dupontel non moins excellent, d’une œuvre aux multiples référrences (Sergio Leone, notamment), violente, dure et poignante, qui nous prend aux tripes et nous touche au cœur.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2012
    On a beaucoup glausé sur la différence de traitement entre le cinéma français vis-à-vis de la Guerre d'Algérie, et le cinéma américain vis-à-vis de la Guerre du Vietnam, insistant sur la rapidité avec laquelle ce dernier avait su exorciser le traumatisme de la défaite. Cette idée très répandue n'est que partiellement vraie, car des cinéastes de la Nouvelle Vague ont abordé très vite les conséquences des "événements" d'Algérie sur la vie de la jeunesse française : "Adieu Philippine" de Jacques Rozier (1960), "Le petit Soldat" de Godard (1960), "Le Combat dans l'Ile" d'Alain Cavalier (1961), "Cléo de 5 à 7" d'Agnès Varda (1962) ou "Les Parapluies de Cherbourg" de Jacques Demy (1964).

    Puis des films ont traité la guerre en Algérie même : "La Bataille d'Alger" de Pontecorvo (1965), "Les Centurions" de Marc Robson, "Avoir vingt ans dans les Aurès" de René Vauthier (1972) et "R.A.S." de Boisset (1973). Ces deux derniers films qui partaient d'une même histoire, celle de la désertion du Sergent Farvelière avec un prisonnier algérien, racontaient tous les deux la traque d'une unité F.L.N. par une section d'appelés, et comment des braves gars se transformaient en tortionnaires.

    L'intrigue de "L'Ennemi intime" est très proche de cette double trame, avec notamment la même manipulation des gradés qui utilisent les atrocités du F.L.N. pour transformer la solidarité des bidasses en désir de vengeance aveugle. Si les scénarios se ressemblent, les traitements sont différents. Florent Emilio Siri a choisi une pellicule 50 ASA pour retrouver le grain de l'époque ; le résultat est pour le moins étrange, beaucoup plus proche de la vidéo (dû à un étalonnage numérique ?), avec une dominante chromatique bleutée assez laide. Plus réussie est son utilisation d'une caméra portée avec un grand angle pour filmer la plongée dans la folie de Terrien, certains plans directement inspirés du western, ou certaines scènes de combat qui évoquent le début de "Il faut sauver le Soldat Ryan", particulièrement dans le travail du son.

    Le scénariste de "L'Ennemi intime", Patrick Rotman, a réalisé un documentaire qui portait le même titre. "J'avais visionné des centaines d'heures d'archives, recueilli des dizaines d'heures de témoignages, et j'étais complètement imprégné par le sujet. Il fallait donc que tout décante pour que le film puisse être ce qu'il est : une pure fiction. J'ai inventé les personnages. Mais presque chaque scène, chaque moment sont nourris par la réalité des détails des histoires que j'ai entendues et recueillies." Cette imprégnation des témoignages et des documents d'époque rend la véracité incontestable ; elle conduit aussi à un défaut commun à beaucoup de films sur la Guerre d'Algérie, comme "Cartouches Gauloises" ou à un degré moindre "La Trahison" : celui de vouloir tout montrer.

    Ce souci didactique rend le récit prévisible, et c'est peut-être là que réside la vraie différence entre l'approche française et celle des réalisateurs américains : ces derniers s'emparent du contexte pour chercher la dimension du mythe, comme Coppola transposant le fleuve Congo de Conrad dans la jungle cambodgienne, ou Kubrick reconstituant l'offensive du Tết dans les docks de Londres, alors que leurs homologues français se limitent au réalisme dans un souci de témoigner, dans la lignée de "La 317° Section".
    Reste un film honorable, qui aura le mérite de faire découvrir à une nouvelle génération cette guerre honteuse qui a laissé tant de traces des deux côtés de la Méditerranée, et un prolongement pédagogique d'"Indigènes", les combattants algériens, qu'ils soient du côté du F.L.N. ou de l'armée ayant été pour beaucoup frères d'armes dans la campagne d'Italie.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Nicolas V
    Nicolas V

    89 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 août 2012
    le film est assez realiste dans sa réalisation et sa mise en scène, les acteurs se donnent avec enthousiasme dans leur roles, ça se voit a l'écran, ainsi nous prenons un grand plaisir a voir dupontel et duhamel réunis dans cette atmosphère violente et noire sur la guerre d'algérie. il est vrai que le scénario n'est pas très recherché, mais dans ce film l'interet réside dans les jeux d'acteurs. quelles attitudes face a une telle barbarie ???
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 avril 2012
    Alors ce film est une claque visuel et en terme de mise en scène c'est incroyable. Car les personnages ont un réel charisme et sont très bien interprétés. Le scénario est bon et montre le réel coté noir de cette guerre. On peut penser à des références comme apocalypse now qu'on retrouve dans la réalisation. Rende la photographie légèrement jaunâtre est bien.. Un très bon film.
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    50 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2007
    Dire que l'Ennemi intime est le Platoon de la guerre d'Algérie est un peu exagéré. Il lui manque une dimension mystique certainement. Mais en avait-il vraiment besoin? Evocation de la guerre d'Algérie, du chaos qui l'accompagne, l'Ennemi Intime est un film important pour le cinéma français et pour la France. C'est un film de divertissement intelligent,qui ne prend pas le spectateur pour un mangeur de popcorn lambda. Le scénario, évidemment, est excellent, malgré une fin un peu décevante. Les interprètes sont au diapason, tous très crédibles. Enfin, la mise en scène a du bon et du mauvais. On sent que Florent Siri préfère filmer les scènes d'action que les longs dialogues et c'est ce qui fait parfois le côté décevant du film. Mais dans l'action, Siri est très fort. La scène de torture avec Magimel reste un moment difficilement oubliable.
    Au final un film important, mais qui ne cherche pas à aller au-delà du déroulement de l'histoire. Un peu dommage pour ça.
    jeromej
    jeromej

    57 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2012
    Magnifique film de guerre, et en plus il est français, cocorico ! Je le mets dans mon top 10 avec apocalyspe now ou platoon, pour le côté : voila comment la guerre transforme les hommes. Car ce n'est pas seulement un film de bataille et d'explosion, mais c'est surtout un film qui traite de la folie qu'engendre la guerre, qu'elle soit politique ou militaire, et de ses conséquences. Et peu importe de quel camp on se place.
    Ninjaw P
    Ninjaw P

    34 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2008
    J'ai trouve ca pas mal malgre ses lacunes, c'est un film vraiment sombre, en dehors du coté historique il est tres axé sur le coté humain face à l'horreur de la guerre, et dans un cadre de torture, genocide, et guerre non avouée, ca colle tres bien. Ca et mes tres grave lacunes historiques. A part ca ben comme souvent dialogues de merdes, repliques inaudibles, trop de personnages initeressants morts completement oublies lors de la retrospective.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juin 2009
    Le sous titre du film "Il n'y a pas pire ennemi que soi-même ..." résume parfaitement la conflictualité intérieure qui s'opère chez les deux anti-héros du film. Doit-on respecter ses valeurs, ses idéaux ? Doit-on obéir aux ordres même s'ils vont à l'encontre de ce à quoi l'on croit? Où est la limite du supportable ? Qu'est ce que'on peut encaisser ? Digérer ? Où est le point de rupture ?
    La dualité de leurs personnalités et la mise en scène rythmée et brutale portent le film vers l'horreur d'une geurre sans nom, enfin révélée!
    Dynastar21
    Dynastar21

    31 abonnés 438 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2011
    Un assez bon film. Il n'y a pas énormément de films sur la guerre d'Algérie il me semble et celui là est plutôt bon. Il montre les horreurs de la guerre et que certains soldats deviennent complètement fous. J'ai trouvé Dupontel plutôt très bon et Magimel assez charismatique mais que ce rôle ne colle pas trop à l'acteur qu'il est. Niveau mise en scène, c'est plutôt pas mal. Il manque des scènes avec un peu plus de puissance ou des scènes peut-être plus épiques si on peut dire ça ... En fait, ce qu'on peut dire c'est que ce film tente de se rapprocher des chefs d'oeuvre comme Platoon ou surtout Voyage au Bout de l'Enfer mais sans jamais y arriver vraiment et à propos de la guerre d'Algérie. Bref, il est quand même à voir et est assez bon.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2009
    Ce film vaut par son traitement sans fard de la violence et des exactions perpétrées par les uns et les autres. On le voit chaque jour, dans tous les coins du monde monde : la barbarie n'est pas le seul fait de nazis mais un phénomène courant dans tous les conflits de la planète, de l'Afrique à la Tchétchénie, de la Palestine à l'Irak, de la Bosnie à l'Argentine.
    On pourra simplement regretter un manque de recul, le réalisateur s'attachant à un petit groupe d'hommes sans jamais élargir son point de vue.
    Redzing
    Redzing

    1 120 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2010
    Une sorte de "Platoon" à la française, avec un officier idéaliste débarquant non pas au Vietnam mais en Algérie. L'évocation de ce conflit d'une manière aussi crue est assez intéressante (et plutôt inédite dans le cinéma français), mais le film en lui-même s'oriente plus vers ses personnages bien dessinés que vers les enjeux politiques (néanmoins présents à l'écran). On regrette en revanche une réalisation un peu clipesque par moment. Pas révolutionnaire mais prenant.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2012
    Contrairement à grand nombre de films sur la guerre d'Algérie, "L' ennemi intime" fait la part belle à l'action. L'émotion et le message politique reste tout de même trés présent ce qui rend le film d'autant plus excellent.
    Roub E.
    Roub E.

    957 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2015
    Florian Emilio Siri signe un brillant film de guerre sur un sujet encore tabou en France aujourd'hui et quasiment jamais évoqué au cinéma: la guerre d Algérie. Déjà cette rareté rend presque ce film nécessaire car il arrive à éviter le manichéisme, ce qu il montre se sont surtout que les premières victimes de ce conflit ont été les populations civiles. Il évoque aussi le sort des soldats français que l on a envoyé de faire tuer pour une guerre dont l issue était au final inévitable. Mais aussi celui des soldats algériens qui ont combattus aux côtés des soldats français pris entre deux feux: considérés comme des traîtres d un côté, pas reconnus de l autre. La torture, sujet là aussi tabou est évoquée sans détour. Dans les deux rôles principaux Benoit Magimel et Albert Dupontel sont brillants, le premier dans le rôle d un idéaliste qui va petit à petit sombrer et se salir les mains dans cette guerre qui ne veut pas dire son nom; Dupontel dans celui d un soldat lucide sur ce qui se passe et qui ne peut plus le supporter. Les scènes de combat sont plutôt bien filmées par Siri qui prouve encore sa maîtrise de l action. En revanche certains seconds rôles auraient mérités d avoir un peu plus de consistance, ce qui en aurait fait à mon avis un très grand film.
    Fritz L
    Fritz L

    184 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2007
    « L’ennemi intime » est un film gonflé. Pas seulement parce qu’il traite de la Guerre d’Algérie, on se souvient par le passé de films nettement plus forts, « La bataille d’Alger » de Gillo Pontecorvo ou « Avoir 20 ans dans les Aurès » de René Vautier. Non si le film est louable, c’est simplement parce qu’il met en scène cette guerre avec beaucoup d’intensité, à la sauce grands studios américains. Cette inspiration suinte de partout, on y retrouve des scènes ou des découpages à la « Platoon », ou encore « Il faut sauver le soldat Ryan », mais jamais dans un esprit copié collé. Dans le même ordre d’idée, le scénario reste passablement conventionnel, le gentil lieutenant idéaliste contre les méchants gradés vieux routiers. Cette trame éculée, abordée l’année passée dans « Mon Colonel » ne doit cependant pas rebuter, car l’entreprise de Florent Emilio Siri va bien au-delà… L’on y sent une certaine ambition respectable et qui au bout du compte est à respecter. L’approche technique pique l’intérêt, une image vert de gris, des scènes extraordinaires (le bombardement au napalm, les reconstitutions des massacres des deux côtés, la chorégraphie impeccable des assauts…) et une musique à la Philippe Sarde du grand Alexandre Desplat demeurent ce qu’il s’est fait de mieux en la matière. On en vient même à oublier les quelques scènes bidon d’hystérie qui viennent contraster avec la pudeur générale voulue par le réalisateur. Quant aux interprètes, Magimel confirme l’intense magnétisme de son jeu, Dupontel, canalisé, est parfait et l’on à plaisir à retrouver un jeune acteur que l’on voit trop peu : Vincent Rottiers. Globalement, « L’ennemi intime » est un bon film de guerre, il en respecte les conventions émotionnelles et mécaniques. Pour une production française, c’est plutôt un exploit.
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