Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 28 mai 2008
Le film d'un point de vue esthétique est remarquable avec sa photographie remarquable et sa lumière parfaite d'un point de vu du scénario aucune surprise un idéaliste qui pète les plombs, des durs à cuire, des trouillards c'est du grand déjà vu Le film exploite son coté psychologique que dans la dernière demi heure remarquable Pendant l'autre partie du film, on nous sert des scènes de guerre à l'américaine dégoulinant de sang et souvent inutiles à l'histoire des personnages c'est trop dommage car ces scènes certes impressionnantes ne servent pas à grand chose à part certaines (Embuscade dans la forêt) Dupontel est parfait en Sergent suicidaire, fatigué et déserteur Benoit Magimel également malgré ce coté exageré dans son jeu par moment dommage ...
Un film coup de poing sur la guerre d'Algérie, j'ai envie de dire enfin !
Ca, c'est du cinéma! A part la durée un peu élevée, je n'ai que des éloges à faire : les images sont sublimes, la réalisation (du réalisateur de "Nid de guêpes") est d'une maîtrise absolue, et le casting est au top (même des acteurs habituellement inégaux comme Benoît Magimel)
Florent Emilio Siri aborde ici un sujet plutôt tabou, celui de la guerre d'Algérie, et il le fait avec une grande efficacité. Il alterne batailles spectaculaires et séquences plus intimistes avec beaucoup de réalisme.
Nouveau film sur l'Algérie, nouvelle déception. Si le message est à chaque fois louable (et même bienvenue), je ne peux que regretter l'échec artistique de ces oeuvres qui ont pourtant leurs fans (nombreux). J'ai mis du temps à rentrer dans le film, à m'intéresser à ce qu'il se passait à l'écran. Dupontel a beau être un bon acteur, j'ai beau apprécier Magimel, rien n'y faisait. Et quand le film commence à peine à décoller, Siri nous assène des effets de style bien lourdaux, qui n'ont rien à faire dans ce genre de projet (sauf si on veut dévier vers Apocalypse Now). La fin, plus réussie (les critiques disent le contraire...) permet d'atténuer légèrement la mauvaise impression d'ensemble laissée après visionage. N'empêche qu'on est loin du grand film de guerre que certains annoncent à grand coup d'étoiles... il fallait mieux regarder le film, messieurs, dames, les étoiles : elles étaient dans le ciel maghrébin, pas à l'écran.
Pendant que certains cinéastes prônent le tabou au lieu de réaliser des films de guerre, certains choisissent de dire la vérité et décident de nous la montrer, quitte à ce que cela ternisse l’image de notre « douce France » ou rappelle de mauvais souvenirs. Après le remarquable Indigènes (2006) de Rachid Bouchareb, c’est au tour de Florent Emilio Siri de filmer la guerre et pas n’importe laquelle, celle qui a confronté les soldats français face au FLN (le Front de Libération Nationale) sur les terres d’une Kabylie ravagée et à l’abandon, entre 1954 & 1962. Après Nid de guêpes (2002) & Otage (2005), Florent Emilio Siri passe à la vitesse supérieur, change de registre et fait appel à deux acteurs forts en gueule : Benoît Magimel & Albert Dupontel, qui interprètent respectivement le lieutenant Terrien, idéaliste et insouciant et le sergent Dougnac, à la fois brutal, cruel et aux méthodes contestables. Ils vont nous faire revivre comme si nous y étions, cette guerre atroce, une véritable folie meurtrière où il y règne une barbarie révoltante (massacre de village entier, torture, etc), une guerre qui aura beaucoup pesé sur le mental de ces soldats (d’où certaines références à Platoon - 1987), des combattants trop jeunes ou inexpérimentés. Deux millions de français y ont été envoyés, vingt-sept mille y ont laissé leur peau et entre trois cent et six cent mille algériens ont péri. Malgré cela, c’est seulement en octobre 1999 que la France a officiellement reconnu qu’il s’agissait d’une « guerre », le terme n’ayant jamais été évoqué auparavant, cela fait froid dans le dos !!!
Trés deçevant. Pourtant avoir Patrick Rotman comme scenariste (un specialiste de la guerre d'algerie), le film ne pouvait que marcher mais le résultat est d'une nullité extrême. Il n'y a pas d'histoire et les quelques personnages du film se cherchent mais en vain. La réalisation manque de réalisme et les dialogues sont pauvres.
Une œuvre qui fait écho au pavé dans la mare lancé par le général Aussaresses en 2001. Afin de fustiger comme il se doit l'usage de la torture par l'armée française lors de la guerre d'Algérie, Florent Siri opte pour une intrigue aussi percutante que faussement naïve : le pacifiste de base est envoyé là-bas et va, malgré lui, prendre le pli. Un peu trop caricatural, mais c'est réalisé avec brio. Les plans sont magnifiques, les scènes de bataille dynamiques, les personnages bien travaillés, la symbolique présente et enfin l'émotion est au rendez-vous. Ce n'est certainement pas la meilleure prestation de Magimel, hélas, mais Dupontel le supplée à merveille. Quelques passages trainent en longueur mais "L'ennemi intime" se laisse bien regarder. Le spectateur n'échappe pas aux lieux communs sur la guerre d'Algérie, type "L'indépendance était inévitable", "Le manque de reconnaissance juridique constitue le terreau de l’insurrection", et patati et patata. Tout cela ne mange pas de pain, certes, mais le message final, très fort, efface toutes ces banalités sans grande originalité.
Si je faisais parti de la rédaction, je le classerais dans LES Fantastiques ! Florent Emilio Siri signe son emprunte enfin fidèle à ses sentiments de guerre. Il ne faudra pas bien longtemps dans "l'ennemi intime" pour que ce regard porté sur la guerre d'Algérie devienne enfin le notre en quelques secondes. 27 000 regardent encore, du ciel, comme les ombres des cocasseries humaines et robotiques en territoire "ennemi". On a soif ! On veut voir ce film ! C'est votre envie, détrompez la, vous allez sortir vos tripes pendant qu'elles s'étripent et se tordent en dedans. Mes mains se crispent, les yeux se figent et sans prendre la moindre respiration j'écris la conscience de notre nation ruminant: rumine. Je ne vois aucun acteur dans ce film, sauf des soldats et des pantins élevés, dressés dans un tissus de poésie où seul l'Homme si perd, comme un mouton sur un chant de mines.
Notre identifiant, Benoît Magimel (Lieutenant) parcours les sentiers de la perdition tandis que l'Histoire poursuit son cours. Nous nous identifions, non sans retours d'émotions, d'incompréhensions, de tensions ou d'indignations quant à ce regard porté face à ses soldats, ses hommes de guerre déchus dans ces champs, fait d'absurdités poétique. Épiées joliment par notre réalisateur afin de créer l'esthétisme tant rêvé du politiquement correcte. Albert Dupontel poignarde les images fortes, les ralentit et les-crie... Comme un scénariste poli, comme un Caméléon Bonaparte il rempli sa mission de grade, dégradée, dégradante. "L'ennemi Intime" est je pense l'un des plus grand film de guerre de l'Histoire planète-terre. Du commencement au terminus...rectus...on se prend des balles de poésie, des absurdités en pleine poitrine et les ouïes des yeux pleurent pendant que le cœur s'arrête, on ne saura d'ailleurs jamais pourquoi. La Guerre c'est ça, c'était ça la guerre d'Algérie. Je dirais même que "l'ennemi intime" est par exemple l'une des meilleures définitions exotiques et savoureuses que peut donner l'homme conscient. Un bijou Français Messieurs-Dames les jurés! A vous de juger, de regarder, de regarder encore et puis d'être troublé par l'œil de guerre qui ne regarde et cadre personne...Résonnez !
Superbe film de Florent Siri sur le conflit honteux de la France qui a eu bien du mal à faire son mea culpa d’un entêtement qui l’a fait rater le virage de la décolonisation. Magimel et Dupontel représentent les deux faces opposées du commandement de l’époque au sein de l’armée française objet de toutes les controverses. D’un côté le jeune appelé gradé qui entend mettre ses valeurs au service d’une cause qu’il croît juste : Rendre plus humain le commandement et adoucir le sort fait aux populations locales. Pari difficile car il est souvent mal aisé d’être à la fois dedans et dehors. Magimel l’apprendra douloureusement. De l’autre le sous-officier rompu à toutes les chausse-trappes de la guerre colonialiste après avoir traîné ses guêtres en Indochine. L’idéalisme bourgeois face au pragmatisme sorti du rang. C’est ces deux façons de vivre et de faire la guerre que nous décrit Florent Siri dans un film virtuose qui vaut aussi pour ses partis pris esthétiques. Le choix des couleurs donne une ambiance particulière aux montagnes de l’Atlas baignant le récit dans une irréalité qui nous fait penser que cette horrible chose qu’est la guerre rend tout différent, des hommes aux paysages. La leçon du film est que l’idéalisme peut avoir des conséquences bien pire qu’une brutalité maîtrisée qui peut paraître de prime abord comme plus primaire. La guerre est malheureusement une affaire de spécialistes qui doit être menée par des spécialistes. La fin du film résume assez bien ce propos car celui qui rend les armes n’est pas celui qu’on croit. Du grand art. Un film qui fera date aux côtés des désormais célèbres « Avoir vingt ans dans les Aurès » et autres « 317ème section ».
Ce film est sans équivoque, les « événements » d'Algérie étaient une guerre. D'abord une lutte fratricide entre Algériens, doublé d'une lutte coloniale pour garder ce dernier morceau d'empire considéré comme une région française à part entière par le gouvernement de l'époque. La bêtise de la situation est à son paroxysme lorsque l'on se rend compte que les soldats des deux camps avaient jadis combattus ensemble contre l'Allemagne nazie. Les faits sont présentés avec une totale impartialité (autant que je puisse en juger) et on comprend parfaitement les enjeux de l'époque. Ce film éclaire d'une lumière crue cette période sombre de notre histoire contemporaine, mais il ne se réduit pas à un message politique : Il s'agit bien d'un pur film d'action dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde. Les scènes de guerre sont très réalistes et valent largement celles des films Américains, le suspense est bien présent et on s'identifie facilement aux soldats des deux camps, ce qui est troublant. L’Algérie est tantôt magnifique, tantôt inquiétante mais ne laisse jamais indifférent. Dernier point, les acteurs sont parfaits. B. Magimel et A. Dupontel nous offrent une interprétation incroyable et déchirante de sincérité, on y croit vraiment ! Bravo M. Florent Emilio SIRI pour cette belle leçon d'histoire.
Quelle déception.Certaines critiques ont évoqué PLATOON alors que ce film n'existe que pour deux ou trois scènes d'action.Ici il n'y a aucune psychologie,on nous montre des gens comme tout le monde faisant la guerre.Le plus grave ici c'est que le propos donne l'impression que la torture se justifie presque tellement tout est insoutenable.Bref rien de bien intéressant,on devine toutes les scènes à venir,les dialogues sont affligeants et les acteurs dépassés(excepté DUPONTEL).
La guerre d'Algérie en France, même un demi-siècle plus tard, c'est tabou. Ok. De ce point de vue, on ne peut que saluer la démarche de Florent Siri, visiblement enclin à mener à terme un ambitieux projet rattaché aux "événements". Seulement voilà, au niveau des remarques positives, ça s'arrête là. La présentation de faits très discutés encore aujourd'hui est partiale (trop) et malhonnête dans la mesure où le réalisateur prône lâchement une neutralité de laquelle on s'éloignera très vite, en témoigne un petit texte introductif très indulgent à l'égard de l'action du FLN. A part ça ? Une succession de scènes de guerre peu convaincantes, des acteurs à côté de la plaque (Dupontel, dans quel merdier es-tu une fois de plus allé te fourrer ?), une psychologie à deux balles et un ensemble destiné à une projection du Dimanche soir sur les grandes chaînes hertziennes. Un téléfilm honnête, pas du cinéma. Allez ouste, virez-moi ça !
De ce réalisateur, je n'avais vu que Nid de guêpes, d'une nullité absolue. Il faut pourtant reconnaître que cet "Ennemi intime" est une réussite totale ; n'en déplaise aux critiques d'opérette qui l'ont conspué d'une manière honteuse. Chapeau bas à Dupontel, impeccable et à Magimel, à qui il arrive d'être excellent acteur. Platoon à la française ou pas, il est indispensable aux jeunes générations de connaître cette descente aux enfers des "évènements" d'Algérie afin de se rendre compte de l'absurdité criminelle de notre politique de l'époque et de sa rémanence actuelle.
Surfait, surjoué, surdramatisé, Siri échoue sur tous les fronts en voulant faire son chef d'oeuvre. L'histouire ne tient pas debout, et d'ailleurs on s'en fout assez rapidement. Répétitif et lassant, ou l'oublie deux jours après sa vision et on s'en porte pas plus mal. Raté.