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Jérôme H
171 abonnés
2 295 critiques
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4,0
Publiée le 22 mai 2008
Etant fan d'Yvan Attal, j'avoue que ce rôle lui va à merveille et que l'histoire de manipulation et de prise de conscience apporte énormément de bien à ce film. Quelques leçons de morales et de dénonciation de surcroit permettent de rendre ce film un peu plus engagé que prévus.
Yvan Attal porte cette fable politique avec brio et porte le costume d'un candidat idéal. Malheureusement, les dénonciations du système politique voire parfois au delà sont beaucoup trop timides et trop limitées, ce film n'ose pas assez et demeure au final très quelconque. Le tout dans un rythme d'une lenteur inacceptable, chère au "cinéma d'auteur" français mais indigente. Dommage.
Mon dieu que c'est lent... Pas le moindre rythme, tout est tellement lisse et tellement mou ! Ce n'est pas très bien filmé, ni excellement joué malgré la tripoté de comédiens "de l'académie française"... Quant aux décors, si le chateau est bien joli (Rentilly), le plateau du débat télé, si attendu, entre les deux candidats est... minimaliste (deux tables, deux chaises, un rideau gris: la télé de 1960 !). Bref, ce n'est jamais crédible. Du coup, je me suis piqué quelques petits roupillons entre certaines scènes !
Dans ce film, il est difficile de comprendre où Niels Arestrup a voulu en venir. En effet, il passe le film à envoyer des signes contradictoires : il cherche par tous les moyens à détacher son histoire de la réalité (on ne sait pas de quelle élection il s'agit, ni dans quel pays,...) pour en faire un conte politique métaphorique, mais dans le même temps, il parsème le scénario de détails qui nous rappellent nécessairement certains évènements marquants de notre vie politique récente (un enjeu de la campagne est de savoir s'il faudra ou non participer à une guerre imminente). Dès lors, par manque d'ambition et de rigueur, le film prend une dimension totalement anecdotique, pas désagréable mais relativement insatisfaisante. De plus, bien que le film soit court, on a parfois l'impression que l'argument est un peu mince et que Niels Arestrup rallonge artificiellement certaines scènes pour tenir 1h30. C'est dommage car les acteurs sont bons (Yvan Attal est assez convaincant en candidat malgré lui) et la réalisation par instants talentueuse (notamment les jeux d'ombre et lumière).
Niels Arestrup est un géant ! Un de ces grands acteurs qui manquent cruellement au cinéma français, une grande gueule dans la lignée d'un Brando (en celà, la première apparition du personnage est très marquée de l'empreinte de Vito Corleone), mais ça on le savait déjà, depuis son rôle du père de Romain Duris dans De Battre Mon Coeur S'est Arrêté.
Son premier film en tant que réalisateur apparaît, lui, comme assez fragile, même si soutenu par le scénario et le jeu des acteurs (mention spéciale au génialissime Cyril Couton, découvert dans Entre Adultes, de Stéphane Brizé), Yvan Attal trouvant là une performance à la hauteur de celui des Patriotes (Eric Rochant). En simple marionette, dépassée par les évenements, d'une "mise en scène" plus large, il figure à lui seule la transparence d'UN candidat quelconque. Son humanité et ses démons intérieurs n'en sont que plus forts.
Mais celà ne permet pas de faire un grand film, même si l'on sent la volonté du réalisateur de ne pas être séduit par les sirènes très loachiennes du "pseudo-cinema engagé car dénonciateur". La mise en scène n'est pas à la hauteur, ne sachant pas véritablement à quelle ligne se conduire : entre réalisme et théâtralité, le film oscille entre deux eaux et deux réalisations (des passages caméra à l'épaule sont en parallèle à une utilisation massive de la steadycam), ne pouvant pas dégager la force et l'intensité adéquates.
Le seul leitmotiv du film réside dans la théorie du complot, ce qui est vraiment assez maigre car banalisé à l'heure actuelle et servi à toutes les sauces. Dans ce domaine du drame politique, celui des rumeurs de couloirs, des complots ourdis par les plus proches conseillers des hommes politiques, confronté à leur destin, il est indéniable qu'une série comme 24 est tout bonnement la reine du genre, intense et choquant.
D'une extrême lenteur, frisant la longueur exténuante, Niels Arestrup nous captive lentement pour ne plus nous lacher jusqu'à la fin. Yvan Attal, super acteur de génie, nous régal de son talent. L'histoire, à quelques jours des élections nous donne à voir nos candidats/candidates d'une vision moins naïves.
Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans ce film, je l'ai apprécié de plus en plus ensuite. Yvan Attal ne semble pas très crédible en candidat encore en lice pour un second tour de présidentielle mais ce n'est pas important tellement le fond de l'histoire et l'ambiance l'emportent. De plus, le final est savoureux et fait réfléchir. Enfin, LCP qui diffusait ce film l'a fait suivre d'un débat fort intéressant.
Rare sont les cinéastes français a avoir euent le culot d'essayer le genre politique au cinéma. Et surtout lorsqu'on approche d'une élection présidentielle ! Et ce sera pour sa première réalisation (bravo à lui), le comédien Niels Arestrup qui s'y mouillera. Même s'il ne se mouillera pas trop, il aura réussit à instaurer une atmosphère suffoquante et sombre pour une fiction politique intéressante et humaine. Réaliste ou pas, le film provoquera le débat. Car c'est en celà, la véritable face de la politique.
C'est trop droit, trop académique, trop lisse. Pourtant le choix d'un seul lieu est judicieux mais l'ensemble transpire la facilité. Peut être parce qu'aucun parti n'est pris. Toujours est-il que même Yvan Attal n'est pas très convainquant.
4 568 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 19 octobre 2021
Il y a pas mal de bonnes idées dans ce film comme le candidat acculé face à ses conseiller ou comme celui désigné à la place d'un autre l'homme providentiel mais pas tant que ça mais qui reste lucide malgré la pression. Du coup le huis clos avec les conseillers tournent un peu court on aurait aimé avoir plus de regards avec le public la notion d'outsider qui peut provoquer un succès important ou le débat qui n'est pas très animé. Reste Niels Arestrup en grand superviseur qui est bien dans son rôle et Yvan Attal restant convaincant. Mais c'est vraiment dommage car comme spectateur on aurait aimé beaucoup plus...
On ne se mouille pas beaucoup dans ce film de Niels Arestrup où les hommes politiques sont montrés comme de vrais mafieux et où tout est gangréné par l'argent. L'analyse est loin d'être puissante et se sert de manière opportuniste de l'actuelle campagne pour se donner un relief que le film n'a pas. Pour autant, l'ensemble n'est pas catastrophique, juste vain et creux. Le cinéaste arrive à créer une atmosphère lourde et oppressante, mais il ne finit par rien dénoncer du tout. Enfonçant des portes ouvertes, il nous donne juste à voir des coulisses que l'on ignore même pas. Yvan Attal ne fait pas franchement le poids, même si c'est ce que voulait montrer le cinéaste. Ce thriller politique se rattrape un peu avec le débat final, mais le reste est vraiment ennuyeux.
Un film d'un réel intérêt quant à sa volonté de montrer les réactions d'un candidat politique et de son équipe de campagne à la veille d'un rendez vous crucial. Pourtant, Le Candidat ne convainct au final qu'a moitié. Faute peut être à un ensemble un peu lent, on a du mal à pouvoir s'identifier ou s'attacher à qui que ce soit dans ce milieu de requins. Et malgré une bonne interprétation de toutes parts, c'est ulégèrement frustré que l'on ressort de la salle de cinéma, bien que convaincu d'avoir vu un film des plus honorables. Sentiment mitigé.
Un film prenant et passionnant, bien qu'un peu lent. Des scènes fortes, portés par un Yvan Attal particulièrement bon. Les dessous d'un événement politique majeur montrés dans toute leur violence, et sans trop en faire non plus. Un suspens s'instaure assez vite. Intrigue bien ficelée, film bien mené. On y croit.
une seule et unique étoile pour ce film que j'ai trouvé froid et hostile. la mise en scène est très sobre (surtout le plateau TV). Le candidat, Michel Dedieu, se présente aux éléctions présidentielles, cette situation devrait le poussé à l'extérieur. Tout au contraire, il reste terré dans sa (très) grande maison, afin de se préparer au débat télévisé. C'est petit dans un monde de grand (comme le montre le plan dans l'allée entouré d'arbres). La fin,cependant, est plutôt réussi, puisqu'après avoir eu tant de doutes, le candidat gagne en réputation grâce à sa jugeotte. Une énigme reste, le coup de feu (??).