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    Le Candidat
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    didbail
    didbail

    29 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2008
    Le candidat est un film intéressant qui dévoile les coulisses d'une élection présidentielle et au-delà les pratiques politiques. Rien de révolutionnaire dans tout cela. Nous connaissons tous les manoeuvres plus ou moins tordues, les coups bas, les mensonges des Mitterrand, Chirac ou Sarkozy.
    Nous avons vu comment Sarkozy a écarté de l'UMP les chiraquiens-Villepinistes, quelle guerre cruelle et pitoyable se livrent les socialistes pour prendre la tête d'un parti qu'ils sont en train de détruire.
    Il n'empêche que Niels Arestrup réussit bien à montrer que ces candidats ne sont que des hommes, qu'ils n'ont rien de plus que nous si ce n'est une ambition débordante. Mon plus gros bémol vient de l'interprétation : les 2 candidats n'ont pas l'étoffe, le charisme, la vigueur qu'on attendrait d'un candidat à la présidentielle.
    criston
    criston

    19 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2008
    A quel parti le candidat évoqué appartient-il ? Penche-t-il plutôt à droite ou à gauche ? Le comédien Niels Arestrup, qui réalise ici son premier long-métrage, reste volontairement flou. Il peut ainsi se concentrer sur son véritable sujet : les arcanes de la politique, ses petites magouilles et ses grandes trahisons.

    L’action se déroule entre les deux tours de l’élection présidentielle. Michel Dedieu, qui a dû remplacer au pied levé le candidat de son parti, organise un week-end de travail. Il souhaite modifier sa mauvaise image auprès des médias et de l’opinion, et préparer le débat télévisé qui l’opposera à son adversaire. Mais le doute s’empare de lui. Doit-il, comme le suggère son équipe, trahir ses convictions le temps d’une photo, afin de séduire une certaine « catégorie de population » ? Le monde politique que dépeint le réalisateur ressemble à celui du théatre, où l’on vit dans l’obsession de plaire.

    Yvan Attal incarne à la perfection ce candidat, bientôt conscient de n’être qu’un pantin sacrifié et manipulé par des équipiers persuadés de son échec. La mise en scène, élégante et dépouillée, accentue la réussite de ce film troublant et captivant.
    Akamaru
    Akamaru

    3 075 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 avril 2008
    Une réflexion sur le pouvoir assez peu passionnante,car bloquée dans la tiédeur."Le candidat"ne prend pas parti justement.Pas totalement un film politique,ni un thriller.Il s'intéresse plutot aux coulisses d'un candidat à la présidentielle.Au début crédule et fantoche,il finit par retourner la trahison de son propre camp à son avantage.Yvan Attal,avec son mélange de fragilité et d'assurance apparait bien crédible.Seulement,la mise en scène trop ascétique peine à faire montrer la tension,ce qui serait quand mème le but.De plus,les politiciens semblent trop peu crédibles,pour ètre réels.Niels Arestrup,dans un second role est presque plus convaincant qu'à la réalisation un peu trop théatrale(là d'ou il vient justement).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 avril 2007
    Extrèmement bien écrit et représentatif de l'univers politique. Les acteurs sont excellents, l'intrigue aussi. Vraiment tout y est. Rien à dire.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2007
    Enfin les cuisines nauséabondes et cachées de la politique, filmées avec force et subtilité. Point de clichés mais une interrogation intelligente sur l'homme et l'engagement politique. Dialogues excellents, rythme de thriller, un parfait cocktail de divertissement et de reflexion d'actualité. Bravo à Niels Arestrup. Un des meilleurs film du genre depuis le cultissime "Tempête à Washington" d'Otto Preminger.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 avril 2007
    L’idée de scénario est intéressante, et il y a un bon suspense. Mais le rythme est lent, les personnages sont insipides. L’ensemble est très très moyen.
    Philippe
    Philippe

    3 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mars 2009
    Mou, lent, filmé et joué au ralenti, le film n'apporte rien de motivant.
    Et ce n'est pas son sujet, certes rare mais finalement assez peu intéressant, qui relèvera le tout.
    L'aspect fictif de l'histoire ne fait que rajouter a ce sentiment de désintéressement.
    Et sauf un final sympathique qui sauve du regret d'avoir perdu 1h35, on se ne passionne pas vraiment pour les personnages.
    A éviter absolument si vous ne vous intéressez pas un minimum a la politique.
    caro18
    caro18

    171 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 février 2011
    Voilà un film profondement ennuyeux sur les manipulations politiques.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 avril 2007
    ce film illustre bien l'adage "l'enfer est pavé de bonnes intentions" : une bonne intention, limite naive, nous conduit finalement au cardiogramme plat du cinéma. les seconds roles ne sont pas du tout aboutis, on s'ennuie.
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2013
    Difficile de croire que les derniers jours précédant un 2ème tour d'une élection présidentielle soient aussi ternes, aussi mous. L'histoire du coup fourré mené par un chef de parti vers son candidat est intéressante mais la façon de la traiter n'est pas convaincante.
    Fabien S.
    Fabien S.

    542 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Niels Arestrup tombe dans beaucoup de maladresses et de facilités scénaristiques malgré la présence d'Yvan Attal . Un film beaucoup trop politisé .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 juillet 2011
    Au début du film l'histoire et les personnages ne sont pas mis en place efficacement et le film flotte un long moment. Quand enfin le scénario prend forme il est trop tard hélas pour donner à l'ensemble une épaisseur satisfaisante.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2012
    Que les afficionados de la campagne électorale ne se fassent pas d'illusions : on est bien loin de Ségo et Sarko. Déjà, les indices nationaux sont brouillés : pas de drapeaux, pas de lieux identifiables, et si on distingue sur les plaques d'immatriculation un drapeau européen, la numérotation n'est pas française. Ensuite, parce qu'on n'a pas l'impression d'être dans les coulisses du 282 ou de la rue d'Enghien, mais plutôt dans celles du QG de VGE ou de Raymond Barre (D'ailleurs, Niels Arestrup a reconnu s'être inspiré d'un passage du documentaire de Raymond Depardon conscaré à Giscard "1974, une partie de campagne").

    En effet, on retrouve le candidat là où on avait laissé le président il y a vingt ans dans "Le Bon plaisir", dans un château (le sien, pas un palais de la République). Même lambris, et même représentation de la politique, faite de magouilles et de coups tordus. Là, on n'est plus chez Francis Girod, mais chez le Boisset de "Le Juge Fayard" ou le Pierre Granier-Deferre de "Adieu Poulet", avec un Candide propulsé en avant pour ne pas avoir à assumer la participation du pays à une coalition menée par les Etats-Unis, et pour permettre au parti de "passer son tour". Alors, après tout, on pourra me rétorquer que des éléphants oeuvrant pour la défaite du candidat de leur parti, ce n'est pas tant que ça de la politique fiction, et qu'il n'y a peut-être même pas besoin de remonter aux manoeuvres de Giscard pour assurer la défaite du référendum de 1969 ou celles de Chirac et de Pasqua pour battre le même Giscard en 1981 pour en trouver des exemples. Certes. Mais le plus gênant est la naïveté du scénario, l'absence totale de nuances tant dans l'élaboration de l'intrigue, que dans la caractérisation des personnages, ou, plus grave pour un acteur-réalisateur, dans le jeu des comédiens.

    Certaines scènes du début, comme le premier dîner avec les différents conseillers, sont atterrantes de ce point de vue. Le conseiller en communication est odieux même quand il fait l'amour, l'experte de l'audiovisuel joue l'effroi avec autant de naturel que Lilian Gish, et l'épouse dépressive semble sortir d'une troupe de théâtre amateur spécialisée dans Tennessee Williams. J'avais entendu Yvan Attal expliquer que la minute de silence que s'autorise Michel Dedieu lors du débat était un plaidoyer pour la réhabilitation du temps de la réflexion, une dénonciation de la conception clipesque de la communication politique aujourd'hui. J'avais trouvé l'idée percutante ; hélas, le résultat à l'écran ne porte pas du tout ce message.

    Yvan Attal a expliqué que pour préparer le rôle, il avait rencontré François Hollande, et cela se sent : son candidat ressemble à la marionnette de ce dernier aux Guignols. Insupportablement apathique et hésitant, ce candidat semble n'avoir aucune idée, aucun programme, si ce n'est une vague réminiscence du sens mendèsiste de la morale en politique. C'est un personnage à la Capra, aussi désuet en ces temps d'élection que Mr Smith à Washington.

    Mais le plus gênant dans ce film est sans doute le propos implicite : tous les politiciens sont pourris, et les oppositions publiques des grands partis ne sont là que pour camoufler la réalité de petits arrangements de la real politique. Cela fait dangeureusement écho au discours lepéniste de dénonciation du "système" ou de "la bande des quatre" ; ce n'était certainement pas le propos de Niels Arestrup (il a dit : "Cette histoire aurait pu se passer dans le cadre d'une administration, dans l'organigramme d'un grand magasin (...) d'une certaine façon j'aimerais qu'on puisse abstraire le film du politique, et le voir davantage comme une métaphore."), mais ce réquisitoire involontaire contre les "tous pourris" est passablement mal venu à une semaine d'un premier tour qui peut nous réserver d'aussi mauvaises surprises qu'il y a cinq ans.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    33 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    Dans son domaine à la campagne, entre les deux tours de l'élection présidentielle, le candidat donné battu prépare avec son staff de communicants le grand oral télévisuel face à son rival. Michel Dedieu passe pour un type sans charisme ni convictions, il est d'ailleurs le second choix de son parti après le retrait du candidat officiel.
    C'est un vrai beau rôle pour Yvan Attal, convaincant de bout en bout dans un emploi éminemment "casse-gueule". C'est aussi un film parfaitement maîtrisé par Niels Arestrup, impeccable devant comme derrière la caméra. Dans l'intimité du candidat et de l'élection présidentielle, l'élection suprême, Arestrup évoque l'arrière-cuisine politique avec le réalisme que lui confèrent sur la forme une parfaite direction d'acteurs et, sur le fond, des arguments dépourvus de poujadisme ou d'esprit de caricature. Cette façon de démythification n'est pas en soi une révélation mais elle fait la démonstration rigoureuse que le possible président est un pion entre les mains d'énarques arrogants et, surtout, un pion manipulé par le grand capitalisme, incarné ici par un Niels Arestrup cynique et détestable comme il sait l'être, gourou supposé du CAC 40, faiseur et défaiseur occultes de président.
    Au-delà du ballet de limousines, de costards-cravates et gardes du corps qui valident un décor habile et authentique, le film est habité par une atmosphère particulière et impressionnante, mélange de gravité et de suspens indéfini, sans doute liés à la personnalité ombrageuse et taciturne du candidat. Qui est Dedieu? Une coquille vide? On peut en douter lorsqu'à mi-film, initiant le second souffle du scénario, le candidat décide de rompre avec ses conseillers et avec la démagogie d'usage. Téméraire, Dedieu entend jouer la transparence et la sincérité. Sa mutation reste rigoureuse, sans candeur ni populisme.
    Un film très prenant.
    7eme critique
    7eme critique

    527 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2015
    Alors qu'il excelle dans son métier de comédien, Niels Arestrup tente la réalisation avec ce premier long-métrage. Malheureusement, ce dernier nous prouve que de grandes capacités d'acteur ne sont pas suffisantes pour surprendre dans le travail de metteur en scène. "Le candidat" s'annonce pourtant prometteur dans sa découverte ! Alléché par la présence d'un fameux débat et d'une succulente immersion en milieu politique (non loin des magouilles), le spectateur se laisse prendre au jeu, et suit avec passion l'évolution de ce candidat aux élections présidentielles. Mais, tout comme le déballage d'une surprise décevante, l'absence d'un réel débat pour la présence d'un dénouement simple et surréaliste, flinguera tout l'intérêt du projet en moins d'une minute. Tout comme l'absence de mots et de réactions aux moment opportuns, Niels Arestrup nous déçoit (surtout après avoir déguster cette excellent première partie) en se facilitant grandement la tache, au point de noyer l'entière crédibilité de l'histoire. On attendra donc en vain, la confrontation percutante aux dialogues finement étudiés, à laquelle on espérait vivement se confronter, au profit d'une intrigue dont on se serait bien passé, surtout sous cette forme qui sonne bien trop facile. Ce qui démarrait pourtant tellement bien, laissera place à la déception !
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