Ce court métrage est assez surprenant. On y voit un jeune homme qui vient de finir ses études et qui reste chez lui. On pourrait se demander si d'ailleurs il n'a pas passé avec brio une maîtise de Nonchalence option Provocation. Pour s'occuper il écrit des paroles de hip-hop qu'il pose sur la musique qu'un copain lui compose. Les scènes de chant sont astucieusement filmées et l'écoute de ce flow en portugais est un bonheur qui n'est pas à notre portée tous les jours. Puis à la venue d'une de ses copines, l'univers du film bascule : on passe de son appartement à un univers décalé et quasi virtuel. Celà se passe dans une salle ou tout est asceptisé, disposé au milimètre, comme ces salles de musée d'aret moderne. Là se tient une fête aux codes non conventionnels. Même si a première vue, on ne comprend pas toute la symbolique de ce film court, en le regardant on est captivé par ces peronnages et ces décors. Une grande liberté se dégage de ce court-métrage, qui a entre autre remporté le prix du public et du jury à l'excellent festival Entrevues de Belfort en 2006. Dans ce film on peut par ailleurs retrouver des plans qui ne sont pas sans rappeler La Nouvelle Vague...