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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 février 2008
Un sujet sensible traité avec une grande finesse & justesse, avec une interprétation attendrissante de cette grand mère au destin brisé . Marianne Faithfull est pleine de pudeur et nous donne une grande leçon d'humilité et de courage sans tomber dans le "pathétique".La seule chose qui m'a géné; la musique est répétitive.
le réalisateur se repose sur une musique et un casting, et oublie de donner du rythme par moment. des scènes droles, un peu d'émotion, mais le film ne décolle jamais. dommage. regardable, sans plus.
quelle merveille! Que de finesse, d'humanité, de douceur. J'aurais aimé que cela dure plus encore! marianne faithfull est spendide, elle a un jeu d'une force poingante, d'une sobriété délicate et d'une humanité envoutante.
Film très original et très touchant. Ca change du cinéma spectacle avec tous ses effets. J'ai vraiment passé un très bon moment. Et ce film m'a marqué assez profondément!
Marianne Faithfull, je me souviens d'elle lorsqu'elle était l'égérie des Stones dans les années 70, de sa voix rauque (and roll ?) de "Broken English". J'ai certes pris un coup de vieux en la retrouvant dans le rôle de la mamie courage qui n'hésite pas à vendre sa maison et à devenir a "men wanker" dans Soho pour sauver son p'tit fils, victime comme des millions d'anglais de la destruction systématique d'un système de santé qui était exemplaire avant le passage d'une autre Maggy, Thatcher celle-là. Un scénario bien ficelé, des acteurs excellents, des dialogues subtils et "so british". Une recommandation, à ce propos: même si on n'est pas parfaitement bilingue et qu'on doive lire les sous-titres, IL FAUT VOIR CE FILM EN V.O. Quant à la bande son, un pur régal. Il faut dire que j'ai l'âge de Maggy/Irina. A la fin du film, alors que je restais scotchée à mon siège, je me suis posée la question :"si à l'instar du système anglais, notre modèle social était réduit à néant, aurais-tu comme Maggy le courage de pousser la porte d'une obscure officine du sexe de Pigalle ou d'ailleurs et de mettre ta "paume" à la disposition de la misère sexuelle ambiante pour sauver tes enfants?" Voilà du cinéma comme je l'aime : on sort de la salle en continuant l'histoire et en se l'appropriant pour qu'elle ne meure pas. A voir et revoir
Selon le réalisateur, la fin justifie les moyens, ce qui est hautement contestable. Mais surtout, le propos est d'une lourdeur et d'un scabreux rarement vus dans un film qui, par ailleurs, affiche des prétentions. La scène de la grand-mère qui, par "nécessité" masturbe les hommes dans un sex-shop est proprement insupportable. A supposer qu'on ait vraiment voulu raconter une histoire pareille, il y avait des moyens plus élégants...les anglais parlent d'"understatement"...
Irina Palm de Sam Garbarski raconte l'histoire d'une grand mére dont le petit fils est en train de mourrir, certes il existe un traitement mais celui ci ne se pratique qu'en Australie, il fuat donc de l'argent. Désemparée par ce manque d'argent, Maggie erre dans la rue et va finir par se faire embaucher dans un " sexy world " en tant qu'hotesse. Un scénario des plus original puisqu'il se passe dans une boite de strip tease et les plans qu'on verrait dans la plupart des films là ne sont pas présents. Les images sont assez soft et à aucun moment on ne vire dans le pornographqiue. Excellente Marianne Faithfull qui à mon sens s'embellit tout au long du film. La force de ce film vient du fait que tout passe par le visage de Maggie, en effet pour savoir ce qu'il se passe c'est son visage, ses expressions qui sont scrutées. A travers ce fim, on remarque aussi le parcours d'une femme de 50 ans dans le monde du sexe qui arrive à grimper les echellons et qui gagnera énormement. De plus, dans ce film on alterne entre le tragique et les moments trés émouvants ( quand Maggie et sa belle fille se parle ) et des moments trés drole avec l'annonce de son métier à ses amies. On s'attache dans ce film à Maggie, mais aussi à son patron Miki Manojlovic qui finit par la voir de facon humaine et est curieux de oir une face tellement agée dans ce monde érotique. Affiche bien faite et titre trés bien aussi. Seul bémol : les transitions sont parfois trop violentes. Mais à voir absolument.
Une réalisation insuffisante laissant surtout apparaitre le sentimentalisme du propos. Marianne Faithfull, excellente, ne pouvait rattraper ce travers à elle seule.
Quelques longueurs mais le jeu de Marianne Faithfull est plus que bon, elle nous fait bien ressentir le dilemne dans lequel cette grand-mère est plongée, troublant !
Certains films laissent une marque par une qualité de mise en scène ou technique extraordinaire, d’autres s’apprécient aussi par un trait de génie que diffuse une interprétation inoubliable. C’est le cas ici grâce à Marianne Faithfull. Car bien plus qu’un sujet fort et scabreux, bien plus qu’une réalisation subtile et pudique, qu’une lumière et un musique qui habillent au mieux chaque scène, c’est bien le jeu de cette ex égérie de la pop rock qui porte cette œuvre vers l’état de grâce. Pas de voyeurisme malsain, Irina Palm est le destin d’une femme brisée qui en touchant les bas-fonds va « revivre » ou vivre. Sa déchéance sera sa rédemption, ses fêlures d’âme laissant place peu à peu à une personnalité qui assume une liberté, une personnalité. On pourrait reprocher à Sam Garbarski ce paradoxe du propos et même s’en offusquer. Cela s’avèrerait exact s’il ne filmait son héroïne avec autant de sensibilité et de sincérité, nous délivrant un vrai message d’espoir. Son Irina Palm est un ange déchu, certes, mais ô combien courageuse et attendrissante.
Ce film évite tous les pièges. Marianne Faithfull y est géniale, son personnage de femme qui s'égare dans un univers sordide pour sauver son petit-fils est interprèté avec justesse et pudeur. Les thèmes du film auraient pu lui donner un ton lourd et sulfureux, il n'en est rien, Irina Palm est une oeuvre humaniste et d'une grande tendresse.
Tout est là! L'amour, l'humour, l'indécence, l'esprit de village, l'émotion, la pitié… le tout magnifiquement interprété par cette femme intense et attachante. Une caméra qui arrache la vérité de ses personnages et de cette histoire triste et humaine à la fois. Cependant, une touche d'humour vient donner le sourire à cette vie glauque d'Irina Sans oublier la pudeur troublante de l'amour entre cet homme et cette femme. C'est dans les regards, dans l'attention discrète que nait cet amour inédit et pourtant si beau!
Un film vraiment touchant avec d'un côté, la plus grande injustice qui soit, à savoir la maladie d'un enfant; et de l'autre, la misère sexuelle des hommes...sans oublier l'argent, le nerf de la guerre, et le fil conducteur de cette histoire.Marianne Faithfull est touchante dans son rôle de grand mère happé par son amour pour son petit-fils malade et prête à tout pour la sauver. Le scénario est juste et parfois drôle (la scène avec les amies bourgeoises)ce qui parvient même à illuminer ce tableau un peu sombre. Le réalisateur, dans sa mise en lumière de la misère sexuelle, a choisi d'éviter le piège de la vulgarité, en recouvrant l'ensemble d'une certaine pudeur. On ressort de ce film avec une idée en tête: Que serait on prêt à faire pour aider la personne que l'on aime le plus?
Ce film est très poétique, sans jamais montré quoi que se soit du "Sexe", il raconte les périgrination d'une grand-mère qui fait comme elle peut pour permettre à son petit-fils un nouveau traitement... Une très belle histoire.