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Dominique V.
17 abonnés
221 critiques
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4,0
Publiée le 23 mai 2007
pour aiider son fils à payer le couteux traitement médical de son petit fils, une "mamie" de la banlieue londienne à l'air débonnaire et à la démmarche tassée, dégotte un job bien payé dans un Sex-Shop. Elle y pratique... A voir, je laisse la surprise. Le film est, en tout cas, très réussi à tout point de vue. Et ce n'était pas facile de ne tomber ni dans la vulgarité ni dans la sensiblerie.
Qui aurait cru que Marianne Faithfull la belle, la fluide, la sulfureuse se retrouverait un jour dans la peau d'une mèmère prolo à la Ken Loach et qu'on marcherait? Ben oui, on marche. Magie du cinéma! Toute cette histoire est totalement pas plausible - et on marche. Franchement, s'il suffisait de jouer les veuves Poignet pendant trois semaines pour payer trois AR vers l'Autralie sur British Airway, il y en aurait, des candidates.... Rien ne tient debout. Mais, le mélange de comédie et de mélo fonctionne bien.
Un bon film dans la mouvance des Loach, Frears ou autres bons cinéastes sociaux. Je ne mets pas 4* car regrette un peu l'excuse facile du petit-fils mourant. En effet, on a tous besoin d'argent. Il me semble que le film aurait été encore plus fort si Maggy avait fait ça pour elle et non uniquement par sacrifice pour Olly. Mis à part ce bémol, le film est à voir si vous voulez passez un bon moment au cinéma.
Ce film, bien qu'improbable, est une fabuleuse leçon d'humanité et nous pose les questions : - jusqu'où peut-on aller pour les gens qu'on aime ? - quelle est notre capacité à accepter les choses que l'on ne comprend pas ? - comme passe t'on de la simple acceptation à la compréhension de l'autre ? - combien d'épreuves doit-on traverser pour arriver à vraiment savoir conjuguer le verbe "aimer" ? - quelle audace avons-nous pour vivre et aimer comme on l'entend ? Film magnifique et plein de pudeur ; une interprétation sublime de Marianne Faithfull et une belle découverte du groupe Ghinzu. Merci beaucoup M. Garbarski.
comment peut on sous-noter ce film méconnu , chef d'oeuvre d'un cinéma tendre et discret sur un sujet dingue ! Une BO lancinante , étonnament uniforme et douce représentant bien ce charriot de tendresse et d' Amour qu'est Irina Palm . Une majestueuse interprétation toute en sensibilté de Marianne Faithfull ( et d'ailleurs de tous les personnages , y compris de second plan ) Et puis surtout une discrétion infinie dans la réalisation , tres soignée , avec des plans courts qui sont comme des silences dans une partition musicale . Un de ces films qui gagnent à etre vus et revus car on y découvre continuellement des perfections infimes . Un esprit Ken Loach , mais avec un social moins appuyé mais aussi puissant . Je ne parlerai même pas de cet étonnant sujet , traité avec tant de tendresse et de naturel , quand on imagine ce que cela aurait pu donner dans de .... mauvaise mains ( si j'ose dire ...)
Film social britannique très sombre, très cru, presque insoutenable parfois !! Marianne Faithful est impériale dans ce film !! A voir mais pour public averti !
Superbe. Marianne Faithfull interprète magnifiquement le personnage qui est très attachant et drôle. L'histoire est excellente, comme quoi les choses simples font parfois les meilleurs films. L'ensemble est parfait.
Bel exemple d'amitié entre les pays de l'union européenne (attendez, il est quand même cofinancé par le Luxembourg, la Belgique, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, de quoi rendre jaloux les frères Dardennes), Irina Palm est aussi un modèle en terme de sujet traité sur le ton juste. Bien qu'elle soit souvent à la traîne sur le tempo, cette comédie dramatique arrive à défendre sa cause sans tabou (sauf dans la dissimulation constante de l'objet de travail du personnage capital). Parmi les bons points de Garbarski, on peut contempler la façon qu'il a d'afficher les différences entre le monde maussade de Maggie et sa banlieue pavillonnaire et l'univers électrique de Mikky et sa Game Boy dans les bas fonds de Soho. On ne peut pas reprocher au cinéaste d'être cliché sur le milieu qu'il filme : il ne fait que le survoler, oubliant de détailler ce qui se passe entre l'entrée en matière d'Irina P. et les bousculades au portillon, préférant s'attarder sur ce qui se passe "en coulisse" en prenant un peu trop son temps. Porté par la belle partition (vaguement répétitive au bout d'un certain temps) de Ghinzu, les acteurs parviennent à donner profondeur et charme à leur personnage, confirmant au passage le talent de kevin Bishop, déja excellent en frère turbulent chez Klapisch. Le réalisateur français a la faculté de ne pas faire de son héroïne une personne faible et pauvre mais une femme dans une impasse (sans donner à son scénario un aspect mélo). C'est quand il veut traité la dignité qu'il n'atteint pas forcément son but. Seulement, le film devient un peu rébarbatif passé le problème initiale (l'opération chirurgicale). Au moins, on se réjouit que l'histoire, terne à son commencement, se termine sur une note d'espoir opportune.
Irina Palm de Sam Garbarski raconte l'histoire d'une grand mére dont le petit fils est en train de mourrir, certes il existe un traitement mais celui ci ne se pratique qu'en Australie, il fuat donc de l'argent. Désemparée par ce manque d'argent, Maggie erre dans la rue et va finir par se faire embaucher dans un " sexy world " en tant qu'hotesse. Un scénario des plus original puisqu'il se passe dans une boite de strip tease et les plans qu'on verrait dans la plupart des films là ne sont pas présents. Les images sont assez soft et à aucun moment on ne vire dans le pornographqiue. Excellente Marianne Faithfull qui à mon sens s'embellit tout au long du film. La force de ce film vient du fait que tout passe par le visage de Maggie, en effet pour savoir ce qu'il se passe c'est son visage, ses expressions qui sont scrutées. A travers ce fim, on remarque aussi le parcours d'une femme de 50 ans dans le monde du sexe qui arrive à grimper les echellons et qui gagnera énormement. De plus, dans ce film on alterne entre le tragique et les moments trés émouvants ( quand Maggie et sa belle fille se parle ) et des moments trés drole avec l'annonce de son métier à ses amies. On s'attache dans ce film à Maggie, mais aussi à son patron Miki Manojlovic qui finit par la voir de facon humaine et est curieux de oir une face tellement agée dans ce monde érotique. Affiche bien faite et titre trés bien aussi. Seul bémol : les transitions sont parfois trop violentes. Mais à voir absolument.
J'avais déjà beaucoup aimé "le Tango des Rashevski" et je constate que le cinéma de Sam Garbarski ne me laisse pas indifférente. Voilà avec "Irina Palm" un film qui m'a vraiment plu, Marianne Faithfull est à la fois drôle,émouvante,désespérée; et Miki Manojlovic...ce businessman au coeur tendre, c'est tout un programme! J'ai vu "Irina Palm" il y a quelques jours déjà et j'ai encore plein de scènes en mémoire, la bande annonce m'avait donné à l'époque très envie d'aller le voir et bien je n'ai pas été déçue!
J'ai beaucoup aimé, le scénario est très original, innatendu, c'est tendre, attachant, comique parfois, bien que ce film soit un véritable drame de notre société, un constat d'échec. Marianne Faithfull que je vois pour la première fois à l'écran m'a surpris, elle interprète sobrement ce rôle de grand-mère. Tout dans le regard, l'attitude, la démarche. Une super performance pour un rôle tout de même assez difficile. A voir, le cinéma anglais toujours aussi bon !
J'attendais la sortie de ce film avec impatience, car je suis une fan de Marianne Faithfull. L'histoire de départ est assez originale, Marianne campe son personnage à la perfection, mais le film est bancal, des scènes auraient pu être évitées, certains passages sont trop longs, et la musique est répétitive. Je ne me suis pas plongée dans le Londres d'aujourd'hui, l'atmosphère n'y étant pas bien décrite. Bref, beaucoup d'imperfections, mais à voir pour la prestation de l'idole des années 70.
Sujet scabreux et "casse gueule" s'il en est, traité avec un humour et une délicatesse inimaginables. Une réussite parfaite et un bonheur pour le spectateur. On enredemande.