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Julien GODINEAU
13 critiques
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4,0
Publiée le 1 mai 2024
Pas d'accord avec les autres commentateurs. Un film d'une terrible noirceur, on se pose des questions sur sa propre limite, sur son désir. Intéressant de voir cette jeune et naïve thésarde sombrer petit à petit dans l'obsession la plus glauque qui soit. J'ai adoré cette ambiance. C'est un sujet qui me passionne donc forcément ce film m'a pris aux tripes. Il est certes un peu lent mais ça fait partie de l'ambiance.
Mais quel ennui, mais quel ennui... C'est plat, tellement plat et fade, tellement fade et lent, tellement lent. Je n'ai toujours pas compris l'intérêt de la nana qui enquête... Rôle qui ne sert à rien, vraiment. J'aurais préféré que ce soit le cannibale qui soit le narrateur, le meilleur placé pour raconter et expliquer les sensations ressenties... On arrive plus ou moins à ressentir justement cet étrange mélange de stress avec de l'adrénaline : non seulement en devinant ce qu'ils -le cannibale et sa victime servant de plat- ressentent mais aussi en attendant inlassablement une scène dure, très dure à voir au final. On veut regarder un film d'un cannibale et d'une "victime" consentante, on s'attend à avoir du trash à hauteur de la folie de ses 2 hommes, pas de la finesse... Et ce film est fin. Alors bon sang, foutez une réelle interdiction et décrivez-nous parfaitement ce qu'il s'est passé dans la tête de ces 2 hommes !
La mise en scène dérangeante et la photographie nauséeuse que Martin Weisz utilise ici, et qui feront d’ailleurs de La colline a des yeux 2 une suite à la hauteur des attentes du public, est mise au service de sa propre interprétation d’un fait divers qui choqua l’Allemagne cinq ans plus tôt. On découvre ainsi le parcours, depuis les traumatismes de l’enfance jusqu’au passage à l’acte final, de Oliver Hartwin, alter-ego du véritable tueur, Armin Meiwes, grâce un système, certes démonstratif mais toujours efficace, qui utilise une journaliste fascinée par les faits en guise de témoin, mais le tout est raconté par le prisme d’une narration terriblement lente. Le ton monocorde sur lequel s’opère cette monstrueuse transformation psychologique, et qui s’avère finalement bien plus rébarbative que réellement effrayante, pour n’aboutir à aucune finalité concrète (sinon d’avoir déplu au tueur qui, depuis sa prison, a voulu faire interdire le film) pèse lourd dans la vision de ce petit film d’auteur qui ne repose finalement sur rien d’autre que sur un amalgame horrible fait entre homosexualité et cannibalisme.
L'histoire est malsaine, mais c'est surtout la démarche du réalisateur qui semble particulière, ce qui nous est conté n'est pas seulement l'horreur du cannibalisme mais l'attirance de la jeune Katie et la quête d'une explication à de telles atrocités. Elle bascule presque dans la folie et un peu "Comme de Sang Froid" elle est tentée de comprendre pourquoi les deux hommes sont rongés de l'intérieur par la seule idée d'assouvir leurs fantasmes morbides de manger ou de se faire manger.
Bref un film intéressant sur le plan comportement humain et notre fascination pour le pire des faits divers.
En un seul mot, lent. Beaucoup trop lent! Le premier quart d'heure est intéressant mais l'ennui répétitif du film nous le fait passer en avance rapide jusqu'à la fin, pour voir, au fil des images qu'il n'y a rien d'autre d'intéressant à voir dans ce film. A partir de 30 minutes, on crie tous à l'aide.
On arrive a y trouver de la beauté, presque a comprendre l'action, vraiment très bien fait !!! Après en revanche le film est très mou... c'est trop lent.
J'ai pas accroché à ce film car on a tendance à s'ennuyer ça manque cruellement de rythme dommage. Un peu de gore n'aurait pas fait de mal non plus même si le film est orienté surtout sur le coté psychologique de l'histoire étant donné que c'est issue d'une histoire vrai.
Certes, le film est lent, mais il dégage une atmosphère malsaine sans rien montrer de gore ou de trash. Il n'y a là que suggestion, mais cela a suffi à me mettre très mal à l'aise, d'autant que je me souviens très bien du moment où j'avais lu ce fait divers dans un journal, qui m'avait horrifiée, surtout le côté consenti de cet acte barbare. Ici, on s'attache à expliquer sans juger les motivations des personnages, sans vraiment y parvenir, car une solitude extrême et une mère abusive, ainsi que la culpabilité de se sentir responsable du suicide de sa mère ne mènent pas, et c'est heureux, toutes les personnes ayant eu des traumatismes enfantins à s'entre dévorer. Le rôle de l'étudiante, qui sert de lien à la sauce, est quelque peu ambivalent. Après avoir tout fait pour s'approcher de la vérité et y parvenir, elle détruit la vidéo. Elle ne s'attendait pas à visionner les Bisounours, quand même. M Meiwes n'est pas un cas isolé, Dahmer le faisait également, et pour les mêmes raisons, ainsi que le Japonais qui mangea une Néerlandaise. Plus complexe est le cas du sacrifié, et le film ne nous apporte pas de réponses satisfaisantes quant à ses réelles motivations. Mais c'est une approche intéressante, et le choix de la photographie est bien choisie, terne et morose à souhait.
"Confession d'un cannibale" s'avère énormement decevant malgré une bonne idée générale. Le film est extremement lent et devient inninteressant au bout de 20 minutes, on s'ennuie à en mourrir tellement l'action est absente. Chaque fois que l'on a l'impression que quelque chose d'interressant va se passer, tout stop et passe à autre chose. L'histoire d'un homme gay cannibale voulant effectuer le fantasme d'une victime voulant volontairement se faire dévorer été pourtant un concept interressant, original, dérangeant et malsain sans que tout cela sois gratuit. Malheureusement Martin Weish est passé à coté car il fait plus attendre le spectateur avant un final qui ne sauve pas le film sachant que presque tout est suggeré et rien n'est extraordinaire. Avec l'ambiance glauque et morbide accompagné de son concept dérangeant et particulier, ce long-metrage possedait un grand potentiel malheureusement baclé par un réalisateur qui n'a pas fait attention au manque d'action et à ce que veux voir le spectateur face à un moment pareil. Une vraie deception, rien ne sauve le film et rien pour tenir le spectateur jusqu'au générique de fin sans l'endormir ou se retenir de fermer les paupières. Même en étant motivé, le longmetrage n'arrive pas à nous interessé à cause d'un grand manque d'action, de rebondissement ou ne serait-ce qu'une seule chose pour nous surprendre. Un 1/5 avec une profonde tristesse pour une superbe idée totalement gachée...
Le film s'intéresse à un fait divers survenu il n'y a pas si longtemps, mais ne s'intéresse pas au côté gore de l'affaire mais plus a la psychologie des persos : "je veux manger"/"je veux être mangé", ce qui aurait pu être un bon film. Sauf que le film est vraiment très lent, mais possède une ambiance très lourde qui met le spectateur mal à l'aise. Aussi, outre fait le côte cannibalisme réel, on suit le parcours d'une jeune femme qui s'intéresse beaucoup à ses deux personnes, ce qui entraîne une utilisation de voix-off excessive ! Il y a beaucoup moins de dialogue que de voix-off, la simplicité. Et il n'y a pas vraiment de morale ni de pensée sur ce que pense la femme finalement après avoir était au plus profond de ses recherches, ce qui laisse le spectateur sur sa fin. Enfin bref, le film part sur de bonnes intentions mais se perd trop vite sur le sujet abordé pour être bon.
Inspiré d'un fait divers qui a terrifié l'Allemagne, "Confession d'un cannibale" n'est pas assez trash pour qu'on le considère comme un film d'horreur. On nous dresse une sorte de biographie du cannibale et de sa victime tout en cherchant à nous exposer les motivations psychologiques des personnages. Le cannibalisme n'est pas montré comme un acte de barbarie effroyable, mais comme l'aboutissement d'un sentiment de complémentarité entre deux êtres... La photographie est quand même assez glauque et on ne peut nier que le film parvient à dégager quelque chose. Mais il lui manque ce petit aspect sensationnel qui aurait dû lui permettre d'être aussi dérangeant que le propos lui-même...
Le sujet aurait pu être interessant, et de Keri Russel on pouvait attendre bien plus. Je ne lui reproche rien d'ailleurs nous sentons bien sa descente vers l'enfer mais pour le reste c'est vide. A eviter car n'a pas grand chose pour lui.
Une catastrophe ! D'un ennui prodigieux avec ce drame documentaire inintéressant et lent comme pas possible. Une photographie indigeste, une histoire nulle, enfin rien de bon !!! 0/5