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Un visiteur
2,5
Publiée le 12 octobre 2012
Inspiré d'un fait divers qui a terrifié l'Allemagne, "Confession d'un cannibale" n'est pas assez trash pour qu'on le considère comme un film d'horreur. On nous dresse une sorte de biographie du cannibale et de sa victime tout en cherchant à nous exposer les motivations psychologiques des personnages. Le cannibalisme n'est pas montré comme un acte de barbarie effroyable, mais comme l'aboutissement d'un sentiment de complémentarité entre deux êtres... La photographie est quand même assez glauque et on ne peut nier que le film parvient à dégager quelque chose. Mais il lui manque ce petit aspect sensationnel qui aurait dû lui permettre d'être aussi dérangeant que le propos lui-même...
On arrive a y trouver de la beauté, presque a comprendre l'action, vraiment très bien fait !!! Après en revanche le film est très mou... c'est trop lent.
Loin d'être un film d'horreur ou un thriller, ce drame tente de retracer des faits et de comprendre ce qui peut pousser deux hommes à commettre des actes incompréhensibles. Compte tenu du sujet, l'ensemble est plutôt sobre même si la dernière partie est un peu plus tapageuse avec un final assez gore. Les acteurs s'en sortent bien et il est dommage que Keri Russell soit sous exploitée. Finalement, on pouvait vraiment s'attendre à pire et ce film vaut le coup d'œil.
Est-ce qu'on peut dire que "Rohtenburg" parle vraiment de ce fait divers qui s'est déroulé en Allemagne ? Personnellement, je vois ce film comme une réflexion sur le voyeurisme. Qu'est-ce qui nous pousse ou bien à être obsédé par l'idée de voir la mort ? Autre point interessant dans le film de Martin "remake de "la Colline a des yeux 2"" Weisz est le fait qu'au lieu de nous balancer simplement les faits, il va essayé de fouiller du côté psychologique de l'histoire. C'est triste, très sombre (dans tous les sens du terme), pas un chef d'oeuvre mais une oeuvre qui mérite largement le coup d'oeil.
J'ai aimé le style reportage. On découvre l'histoire peu à peu à force de flashbacks, à mesure que les recherches de la thésarde avancent. Depuis l'enfance des protagonistes dans laquelle le réalisateur nous donne des clés de compréhension, jusqu'à l'acte final que j'ai trouvé assez pudique (de nos jours on fait des films bien plus gores). Un bon film, psychologique, qui remue... surtout si c'est une histoire vraie !
Mais quel ennui, mais quel ennui... C'est plat, tellement plat et fade, tellement fade et lent, tellement lent. Je n'ai toujours pas compris l'intérêt de la nana qui enquête... Rôle qui ne sert à rien, vraiment. J'aurais préféré que ce soit le cannibale qui soit le narrateur, le meilleur placé pour raconter et expliquer les sensations ressenties... On arrive plus ou moins à ressentir justement cet étrange mélange de stress avec de l'adrénaline : non seulement en devinant ce qu'ils -le cannibale et sa victime servant de plat- ressentent mais aussi en attendant inlassablement une scène dure, très dure à voir au final. On veut regarder un film d'un cannibale et d'une "victime" consentante, on s'attend à avoir du trash à hauteur de la folie de ses 2 hommes, pas de la finesse... Et ce film est fin. Alors bon sang, foutez une réelle interdiction et décrivez-nous parfaitement ce qu'il s'est passé dans la tête de ces 2 hommes !
Le sujet aurait pu être interessant, et de Keri Russel on pouvait attendre bien plus. Je ne lui reproche rien d'ailleurs nous sentons bien sa descente vers l'enfer mais pour le reste c'est vide. A eviter car n'a pas grand chose pour lui.
Certes, le film est lent, mais il dégage une atmosphère malsaine sans rien montrer de gore ou de trash. Il n'y a là que suggestion, mais cela a suffi à me mettre très mal à l'aise, d'autant que je me souviens très bien du moment où j'avais lu ce fait divers dans un journal, qui m'avait horrifiée, surtout le côté consenti de cet acte barbare. Ici, on s'attache à expliquer sans juger les motivations des personnages, sans vraiment y parvenir, car une solitude extrême et une mère abusive, ainsi que la culpabilité de se sentir responsable du suicide de sa mère ne mènent pas, et c'est heureux, toutes les personnes ayant eu des traumatismes enfantins à s'entre dévorer. Le rôle de l'étudiante, qui sert de lien à la sauce, est quelque peu ambivalent. Après avoir tout fait pour s'approcher de la vérité et y parvenir, elle détruit la vidéo. Elle ne s'attendait pas à visionner les Bisounours, quand même. M Meiwes n'est pas un cas isolé, Dahmer le faisait également, et pour les mêmes raisons, ainsi que le Japonais qui mangea une Néerlandaise. Plus complexe est le cas du sacrifié, et le film ne nous apporte pas de réponses satisfaisantes quant à ses réelles motivations. Mais c'est une approche intéressante, et le choix de la photographie est bien choisie, terne et morose à souhait.
Pas d'accord avec les autres commentateurs. Un film d'une terrible noirceur, on se pose des questions sur sa propre limite, sur son désir. Intéressant de voir cette jeune et naïve thésarde sombrer petit à petit dans l'obsession la plus glauque qui soit. J'ai adoré cette ambiance. C'est un sujet qui me passionne donc forcément ce film m'a pris aux tripes. Il est certes un peu lent mais ça fait partie de l'ambiance.