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mister
17 abonnés
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4,0
Publiée le 28 décembre 2008
Les interprétations de Cluzet/Canet prend aux tripes. On peut faire le parrallèle avec le film sur Mesrine dont les circonstances de la mort provoquent la première vive incartade entre les deux frères. D'autre part l'arrestation de Cluzet ressemble beaucoup à celle de Mesrine par Broussard au début du second volet. La ressemblance physique entre Cluzet/Cassel est elle aussi frappante. Excellent moment.
Très bon polar : belle histoire (un peu prévisible) mais joliement porté par un très bon duo d'acteur très complémentaire. Cela fait plaisir de revoir de bon vieux polar sombre à la française des années 60-70.
Vraiment la bonne surprise française de ce début d'année 2008. La reconstitution de la fin des années 70 (décors, costumes, coiffure, accessoires) est saisissante de réalisme. On s'y croirait. Mais surtout, l'histoire n'est pas simpliste, avec les tentatives avortées de réinsertion et la psychologie qui va avec, et un dénouement logique qui n'est pas celui qu'aurait choisi Hollywood par exemple (cf. le dénouement magistral d'« Infernal Affairs » et celui totalement différent et si peu logique de son remake américain « Les infiltrés » pour mieux comprendre ma pensée). Pour revenir au film objet de cette critique, celui-ci nous montre bien l'après-prison d'un ex-détenu et les rejaillissements de la vie du gangster sur celle du flic et vice-versa ainsi que sur la vie du reste de la famille prise en otage entre deux points de vue contradictoires et qui a du mal à ne pas prendre parti. En somme, un film profond qui passionne et touche en plein coeur. Par rapport au contexte si particulier du film, les relations familiales avec un ex-détenu semblent être à la mode cette année, comme en témoigne la sortie au Cinéma, ces derniers jours, d' « Il y a longtemps que je t'aime ».
Il est dommage que deux aspects du scénario n'aient pas été plus fouillés et mieux exploités. Le rôle du mensonge du père à propos du soit disant abandon maternel de son ex-femme. Le manque de ressorts dramatiques pouvant expliquer qu’un flic chevronné puisse se faire avoir aussi facilement lorsque sa mort est à ce point annoncée. Reste que le rendu des années 70, le jeu des acteurs et le traitement intelligent en parallèle des deux parcours existentiels rendent le film très intéressant. Un bon polar en somme.
Un très bon film signé Jacques Maillot. Ce film de 2008 nous montre deux frères de sang avec deux destinés complètement différentes. Guillaume Canet et François Cluzet y sont au top J'ai mis un 3,5 sur 5
Au fond c'est vrai qu'ils sont bien agréables ces « Liens du sang » réalisés par le revenant Jacques Maillot. Efficace, sans réel temps mort et apparaissant réellement juste quant aux différents rapports entre les personnages, le metteur en scène nous prouve ainsi bien que le cinéma français est encore capable de signer des polars de qualité et c'est tant mieux. Toutefois, au-delà du fait que le film s'avère finalement sans grande surprise dans ses rebondissements et l'évolution de ses héros, c'est presque paradoxalement la réalisation qui vient quelque peu à baisser l'intérêt de l'ensemble tant celle-ci s'avère en définitive assez conventionnelle et peu au diapason des bonnes intentions manifestes de son auteur, l'excitation que l'on pouvait alors réellement espérer ne venant jamais vraiment. Ne soyons toutefois pas trop sévères puisqu'au final c'est bien le positif qui l'emporte (à noter l'excellente interprétation de François Cluzet face à un Guillaume Canet ici bien fadasse) dans cette production que l'on aurait certes pu espérer un peu plus ambitieuse donc, mais qui n'en demeure pas moins suffisamment bien menée pour y trouver son compte. Plaisant.
Excellent polar qui nous ramène au style des polars des années 70. Joli grain et une reconstitution minutieuse nous plonge directement dans l'époque. Un scénario génial qui relie parfaitement les différentes trames. Presque un chef d'oeuvre avec un casting habité... Presque trop d'ailleurs, sur une scène ou deux Cluzet et Canet lors de scènes où ils en font trop nous rajoutent en plus leurs mimiques habituels et agaçant (Cluzet et son rictus lors du débat sur Mesrine et Canet et son air bête lors de sa déclaratio d'amour par exemple). Reste je n'ai pas vu un polar français digne de ce nom depuis "Truands" (Ce dernier avec un défaut de jeu poussé également de Philippe Caubère). A voir !
Près de dix ans après son premier long métrage très remarqué Nos vies heureuses, Jacques Maillot se rappelle à notre bon souvenir. Après un film choral tournant autour d'une bande d'amis, il s'intéresse cette fois à l'histoire (vraie) de deux frères que tout oppose. Histoire de famille, histoire de gendarmes et de voleurs. S'il n'est pas un grand polar dans le genre, comme je l'ai lu quelque part, 36 quai des orfèvres modèle du genre, il n'en reste pas moins un bon film. Le scénario comme la mise en scène n'ont rien de renversant ni de sensationnel, mais c'est plaisant, agréable à regarder et on ne s'ennuie pas. Maillot ne juge pas ces personnages et les traite sur un mêmes pieds d'égalité chacun avec ses motivations, ses peurs, ses angoisses, ses regrets et ses espoirs. L'un des gros points forts est l'excellente reconstitution de la fin des années 70. On s'y croirait. Pour ceux qui n'ont pas connu, voilà c'était comme ça il y 30 ans : pas de portable, pas d'ordinateur, on fumait partout...mais bon je m'égare... En tout cas travail remarquable sur la direction artistique, les costumes, coiffures et autres accessoires. L'autre gros intérêt du film est bien sûr l'interprétation et la direction d'acteurs. Le duo formé par Guillaume Canet (le flic) et François Cluzet (le truand) est épatant. Ils se connaissent bien puisque le premier a dirigé le second dans Ne le dis à personne avec le succès qu'on connait. Leur complicité parait bien à l'écran et c'est un réel plaisir de les voir tous les deux ainsi. Un beau plaisir aussi de retrouver la belle et talentueuse Clotilde Hesme qui après Les chansons d'amour (nommée aux César) et Le fils de l'épicier confirme tout le bien que l'on pense d'elle. Elle est juste,émouvante... A quand un premier grand rôle pour elle toute seule ? Un bon polar à la française qu'il faut voir d'abord pour ses acteurs, tous parfaits. Puis pour passer un bon moment devant un film bien écrit et bien réalisé. C'est pas tous les jours !
Décidement, l'année 2007-2008 semblait être l'année des polars français surfant la vague 70's (cf le film sur les Postiches) et bien Les liens du sang ne déroge pas à la règle. On retrouve bien la photo sale des films qui cherchent à retranscrire l'époque du début des 80's et c'est tant mieux. L'histoire est prenante de bout en bout, la fin inattendue et assez crue nous laisse quand même sur notre faim! Les acteurs, François Cluzet en tête, en font quand même un peu trop, et quelque chose qui m'a gêné, c'est le fait de la différence d'âge assez flagrante entre Cluzet et Canet, pourtant tous deux dans le rôle de deux frères qui baignent dans une relation amour-haine assez interessante.
J'ai vu un film... un bon polar qui reconstitue une période, les années 70, et qui présente la confrontation entre 2 frères -l'un flic et l'autre truand-... On est sous le charme de F. Cluzet et de G. Canet qui donnent corps à leurs personnages... L'histoire permet d'avoir une empathie réelle pour les 2 comédiens... On aime cette histoire de famille complexe et cette plongée dans le passé... Malgré qq longueurs, on est totalement sous le charme... Mention spéciale également pour les rôles féminins...
Le début très laborieux et brouillon donne presque envie d'arrêter après un quart d'heure de visionnage, heureusement Cluzet joue très bien, peut être un de ses meilleurs rôles et la suite se tient mieux malgré un manque de gnac.
La force de ce petit polar Français des années 70 repose sur la parfaite coopération entre François Cluzet et Guillaume Cannet. Mais cela ne suffit pas, car avec une réalisation monotone et une fin bâclée, ce film sur les liens de famille manque de relief et d’envie.
Excellent film ! Le début de l'aventure prend le temps de planter le décor, de tisser les liens entre les personnages. L'ambiance des années fin 70 est bien retranscrite, ça transpire d'une saine justesse. L'amitié entre les deux frères est évidente à l'écran comme à la ville. C'est juste du début à la fin ; je ressens la même qualité que dans la précédente collaboration de Canet-Cluzet "Ne le dis à personne" ! C'est le film à voir !