AlloCiné
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Votre avis sur 2h37 ?
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platinoch
Ce film me laisse un sentiment partagé. A la fois le metteur en scène se sort, tel un expert, d'un scénario des plus alambiqué et tortueux qui soit. De l'autre, le scénario, misérabiliste (les protagonistes ont tous des patos plus chargés que les rescapés de Srebrenica, halucinant), se complet et se délecte de manière très malsaine de ces suicidaires potentiels...
Bref, l'excès plombe le film qui en devient caricatural sur le malêtre des adolescents. Dommage.
Bref, l'excès plombe le film qui en devient caricatural sur le malêtre des adolescents. Dommage.
Habile reconstitution de la journée de 6 adolescents qui finira par le suicide de l'un d'entre-eux. On ne voit pas de qui il s'agit sur les premières images, alors on suit, comme pendant une enquête, la caméra qui récolte les témoignages de chacun. La comparaison avec le film "Elephant" de Van Sant est facile. Mais le montage est plus délicat, les confessions presque faîtes sous le manteau, en noir et blanc, plus réalistes.
On apprend que l'époque lycéenne n'est pas la plus heureuse des tranches de vie, avec son lot de frustrations, de mensonges et d'incompréhensions. Ces gamins nous parlent face caméra, et on est touché par leur rêves sincères, et leur espoir dans la vie, quelquefois bousillés par des claques trop violentes.
C'est un film sur l'adolescence, qu'il faut prendre au premier degré, pour ce qu'il est : un témoignage.
On apprend que l'époque lycéenne n'est pas la plus heureuse des tranches de vie, avec son lot de frustrations, de mensonges et d'incompréhensions. Ces gamins nous parlent face caméra, et on est touché par leur rêves sincères, et leur espoir dans la vie, quelquefois bousillés par des claques trop violentes.
C'est un film sur l'adolescence, qu'il faut prendre au premier degré, pour ce qu'il est : un témoignage.
🎬 RENGER 📼
2h37 est lheure à laquelle un adolescent met fin à ses jours dans les toilettes de son lycée.
A mi-chemin avec Elephant (2003) de Gus Van Sant, Murali K. Thalluri (du haut de ses vingt ans) réalise « au vitriol » un film choc et révélateur. Les adolescents daujourdhui ne sont plus ceux dhier. Ils ont tous un mal être qui les détruit à petit feu. Entre ambiguïté et frustration, ils sont mal dans leur peau et par la même occasion, se font rejeter des autres.
A travers ce film, on va revivre la journée fatidique qui précédera le drame. On les découvre peu à peu, nous révélant leurs sombres secrets (homosexualité, maladie ou encore grossesse non désirée suite à un viol incestueux).
Ils se dévoilent à travers quelques interviews, entrecoupé par des flash-back et une mise en scène totalement labyrinthique et réussie.
On assiste ici, à la première réalisation dun jeune (et prometteur) réalisateur. On déduit rapidement quil a un certain potentiel et un bel avenir devant lui !
A mi-chemin avec Elephant (2003) de Gus Van Sant, Murali K. Thalluri (du haut de ses vingt ans) réalise « au vitriol » un film choc et révélateur. Les adolescents daujourdhui ne sont plus ceux dhier. Ils ont tous un mal être qui les détruit à petit feu. Entre ambiguïté et frustration, ils sont mal dans leur peau et par la même occasion, se font rejeter des autres.
A travers ce film, on va revivre la journée fatidique qui précédera le drame. On les découvre peu à peu, nous révélant leurs sombres secrets (homosexualité, maladie ou encore grossesse non désirée suite à un viol incestueux).
Ils se dévoilent à travers quelques interviews, entrecoupé par des flash-back et une mise en scène totalement labyrinthique et réussie.
On assiste ici, à la première réalisation dun jeune (et prometteur) réalisateur. On déduit rapidement quil a un certain potentiel et un bel avenir devant lui !
Ce film est à mon goût absolument génial. Décidément, je n'ai toujours pas les mêmes goûts que la presse. Pour moi, 2h37 surpasse largement Elephant (bien que j'aie aimé ce film), non seulement dans les jeux d'acteurs que dans le scénario et la réalisation. On ne s'ennuie pas, les personnages sont captivants. On suit le film avec intérêt pour démêler toute cette histoire. Le film choque parfois, mais est surtout touchant. Chaque personnage est profond, tous sont passionnants et on regarde leurs histoires avec une compassion ou une haine intenses. Le dénouement est triste et inattendu. Il faut vraiment voir ce film.
C'est sûr qu'on n'en sort pas indifférent. C'est dur, ca convainc, mais ça ne transperce pas. Les jeunes acteurs sont intenses mais il reste un manque dans la structure de ce film. Y a un sentiment d'inachevé parce que le sujet n'est pas traité jusqu'au bout. Le spectateur n'est pas bouleversé pour autant. Il est juste témoin comme on peut être témoin des catastrophes de ce monde
qu'on voit quotidiennement au JT. L'émotion de l'identification n'y est donc pas! Par contre, le montage est intéressant, même s'il rappelle celui d'"Elephant".
qu'on voit quotidiennement au JT. L'émotion de l'identification n'y est donc pas! Par contre, le montage est intéressant, même s'il rappelle celui d'"Elephant".
Terriblement édifiant ! Ici, n'est "que" pris quelques exemples des souffrances de chacun sans pour autant résumer ou (volontairement) donner les clichés d'une adolescence en mal de vivre. Ce n'est pas "LA" vérité (ou généralité), les traits sont marqués (pour l'intérêt du film) sans en dévoilés la nature (pour ceux qui ne l'ont pas vu). On pousse à l'extrême un concentration au m² de drames importants sans toutefois donner le sentiment (subtile) d'un voyeurisme malsain. La mise en scène est originale mais quelque peu fatigante, le twist final est surprenant st donne toute l'ampleur au film, déconcertant et avec beaucoup de véracité. Le message passe bien et est très simple. 4.5/5 car les propos de cette jeunesse pouvaient être plus soft (mais c'est souvent les écueils d'une cinéma "à" l'Américaine, même si ici, il est Australien : toujours ce besoin d'obscénité pour faire vrai) et le film est un peu court. A voir !!!
Un chef d'oeuvre, dans la même veine qu'Elephant de Vas Sant, on en reste interloqué.
Un film assez beau avec des acteurs plutot convaincant et un scénario construit de telle manière qu'il nous oblige à être très attentif pendant tout le film. La fin, évidement très surprenante nous gratifie d'une scène d'un force assez incroyable qui prend vraiment aux tripes. Un film representant les malaises des adolescents qu'ils qu'ils expriment plus ou moins aux autres et la moral du film du film qui est qu'il faut s'interesser aux problèmes des autres avant nos propres problèmes est interessante. Cependant le style du film qui se passe exclusivement dans le lycée et qui nous montre plusieurs évènement vu par le regard de plusieus personnages est du déjà vu dans le film Eléphant de Gus Van Sant qui était d'ailleurs, pour moi, plus réussi. De plus, le rythme du film, assez lent, rend parfois le film un peu ennuyant. Quelques stéréotypes sont aussi à noter dans certains personnages. Mais 2h 37 est un film quand même plutot réussi et qui est à voir.
Ce film sur le malaise des adolescent est trés touchant et bouleversant par son final.
L'intrigue, bien que lente, est bien ammenée et l'interprétation excellente pour des inconnus.
Le coté interview, reportage ammene un plus.
C'est le genre de film qui vous laisse sans voix dans un premier temps puis qui entraine la réflexion et le débat.
L'intrigue, bien que lente, est bien ammenée et l'interprétation excellente pour des inconnus.
Le coté interview, reportage ammene un plus.
C'est le genre de film qui vous laisse sans voix dans un premier temps puis qui entraine la réflexion et le débat.
Si vous avez aimez "Éléfant", alors vous aimerez sûrement "2:37".
Personnellement, ayant vu les 2,, j'ai une nette préférence pour "2:37" que je trouve plus intéressant et surtout beaucoup moins pénible à regarder.
L'histoire tient en haleine et on se demande jusqu'au bout qui peut bien se trouver derrière la porte des toilettes.
Les personnages sont tous intéressant et on a plus ou moins de compassion avec eux au fur et à mesure que l'intrigue avance, jusqu'au dénouement...inattendu.
Personnellement, ayant vu les 2,, j'ai une nette préférence pour "2:37" que je trouve plus intéressant et surtout beaucoup moins pénible à regarder.
L'histoire tient en haleine et on se demande jusqu'au bout qui peut bien se trouver derrière la porte des toilettes.
Les personnages sont tous intéressant et on a plus ou moins de compassion avec eux au fur et à mesure que l'intrigue avance, jusqu'au dénouement...inattendu.
Il faut arrêter de comparer ce magnifique et bouleversant film à "Elephant", film pathétique et dénué de dialogues ! Là, on rentre dans l'univers de chaque personnage, on est subjugué par la façon osée du réalisateur de dévoiler les problèmes de ces ados, qui sont loin d'être des "petits problèmes" comme on l'imagine. Ce film traite de la maladie, de sévices sexuels, de solitude, d'intolérance, et surtout de suicide. J'ai admiré le choix du réalisateur de ne pas couper la scène du suicide.. De véritablement montrer ce que c'est que de passer à l'acte.. sans en faire un sujet tabou ! Par ailleurs, l'histoire de Melody m'a particulièrement touché, c'est tellement immoral et horrible.. mais tellement emouvant. Ce film nous montre qu'on est bien loin de se connaître les uns les autres, qu'on a tous des secrets, des blessures. J'ai pu en voir des films dans ma vie.. Mais celui là.. Je le place dans mon top 5, rien que pour l'emotion qu'il m'a apporté, la justesse du jeu des acteurs, pour cette fin innatendue, pour le réalisateur qui a su montrer que la solitude est un réel problème en le faisant passer devant tous les autres même si là ce n'était pas le plus grave.. Une claque ce film !!!
13,5 / 20 « 2h37 » est un film dramatique très douloureux , avec des scènes choquantes néanmoins je suis déçu même si j'attendais rien de ce film , j'espérais mieux . Les défauts sont nombreux , les qualités sont nombreuses , je commence par les bons points . Le réalisateur très ingénieux ( Murali K. Thalluri )arrive à montrer et à infliger la douleur des personnages aux spectateurs et présente des sujets très délicats ( L'homosexualité , la drogue , la solitude , le viol , handicap .. ) divers thèmes marquants interprétés par des jeunes et bons acteurs . Une très belle photographie et une réalisation immersive et concrète . Les défauts , les personnages ( oui les acteurs sont très bons ) cependant les filles se ressemblent toutes ( un très mauvais points ) , ce n'est pas une blague , c'est totalement sérieux , sur la première partie j'étais réellement perdu . Heureusement la profondeur des personnages sauve ça . Deuxièmement , la réaction des personnages , très irréaliste , quelques scènes déplaisantes gâchent l'ensemble du réalisme . Troisièmement la petite intrigue sur le personnage Luke ; très prévisible . Puis certaines réponses concernant certains personnages ne sont pas fournies ( très mauvais point pour ma part , j'aurai aimé en savoir plus sur l'avenir de certains personnages important . Dernièrement et malheureusement la fin .. bâclée et sincèrement je me suis dis « tout ça pour ça » car il est vrai que le rythme est énervant et on ce lasse très vite .. j'espérais un final plus troublant et bouleversant . Je m'attendais à mieux , une réalisation australienne convaincante pour un résultat commun . Bien que ce film reflète pour moi le vrai film dramatique je suis d'accord avec quelques journalistes , ce film n'apporte pas grand chose à part très certainement une morale intéressante à retenir … ( ce film passe un message subtil soutenez vos amies et pré occupez vous aussi des problèmes des autres ) . J'ai plutôt aimé .. mais sans plus . Je suis assez hésitant pour ma note .
Je n'aime généralement pas ces films de festival, où tout plan est fait de longs travellings, où la photo est floutée pour rendre l'univers plus mystérieux ou plus poétique, où on passe sans arrêt du noir et blanc à la couleur pour faire supposer les décalages de temps... Je trouve ces pseudos œuvres intellectuelles prétentieuses. Mais là, avec 2h37, cette prétention, qui dit "Regardez-moi!", elle atteint des sommets. Déjà, en plus de tout ce que j'ai déjà énoncé, il y a cette fausse mise en scène, faussement réussie, et qui combine tous les archétypes du mauvais goût (musique, narration, style...) Et puis c'est d'un grotesque ! Il semble pourtant que le réalisateur ait dédicacé ce film personnellement à son ami(e) qui s'est véritablement suicidé(e). Et bah moi, à part la prétention en question, je n'ai rien vu de très personnel dans ce film. C'est plat, c'est très plat, le prétexte du suicide lui-même est futile... Et le pire dans tout ça, ce sont les personnages. Y a la fille qui se fait enculer par son frère surdoué et qui croit être enceinte, le sportif gay beau gosse qui réfute ses orientations sexuelles, le mec qui boite et qui se pisse sans arrêt dessus... Bref, il accumulent tous les stéréotypes les plus énormes, et ça en devient encore plus grotesque que ça ne l'était déjà. En plus, tous les acteurs ne jouent pas super bien (c'est là un euphémisme). Et puis c'est tellement chiant! Finalement, on attend pendant tout le film la scène de suicide, en espérant que la conclusion sera un peu plus pertinente... et puis non. Cette scène est d'ailleurs une des plus pénibles qu'il m'ait été donné de voir: ça n'en finit pas, elle ne transmet aucune émotion tant elle est surjouée, poussée, mal mise en scène... La fin, quant à elle, ne délivre aucun message, quel qu'il soit: on dirait même que le réalisateur se perd dans son propos, ce qui rend l'histoire plus incohérente encore. Il n'y a donc presque rien à sauver de ce film racoleur, prétentieux, et faussement poétique. On espère que ce n'est qu'une simple erreur de jeunesse de la part du metteur en scène.
Un film de bonne qualité. L'histoire est intéressante,le scénario assez bon sans pour autant être exceptionnel. Les personnages sont assez attachants,et chacun peut s'identifier plus ou moins à l'un d'eux. Ce film montre les difficultés de l'adolescence. Bref un bon film qui se laisse amplement regardé,avec une fin qui démontre la pensée du réalisateur,mais bon je vais pas spoiler.
Très bon film qui traite des difficultés à s'épanouir face à l'intolérance, à l'indifférence et aux perversités environnantes.
C'est avec justesse que Murali relate la fragilité liée à l'adolescence, à la nature humaine en règle générale, et nous propulse dans la dure réalité.
Il est difficile de ne pas rendre hommage à l'indéniable talent de ce jeune australien extrêmement prometteur .
Merci pour ce clin d'il à tous les ados, d'hier ou d'aujourd'hui.
Réponse à Joris60 : je suis heureuse qu'au moins un ado, "comme ceux du film" évolue aussi loin de ce qu'il décrit être des clichés caricaturaux de la société.
Ce film est, hélas, très loin de la réalité quotidienne et, si je puis me permettre, l'expérience est loin de se faire à travers l'étude d'une uvre quelconque, mais sur le terrain au quotidien
Un lycéen sur quatre a eu ou aura un projet de suicide. Depuis une quinzaine d'années, il y a plus de décès par suicide que par accident de la circulation.
Plus de 100 000 adolescents sont aujourd'hui sous antidépresseurs et autres psychotropes
Chaque jour 380 tentatives et 30 suicides ont lieu en France dont 26 % de leurs auteurs ont moins de 30 ans.
NO COMMENT !!!
C'est avec justesse que Murali relate la fragilité liée à l'adolescence, à la nature humaine en règle générale, et nous propulse dans la dure réalité.
Il est difficile de ne pas rendre hommage à l'indéniable talent de ce jeune australien extrêmement prometteur .
Merci pour ce clin d'il à tous les ados, d'hier ou d'aujourd'hui.
Réponse à Joris60 : je suis heureuse qu'au moins un ado, "comme ceux du film" évolue aussi loin de ce qu'il décrit être des clichés caricaturaux de la société.
Ce film est, hélas, très loin de la réalité quotidienne et, si je puis me permettre, l'expérience est loin de se faire à travers l'étude d'une uvre quelconque, mais sur le terrain au quotidien
Un lycéen sur quatre a eu ou aura un projet de suicide. Depuis une quinzaine d'années, il y a plus de décès par suicide que par accident de la circulation.
Plus de 100 000 adolescents sont aujourd'hui sous antidépresseurs et autres psychotropes
Chaque jour 380 tentatives et 30 suicides ont lieu en France dont 26 % de leurs auteurs ont moins de 30 ans.
NO COMMENT !!!
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