AlloCiné
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Votre avis sur 2h37 ?
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Sur le chemin des films d'ados décadents, 2h37 est une réussite. En effet, il tient en haleine jusqu'a la fin et tous les persos sont attachants. Cependant on ne peut s'empecher de penser à "Elephant" lorsque ils se croisent et que la caméra change de sujet à ce moment là. Bref il ne révolutionne pas le genre mais il s'y insère bien.
Ce film est pour moi l'un des chocs de l'année , un docu-fiction que tous les adolescents et leurs parents devraient voir au moins une fois , tant le message d'alerte diffusé est d'actualité et pourrait empirer. En effet , ce film rassemble toutes les formes de malaise qui rongent l'adolescent (anorexie,homosexualité non assumé,viol,inceste,solitude...) et qui le pousse vers les pires extrêmités. Grace à une brillante mise en scène , alternant ellipses , témoignages face caméra , différents points de vues narratifs , immersions dans l'intimité de chacun des personnages , la caméra de Thalluri se ballade partout presque avec un certain voyeurisme qui met mal à l'aise , mais qui est bien sûr une charge contre notre péssimisme ambiant et notre complaisance à nous délecter des malheurs des autres .Ce qui fait que l'on est totalement inséré dans ce récit ou l'on se retrouve dans chacun des personnages et qu'a la fin du film on est face à nous même et que l'on se dégoute presque de notre attitude quotidienne. 2h37 est un brûlot choc , au renversement final déconcertant mais tellement réaliste , ce film aurait sans doute mérité la Palme d'Or , pour d'une part sa mise en scène intelligente et novatrice pour un docu-fiction et son côté très actuelle.
Ce portrait" à la trace" d'ados qui ont tous quelque chose à cacher est plaisant, la camera suit les méandres du lycée comme les errances de chacun, bien sûr on pense au froid " elephant" et sa camera suiveuse...Ici des apartés "témoignages" viennent alourdir le propos mais la scene finale donne du cachet à ce film sur le mal-être adolescent qui, pour un premier film, est une réussite.
Descendre, encenser et enterrer un film sous prétexte qu'il a pompé son essence sur "Elephant" est pathétique et est la preuve d'un non-professionalisme ou tout simplement d'une débilité désolante de la part des journalistes critiques... Lorsque l'on est un jeune réalisateur de 18 ans qui cherche, non seulement sa voie dans la profession, mais en plus à rendre hommage à une de ses amie suicidée, la moindre des choses serait de l'encourager un minumum. Et ce n'est pas avec des 0 ou 1 étoile à tout va et des adjectifs assassins écrits derrière le couvert de l'anonymat partiel que ça se fait. A cet âge là, on cherche son style et automatiquement, on choisit comme modèle un film dont le style conrrespondrait le mieux pour raconter son histoire. Il a choisi "Elephant", ET ALORS!? Le résultat est parfait et juste, dénonce des maux dans la société bien réels qui méritent d'être débattus. Emouvants, percutant, les mots manquent pour qualifier ce très beau film qui mériterait d'être jugé autrement que par des journaleux blasés se branlant sur l'autel de Truffaut et ses accolytes (ça, c'est dit!). En deux mots: SUPERBE mais INCOMPRIS.
Oubliez les critiques presse, ce film est très réussi et marque beaucoup.Si la forme ressemble à Elephant (Gus Van Sant est d'ailleurs remercié dans le film) le fond en est plutôt différent, avec un message important et des évènements réalistes parfois un peu exagérés sur la vie d'adolescent (n'en déplaise à certains).Le film est bien réalisé, les acteurs très bons.Certaines scènes sont assez choquantes (parfois limite snuff movie...) mais servent bien le film.
A voir!!
A voir!!
Le film est très souvent comparé à "Elephant", ce qui tombe bien pour moi puisque je ne l'ai pas encore vu !
Mais on dirait que les critiques presses s'arrete à cela ! Pourtant il ne descende pas le film, lui font même une sorte d'honneur ... Alors pourquoi des notes aussi basse ?
Pour ma part j'y ai trouvé un bon film, un concentré d'histoire glauque, et stérotypé, pour une fin assez surprenante.
Je pense qu'il faudra que je revois ce film pour bien interprété tout ce qui se passe dans ce film !
Conseil à voir !
Mais on dirait que les critiques presses s'arrete à cela ! Pourtant il ne descende pas le film, lui font même une sorte d'honneur ... Alors pourquoi des notes aussi basse ?
Pour ma part j'y ai trouvé un bon film, un concentré d'histoire glauque, et stérotypé, pour une fin assez surprenante.
Je pense qu'il faudra que je revois ce film pour bien interprété tout ce qui se passe dans ce film !
Conseil à voir !
Ce film m'a laissé dubitatif car le début m'a laissé de marbre (car je trouvais les personnages un peu caricaturaux) et je n'accrochais pas beaucoup puis je dois dire que la fin m'a interpellé tant le scénario devient retors et dérangeant et le switch final n'est finalement pas si cliché que ça et j'en suis resté coi. Un film choc sur l'adolescence et le mal être des jeunes qui pousse bien souvent au pire !! Finalement pas si mal...
Il me tardais de voir ce film, c'est chose faite. Une belle surprise d'un réalisateur inconnu. La façon de filmer ressemble de très près à celle de Gus Van Sant dans "Elephant", mais je pense que c'est plus un hommage que du plagiat. Tous ces jeunes acteurs novices sont vraiment très bons, les scènes touchantes et la bande originale en totale adéquation. Tout est très bien ficelé et les scènes de mini-interview apportent un plus au long métrage. Même si tout n'est pas parfait, "2h37" porte haut ses couleurs.
Pas mal de bonnes intentions et de bonnes choses : une façon de filmer un peu à la Gus van Sant dans Elephant ( quand on voit la même scène de plusieurs points de vue ! ), un jeu très touchant des acteurs ( des expressions & un ton de voix très réalistes
), des passages « entretien » en noir et blanc où on ne voit pas toujours le visage en entier ( lado parle à la caméra ou à un psychologue )
Jai particulièrement aimé la fin : pendant tout le film, on est tenté de chercher lequel des 6 adolescents va se suicider et on reste un peu perplexe puisquils ont tous des raisons de le faire, si on peut dire les choses de cette façon. Et cest précisément là, à la fin du film, que le fait que les histoires de ces 6 adolescents soient très caricaturales est particulièrement intéressant. Ce côté caricatural donne une certaine force au dénouement. En effet, cest là quon voit que la plus grande souffrance est silencieuse voire dissimulée par une image lumineuse, souriante et quelle se répand dans lindifférence la plus totale, cest aussi là quon voit que nos propres problèmes nous aveuglent. On ne voit pas les soucis des autres, et même on ne veut pas les voir, on a assez des nôtres. En ça, jadhère totalement au film. Cependant, je ne trouve pas quil représente bien le monde des adolescents, la caricature est trop lourde, voire carrément malsaine, cest vrai que le viol en particulier ne doit pas être tabou, mais là ajouté au reste, le film devenait glauquissime
Le film tend vers le documentaire. Rien de bien neuf...
Brillant hommage à Elephant ou pâle imitation ? Je pencherais plutôt pour la première hypothèse. Nettement plus démonstratif et affecté que le chef d'oeuvre de Gus Van Sant, le premier film de Murali K. Thalluri bénéficie néanmoins d'un excellent scénario et d'un casting prestigieux. La comparaison avec Elephant est inévitable : même dispositif de montage, errances dans les couloirs du lycée, concentré d'archétypes de l'adolescence...Pourtant, 2h37 se démarque de son modèle en privilégiant l'intrigue à la contemplation. Ici, les clichés sont plus appuyés que dans Elephant ( dans ce dernier, les différents stéréotypes n'étaient qu'un prétexte susceptible de servir le travail d'un esthète ). Là où Gus Van Sant filme des corps, Murali K. Thalluri filme des personnages. Bien entendu, le résultat est plus conventionnel mais il s'avère plus direct, plus efficace que celui suscité par Gus Van Sant. 2h37 est donc un très bon premier film injustement décrié par la critique française, sensible et courageux ( les thèmes abordés sont pour le moins délicats ). Il serait temps de redécouvrir ce petit bijou mésestimé. Un bel hommage donc, traité avec originalité.
« Bouh, vilain plagiat du chef d’œuvre de Gus Van Sant « Elephant », c’est nul à chier et rempli de clichés sur les ados, aux chiottes etc ». Au-delà du simple plaisir d’aller à contre-courant de la pensée dominante (réaction stupide mais très humaine), je dois vous avouer avoir bien plus apprécié « 2h37 » que « Elephant ». J’ai vu ce dernier il y a quelques années, mes souvenirs sont donc assez vagues, mais je me souviens tout de même du principal : c’est la déception qui dominait mon esprit au terme du visionnage. Avec « 2h37 », j’ai pris mon pied dans tous les domaines. C’est magnifique visuellement. On flirte parfois avec la photographie. L’ambiance musicale n’est pas en reste. La découverte initiale et l’espèce d’enquête policière qui suit est forcément un atout pour le suspense. L’idée de croiser plusieurs portraits permet de donner du rythme au film. Deux rebondissements majeurs interviennent à intervalle régulier. Pour terminer, la fin est surprenante tout en restant vraisemblable, elle est par conséquent excellente. Voilà pourquoi je ne peux mettre que le maximum. Un concentré de situations exceptionnelles ? Bossant dans le milieu des ados, je ne trouve pas. Un pastiche révoltant de « Elephant » ? C’est clair que le réalisateur a produit une œuvre très proche tant par la forme que par le contenu, mais de là à jouer les vierges effarouchées et à balancer de l’eau bénite sur le DVD de « 2h37 » pour l’exorciser… On sait que le cinéma est grosso merdo basé sur deux objectifs. Le premier est alimentaire, i.e. faire rentrer la caillasse, même s’il faut pour cela copier une œuvre célèbre. Le second est de faire passer un message qui, en l’occurrence, diffère du message de « Elephant » (ou alors je n’ai rien pigé au film). « 2h37 » atteint ces deux objectifs sans peine. En outre, toute l’histoire du cinéma repose sur l’adaptation de romans, de séries, les remakes, les références, … rien de nouveau sous le soleil. Donc arrêtons de délirer.
Entamé comme un faux documentaire et poursuivi par la quête de vérité sur le suicide d'un adolescent au coeur même de son lycée (sans savoir lequel de ces ados s'est donné la mort), 2H37 se verrait bien (malgré lui ou pas, peu importe), comme une version hardcore d'ELEPHANT. "Vous avez eu peur avec Gugus ? Vous tremblerez avec moi !", serait le slogan idéal de cet immondice. Suivant les chemins croisés de divers personnages (des clichés sur pattes qui font baisser notre degré d'empathie en dessous de zéro), et imitant les procédés de mise en scène du petit classique de Gus Van Sant, 2H37 se plante sur tous les tableaux, traite des sujets les plus délicats avec la finesse d'un hippopotame, ose des retournements de situation injustifiables, le tout pour s'achever sur LA séquence de l'insoutenable : là où une ellipse pudique aurait été profitable, le réalisateur montre le désespoir dans tout ce qu'il a de plus repoussant. 2H37 finit sa course dans la complaisance la plus crasse, où l'on voit une pauvre gamine (ou un pauvre gamin, je veux pas gâcher le twist malsain si vous voyez le film un jour), assis(e) sur le sol, versant des litres de larmes en approchant une paire de ciseaux de son poignet, avant de s'ouvrir les veines dans un petit geyser de sang qui pourrait au moins être ridicule s'il n'était pas aussi insistant et affreusement réaliste. Nous resterons bien sûr aux côtés de la victime jusqu'à son dernier souffle, dans une flaque d'hémoglobine froide amoureusement cadrée. 2H37, ou comment gâcher un beau sujet à coup de voyeurisme déplacé. Douteux, gerbant, et bien pire qu'irresponsable : toxique.
Première dit ": Il ne réussit qu'une copie douteuse (de elephant), en passant en revue les problèmes de chacun avec une insistance qui confine à la délectation".
Ce film n'est qu'une suite de stéréotypes sur l'adolescence, mis en scene de facon excessivement dramatique et complaisante.
A NE PAS REGARDER
Ce film n'est qu'une suite de stéréotypes sur l'adolescence, mis en scene de facon excessivement dramatique et complaisante.
A NE PAS REGARDER
Ce film est sombre, tant dans le dénouement de l'histoire que dans toutes les "péripéties" que vivent les personnages dans le film. On retrouve une critique ou du moins un vision du monde des adolescents dur mais réalistes même si on retrouve plus de moment dur que de moment heureux dans ce film.
Le rythme du film lui est bien propre, assez lent, avec des plans qui peuvent sembler indéfinies parfois mais qui permettent de se reposer des scènes plus dur et de méditer.
Le rythme du film lui est bien propre, assez lent, avec des plans qui peuvent sembler indéfinies parfois mais qui permettent de se reposer des scènes plus dur et de méditer.
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