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Votre avis sur The Host ?
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J'avoue que ce film est une bonne surprise, loin de me déplaire, il s'impose comme un très bon du genre, bien mieux que le godzilla d'Emmerich, et il égale presque cloverfield. Les premières minutes où l'on découvre le monstre sont superbes.
Un mélange de genres (d)etonnant. Un thriller d'anticipation comique, a voir absolument.
Excellent film, mêlant humour, action, peur, plaisir, bref à peu près tous les sentiments possibles et imaginables.
Bong Joon-Ho est un fan du cinéma de genre et adore Carpenter. Ca se voit, car comme lui, il laisse une place importante au satire politique dans son film, qui à priori, n'a pas l'air d'aller plus loin que le film de monstre. Pourtant, de nombreuses allusions politiques allant à l'encontre du gouvernement américain planent sur le film, telles que l'évocation de l'agent orange utilisé pendant la guerre du Vietnam ou encore la recherche d'armes de destructions massives en Irak (les américains cherchent un virus inexistant).
On peut regretter un manque de finesse pas moment, mais le film reste une leçon de mise en scène monumentale et entretien une intéressante réflexion sur la famille.
Bong Joon-Ho est un fan du cinéma de genre et adore Carpenter. Ca se voit, car comme lui, il laisse une place importante au satire politique dans son film, qui à priori, n'a pas l'air d'aller plus loin que le film de monstre. Pourtant, de nombreuses allusions politiques allant à l'encontre du gouvernement américain planent sur le film, telles que l'évocation de l'agent orange utilisé pendant la guerre du Vietnam ou encore la recherche d'armes de destructions massives en Irak (les américains cherchent un virus inexistant).
On peut regretter un manque de finesse pas moment, mais le film reste une leçon de mise en scène monumentale et entretien une intéressante réflexion sur la famille.
Un film atypique, qui varie les genres et détruit les codes du cinéma de monstre : entre comédie, drame et film d'action avec une créature en images de synthèses pas trop mal faite et un discours social derrière. Difficile de trouver un film qui lui ressemble, et malgré quelques longueurs parfois, on peut dire, merci Bong Joon Ho.
Excellent film, rien d'autre à dire... Après un début déconcertant, qui ne correspond vraiment à ce que à quoi on s'attend en terme de film de monstre, The host démarre fort, dans un mélange des genres parfaitement assumé et réussi (en une seconde on passe de la farce au drame, sans que ne décerve l'intrigue le moins du monde) en suivant ses protagonistes particulièrementscrédibles et attachants dans leurs faiblesses et dans les maladresses qu'ils peuvent commettre. Pour une fois, les critiques de la presse ne s'y sont pas trompés !
Christoblog
Dans The Host, le seul personnage sensé est une petite fille. Malheureusement celle-ci va être enlevée dès le tout début du film par l'affreuse bestiole et passer ensuite tout son temps dans l'antre du monstre, planquée dans les égouts exactement comme une noisette est stockée par un écureuil. Elle va ensuite prendre toute une série de décisions parfaitement raisonnables.
A part elle, le tableau dressé par le film est pathétique - le père est simplet et s'endort tout le temps, son oncle est diplômé mais au chômage, et quand il envoie des cocktail molotov sur le calamar géant, il rate systématiquement sa cible. Sa tante est une tireuse à l'arc qui rate la médaille d'or parce qu'elle ne se décide pas à tirer et le grand-père est idiot lui aussi.
La société coréenne est taillée en pièce : forces de police impuissantes, scientifiques menteurs et dissimulateurs, politiques manipulés par les américains et population stupide (scène particulièrement amusante ou les gens lancent des canettes au monstre comme des cacahuètes à un singe).
Même le monstre est un peu ridicule : en sortant de l'eau la première fois, il se ramasse sur les escaliers, grosse bête maladroite.
L'intérêt du film est dans ce contraste saisissant : une mécanique parfaite digne des standards américains (monstre très bien fait, suspense, scènes d'action, scénario millimétré, montage puissant) confrontée à une "comédie des ratés" particulièrement caustique, le tout teinté de l'émotion liée à la petite fille et empaqueté dans une réussite visuelle ébouriffante : le fleuve Han, ses ponts et les égouts forment un théâtre magnifique.
Deuxième réussite consécutive du très doué Bong Jong Ho après le remarquable Memories of murder. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
A part elle, le tableau dressé par le film est pathétique - le père est simplet et s'endort tout le temps, son oncle est diplômé mais au chômage, et quand il envoie des cocktail molotov sur le calamar géant, il rate systématiquement sa cible. Sa tante est une tireuse à l'arc qui rate la médaille d'or parce qu'elle ne se décide pas à tirer et le grand-père est idiot lui aussi.
La société coréenne est taillée en pièce : forces de police impuissantes, scientifiques menteurs et dissimulateurs, politiques manipulés par les américains et population stupide (scène particulièrement amusante ou les gens lancent des canettes au monstre comme des cacahuètes à un singe).
Même le monstre est un peu ridicule : en sortant de l'eau la première fois, il se ramasse sur les escaliers, grosse bête maladroite.
L'intérêt du film est dans ce contraste saisissant : une mécanique parfaite digne des standards américains (monstre très bien fait, suspense, scènes d'action, scénario millimétré, montage puissant) confrontée à une "comédie des ratés" particulièrement caustique, le tout teinté de l'émotion liée à la petite fille et empaqueté dans une réussite visuelle ébouriffante : le fleuve Han, ses ponts et les égouts forment un théâtre magnifique.
Deuxième réussite consécutive du très doué Bong Jong Ho après le remarquable Memories of murder. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
L'ambiance est prenante, les effets sonores aussi, surtout au cinéma, les acteurs sont bons et les effets sont réussis.. 1,5 points en moins pour la crédibilité et pour l'interêt...
14.5 / 20 J'aime bien ce genre de film avec une créature géante laché dans une ville remplis d'habitants tous apeuré ! Persos j'ai toujours trouvé ça bien mysterieux ! Donc bien prenant ! Quelques longueurs ! Mais ça reste très stressant ! Pas forcément super bien fait c'est vrai mais ça a son côté éffrayant un film que je recommande ! Apres c'est vrai c'est pas un chef d'oeuvre maisc'est divertissant , du bon spectacle . J'aime .
Une très bonne production coréenne, plus que divertissante et vraiment prenante. L'histoire est fantastique et peu crédible, mais elle reste toutefois fort passionnante. Les scènes se succèdent à un rythme intense et l'intrigue nous tient en haleine du début à la fin. La réalisation est honorable et les effets spéciaux sont plutôt réussis. Quant aux personnages qui composent la famille, ils sont tous attachants et humains. Soulignons aussi les belles prestations des acteurs. Bref, "The Host" est un film qui mérite vivement le détour.
Une sorte de "Cloverfield" nettement amélioré dans la mesure où la psychologie très bien décrite des personnages s'ajoute à des changements de rythme augmentant l'attrait de ce film. L'esthétique n'est pas oubliée, avec des couleurs vives et les décors de la ville qui ajoutent au suspense.
Ce film mérite d'être vu pour le simple fait qu'il est inclassable. Grotesque, drôle, absurde, le réalisateur oublie tous les codes du bons goûts cinématographique, pour nous faire saisir l'essence de ce monstre répugnant. Les personnages sont attachants et la lutte qu'ils mènent face à la créature est tout à la fois héroïque et comique. On regrette seulement quelques effets spéciaux un peu faiblards.
Plus qu'un film de monstre, une révolution du genre, il dépasse tous les autres par son humour monstrueu et son originalitée ravageur, la suite arrive, préparez-vous !
Ce film est une petite merveille : d'abord il mélange les genres : fantastique, comédie, et satire sociale, sans jamais perdre sa cohérence. Contrairement au récent District 9 qui enchaînait références aux film de SF/fantastique, critique sociale, et buddy movie/actionneur bourrin de manière confuse et chaotique, ici tout est parfaitement homogène. La regard du réalisateur sur la société coréenne (Il y a énormément à dire à ce propos d'ailleurs) apparaît subtilement à travers les images, les personnages et les situations et n'est jamais lourdement amenée.
La Mise en scène est parfaite (l'apparition et le carnage de la créature au début du film est un véritable morceau de bravoure), et fait de ce film de monstre à la fois jouissif et intelligent un véritable chef d'oeuvre du genre.
La Mise en scène est parfaite (l'apparition et le carnage de la créature au début du film est un véritable morceau de bravoure), et fait de ce film de monstre à la fois jouissif et intelligent un véritable chef d'oeuvre du genre.
Après memories of murders, on retrouve encore une finesse de scénario et de mise en scène, ce réalisateur est à suivre absolument
Je mettrais 3 étoiles en temps normal, mais il faut remonter la moyenne de ce très bon film.
Bien réalisé, avec de bons plans, un bon casting, de bonnes musiques, et, exclusivité dans le cinéma coréen, de bons effets spéciaux, cette histoire à la fois tragique et comique parodie la société coréenne moderne sur tous les points.
On pourrait même y voir une symbolique presque gauchiste dans la lutte contre la bestiole à la fin, monstre créé par un monde sans règle, ou dont les règles sont outrepassées par les détenteurs du pouvoir.
Au final, on passe un bon moment, grâce notamment au bon rythme du film et à ses scènes déjantées de critique virulente des médias et du pouvoir. En pleine pandémie de grippe A, ça fait du bien à voir...
Bien réalisé, avec de bons plans, un bon casting, de bonnes musiques, et, exclusivité dans le cinéma coréen, de bons effets spéciaux, cette histoire à la fois tragique et comique parodie la société coréenne moderne sur tous les points.
On pourrait même y voir une symbolique presque gauchiste dans la lutte contre la bestiole à la fin, monstre créé par un monde sans règle, ou dont les règles sont outrepassées par les détenteurs du pouvoir.
Au final, on passe un bon moment, grâce notamment au bon rythme du film et à ses scènes déjantées de critique virulente des médias et du pouvoir. En pleine pandémie de grippe A, ça fait du bien à voir...
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