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Votre avis sur The Host ?
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TTNOUGAT
Vraiment étonnant et totalement hors de notre culture. Un tel mélange de genres à de quoi surprendre, mais on y découvre suffisamment de belles qualités qui sautent aux yeux et touchent nos esprits, que ce film mérite quelques éloges. Cependant, il y a hélas beaucoup de n'importe quoi qui explique largement la déception et l'incompréhension d'un spectateur sur quatre. Le monstre d'abord, il est superbe et nous avons le plaisir de le voir en détails, il se déplace avec beaucoup d'élégance. Pourtant, il paraît parfois d'une maladresse incroyable ce qui est en fait complètement cohérent avec l'esprit du film. L'ambiance est délirante, proche parfois de la folie ou de l'extrême invraisemblance et pourtant, à certains moment, le sérieux l'emporte grâce à une belle maîtrise de la mise en scène. Les propos sont souvent d'une naïveté honteuse et parfois ils nous touchent profondément; l'affection que le père porte à son fils handicapé mental est une belle leçon de responsabilité paternelle. On ne trouve pas souvent une telle valeur dans des films pourtant plus ambitieux sur le plan intellectuel. La façon dont la petite fille, pourtant dans une situation horrible, protège le petit orphelin est aussi un modèle de générosité et de grandeur d'âme. Il est impossible coté cinéma de faire monter les étoiles, il est évident qu'il y a trop de défauts qui gâchent le plaisir mais il serait injuste de ne pas considérer que ce pur spectacle apporte un ton différent aux films fantastiques. Le cinéma sud coréen mérite tout a fait une vrai place, il véhicule des sentiments bien plus intéressants par exemple que les westerns spaghettis qui ont su se la faire dans l'histoire du cinéma, que cela me plaise ou non.
"The host" a le même défaut que pas mal de films coréens : à vouloir mixer plusieurs genres il part un peu trop dans tous les sens, et le réalisateur n'a pas le souci de maintenir une réelle cohérence. Ce qui fait que l'on oscille en permanence entre plaisir et agacement.
Entre les prodiges coréens se trouve l'incontournable Bong Joon-ho, après Kim Jee-woon ou le plus connu Park Choi (...) Et livre une œuvre purement délicieuse! Sans aucunes concessions, chaque scènes a était minutieusement préparé et écrite, et ce trouve alors être efficacement habile! Que se soit au niveau des plans, des dialogues ou des personnages, croustillant! Un sujet idéalement traité aux conséquences réaliste, engendrant, pleures, peur, quarantaine, isolement, armées, infections (réelle ou non), conspirations, bravoures, et morts...Le film démarre donc fort grâce a tout c'est procédés qui donne au film l'aisance de ne jamais lasser le spectateur. Face donc a cette créature mutante, une famille (très) ordinaire, au grand père protecteur, la sœur aimante et courageuse, le frère déterminé, la fille maline, et un père...naïf et attachant à souhait! Ce personnage central et interprété par le très connu, en Corée, Song Kang-Ho aux mimiques toujours aussi appréciable! Et malgré cette fameuse bête au effets spéciaux un peu vieillot, sur certains angles, l'immersion leurs des affrontements reste la plus totale! Ces derniers sont habilement dosés et donne à l'ambiance une pâte dramatique malgré la dose d'humour, voulu ou non, liées aux réactions des personnages principaux! Mélang donc action, fantastique, drame et humour ce The Host est une réussite cinématographique coréenne qui peut donner une bonne leçon aux grosses productions américaines (en partie) de nos jours! Sans hésitations un "coup de cœur"
Mother et bien sur mémories of murder du même réalisateur sont d'un tout autre acabit que ce film inégal . A force de vouloir etre partout à la fois , ce film finit par ne pas vraiment trouver sa place. Cependant , on ne s'ennuie pas en suivant les aventures de cette famille prise dans la tourmente.
La monstre Godzilla, revu et corrigé par les sud-coréen, qui l'avaient pourtant évité de justesse lors de la catastrophe de 1998, grâce à l'intervention de Jean Reno, alors qu'ils fassent pas les malins. Hein. N'est pas Roland Emmerich qui veux.
Film fantastique (mais pas que..) sud-coréen, "The Host" est un ovni, une réussite troublante qui jongle habilement avec humour noir et épouvante. Saisissant jusqu'à la fin, au passage sublime, "The Host" s'avère être plus qu'un film fantastique de monstre lambda, comme l'américain "Cloverfield". Il y a une réelle conscience politique, écologique qui pointe du doigt les États-Unis qui ont rejeté des déchets toxiques dans la rivière Han, ce qui, dans le film suscite la naissance du monstre. Métaphore de l'emprise du gouvernement américain sur les sud-coréens, "The Host" est une œuvre sortie de nulle part, une œuvre dont on ne peut pas passer à côté.
Le meilleur film de monstre. Après Alien rajouteront certains. Il est vrai que je ne les ai pas tous vus, et Alien c’est très bon...
En tout cas, Bong Jong Ho frappe fort sur la table. Et ce monstre n’en est évidemment pas un, c’est un symbole vivant et surpuissant. On peut même aller loin dans l’appropriation mentale, en voyant là une fiction naturaliste, le monstre étant juste un amphibien qui a muté et qui se nourrit d’êtres humains. La diversité du propos va de pair avec la netteté de la mise en scène pas chargé du tout, (moments classique d’épouvante et d’autres de pur contemplation), la mise à distance juste ce qu’il faut,( ça pourrait arriver n’importe où), les effets spéciaux bluffants. Et cette famille de laissez pour compte qui a le courage de s’attaquer au monstre, dans l’indifférence et la panique générale, alors que les autorités préfèrent chercher un virus imaginaire. C’est bourré d’idées neuves et d’autres recyclées, comme le cinéma asiatique sait si bien le faire, sans oublier une musique magnifique. J’en rajoute plus, de toutes façon vous l’avez déjà tous vus.
En tout cas, Bong Jong Ho frappe fort sur la table. Et ce monstre n’en est évidemment pas un, c’est un symbole vivant et surpuissant. On peut même aller loin dans l’appropriation mentale, en voyant là une fiction naturaliste, le monstre étant juste un amphibien qui a muté et qui se nourrit d’êtres humains. La diversité du propos va de pair avec la netteté de la mise en scène pas chargé du tout, (moments classique d’épouvante et d’autres de pur contemplation), la mise à distance juste ce qu’il faut,( ça pourrait arriver n’importe où), les effets spéciaux bluffants. Et cette famille de laissez pour compte qui a le courage de s’attaquer au monstre, dans l’indifférence et la panique générale, alors que les autorités préfèrent chercher un virus imaginaire. C’est bourré d’idées neuves et d’autres recyclées, comme le cinéma asiatique sait si bien le faire, sans oublier une musique magnifique. J’en rajoute plus, de toutes façon vous l’avez déjà tous vus.
Autant le dire tout de suite, notre esprit occidental formaté y verra:
Un film mal joué mais bizarrement, cette galerie de personnages devient très vite très attachante. Mal réalisé; encore une fois, on ne le vous pas. Pour un film de monstre, il n'y a pas de méchant... Même le monstre fini par devenir attachant. Vous l'aurez compris, il n'y a ici aucun code du genre respecté mais au final on a vu un excellent film et passé un très bon moment.
Un film mal joué mais bizarrement, cette galerie de personnages devient très vite très attachante. Mal réalisé; encore une fois, on ne le vous pas. Pour un film de monstre, il n'y a pas de méchant... Même le monstre fini par devenir attachant. Vous l'aurez compris, il n'y a ici aucun code du genre respecté mais au final on a vu un excellent film et passé un très bon moment.
Un habile mélange de suspens et d'humour qui nous donne un "Kaiju/film de gloumoute géante" hautement recommandable et ce sans temps mort. BOONG JOON HO maîtrise son sujet et effectue un grand écart assez incroyable avec Memories of Murder !
gros succès en Corée du Sud mais aussi dans le reste du monde, ce film en apparance apocalyptique est un vrai chef d'oeuvre bourré de détails et de références. Bong Joon-ho, réalisateur majeur de la nouvelle vague coréenne, signe un film à la fois distrayant mais aussi plein de sens. De plus, l'acteur Song Kang-ho, dans un rôle ambigu, est excellent.
Très bon film, qui tout en étant implicite, dénonce l'irrespect de l'environnement et même de l'être humain et plus particulièrement celui des américains (bien qu'il puisse s'adapter à toutes nations border line). Bien réalisé, le scénario tient la distance et la présence de Song Kang-Ho apporte son petit plus.
Pas mal mais c'est pas trop mon genre de film!!!!!
Que Bong Joonh-ho fasse partie des réalisateurs majeurs de se génération, ça ne fait aucun doute. Le premier quart d'heure virtuose est là pour nous le rappeler. Une des forces du films est d'ailleurs de ne pas jouer sur le mystère du monstre, dont on connait l'apparence et l'origine dès le début. Mais The Host est aussi un film inégal avec certaines longueurs et des changements de tons qui peuvent désarçonner. On passe ainsi de messages très fins sur la famille, l'écologie, l'aspect kafkaien des autorités, à des passages grossièrement vulgaire, preuve d'une cinéaste qui ne se prend pas trop au sérieux. Un film à voir donc mais je pense aussi à revoir pour en saisir toute la portée.
The Host de Bong Joon-Ho reste pour moi une petite déception. J'ai beaucoup aimé le film mais quelques détails m'ont gêné.
Tout d'abord, il est difficile à mon sens de passer à côté de la virtuosité technique du film, la photographie est à tomber et figure parmi les plus belles qu'il m'ait été donné de voir. Les teintes du film sont particulières, l'atmosphère grisâtre illustre bien le chaos régnant dans la ville suite à l'arrivée du monstre. La mise en scène de Bong Joon-Ho fait preuve également d'une grande maîtrise, les plans sont travaillés et l'action demeure très fluide. Par contre le monstre a hyper mal vieilli et le film n'a que 5 ans, ce qui est vraiment embêtant. A chaque apparition je ne me disais pas "Oh voilà le monstre!", je me disais plutôt "Oh voilà le truc en images de synthèses hyper datées". Ca a beau être un détail mais un détail sur lequel le film repose quand même son intrigue et ça fiche un sacré coup à la crédibilité de l'action ( à l'inverse de Alien où le monstre n'a presque pas pris une ride). Et c'est vraiment dommage car Bong Joon-Ho sait créer la tension, la peur, l'angoisse. Il y a une sorte d'ambiance poisseuse qui règne pendant le film.
Le film a par contre un atout indéniable, c'est de faire un mélange des genres totalement réussi. On passe de l'humour au drame, en touchant au fantastique tout en ayant cette petite touche contestataire ( mais non haineuse), The Host a quand même tous les ingrédients pour être un grand film de genre(s). Les personnages sont travaillés et la BO de qualité, The Host m'a quand même vraiment déçu pour le look de la créature qui est vraiment un gros handicap pour le film qui sait pourtant se montrer haletant, dérangeant et surtout distrayant. Un film qui aurait pu être grand, c'est peut-être cruel de limiter le film à ce détail mais au final ça se montre très gênant. Du très bon cinéma tout de même et un mélange original des genres, The Host reste un film brillant.
Tout d'abord, il est difficile à mon sens de passer à côté de la virtuosité technique du film, la photographie est à tomber et figure parmi les plus belles qu'il m'ait été donné de voir. Les teintes du film sont particulières, l'atmosphère grisâtre illustre bien le chaos régnant dans la ville suite à l'arrivée du monstre. La mise en scène de Bong Joon-Ho fait preuve également d'une grande maîtrise, les plans sont travaillés et l'action demeure très fluide. Par contre le monstre a hyper mal vieilli et le film n'a que 5 ans, ce qui est vraiment embêtant. A chaque apparition je ne me disais pas "Oh voilà le monstre!", je me disais plutôt "Oh voilà le truc en images de synthèses hyper datées". Ca a beau être un détail mais un détail sur lequel le film repose quand même son intrigue et ça fiche un sacré coup à la crédibilité de l'action ( à l'inverse de Alien où le monstre n'a presque pas pris une ride). Et c'est vraiment dommage car Bong Joon-Ho sait créer la tension, la peur, l'angoisse. Il y a une sorte d'ambiance poisseuse qui règne pendant le film.
Le film a par contre un atout indéniable, c'est de faire un mélange des genres totalement réussi. On passe de l'humour au drame, en touchant au fantastique tout en ayant cette petite touche contestataire ( mais non haineuse), The Host a quand même tous les ingrédients pour être un grand film de genre(s). Les personnages sont travaillés et la BO de qualité, The Host m'a quand même vraiment déçu pour le look de la créature qui est vraiment un gros handicap pour le film qui sait pourtant se montrer haletant, dérangeant et surtout distrayant. Un film qui aurait pu être grand, c'est peut-être cruel de limiter le film à ce détail mais au final ça se montre très gênant. Du très bon cinéma tout de même et un mélange original des genres, The Host reste un film brillant.
The Host est bien plus qu'un film de monstre. Le film aborde différents sujets, et ceci en mélangeant l'humour au drame comme savent si bien le faire les Coréens. Le monstre, une mutation génétique créée par les humains ( ici les Américains ) sort du fleuve Han et enlève la fille de Gong Du, le personnage principal incarné par le formidable Song Kang Ho. C'est alors que toute la famille se réunit pour tenter de sauver Yun Se Oh. Malheureusement, leurs efforts vont être entravés par le gouvernement Coréens sous l'impulsion des Etats Unis décrétant l'existence d'un virus mortel. Bien entendu, on s'attache à ces personnages totalement ordinaires, ici pas de super héro, juste des gens avec leurs faiblesses qui ne sortiront pas tous indemnes de cette histoire. La deuxième partie du film est une véritable charge contre l'occupation américaine en Corée, interventionnisme dans la crise, gaz jaune, tout y passe. L'aspect technique du film est une franche réussite, Bong Joon Ho avait déjà prouvé qu'il savait se servir d'une caméra avec le très bon Memories of Murder et dans The Host il réitère avec brio. Les acteurs sont très bon alternant le registre comique et dramatique. Le seul petit reproche que l'on peut faire au film concerne l'aspect du monstre, les effets spéciaux ont un peu vieilli mais quand on sait que le film a été tourné avec seulement 11 millions de dollars, c'est tout à fait pardonnable. Bref, le film fait peur, fait sourire et peut nous émouvoir. Un chef d'oeuvre du genre.
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