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Un visiteur
0,5
Publiée le 4 décembre 2006
Une fois de plus je me suis laissé avoir par les éloges de la presse. De ma vie je n'ai jamais vu pareille débilité; je ne pensais même pas que cela puisse exister. La civilisation Coréenne vit vraiment dans un monde qui n'est pas le nôtre.
Le film de monstres est un genre qui peut vite déraper dans le n'importe quoi et le coréen J. Bong évite cet écueil. D'abord, il n'hésite pas à mettre une petite dose de burlesque dans son récit, apportant une fraîcheur bienvenue. Ensuite, il y a des personnages normaux comme héros, qu'une situation exceptionnelle va transformer, par moments, en super héros (et encore, pas complètement). Entre temps, il y a une critique que l'on devine assez féroce contre la société coréenne (mais aussi contre la politique extérieure des USA) et la cellule familiale, ici totalement dysfonctionnelle. Nos héros traverseront moult épreuves au cours d'un récit symétrique brillant (avec un rebondissement majeur inattendu) dont les trajectoires finiront par se croiser. La mise en scène est importante dans le film de genre, elle ici parfaite (l'art du ralenti est ici parfaitement maîtrisé tout comme le hors champ et l'arrière plan), et chaque scène avec le monstre (pas super bien fait, il faut l'avouer) est une nouvelle référence du genre. Bien interprété, avec une musique impeccable, spectaculaire et prenant du début à la fin, un bijou à ne pas rater. D'autres critiques sur
C'est un bon petit film de monstres, mais là où ça coince et comme tout les films de monstres asiatiques, c'est les graphismes !! Vus que c'est eux qui ont inventés les jeux vidéos, comment font ils pour etre aussi nul ?? En tout cas the host est peut etre le meilleur film de monstres asiatiques que j'ai pu voir bravo !
Loufoque ! Un film à ne pas prendre au sérieux, pourtant la tension y est ! Sans cesse poursuivie par cette créature étrange, la famille tente par tous les moyens de se réunir... Mais ils sont bêtes comme la bête ! C'est drôle, insensé, et décalé ! Sans que ça soit un grand film, on voit les prémisses d'un grand réalisateur !
Après l'exceptionnel "Memories of murder", Joon-ho Bong signe un improbable mélange entre film d'horreur et comédie mais rate tout ce qu'il entreprend, le film n'est ni drôle, ni effrayant et bien loin de l'excellent "Shaun of the dead".
Mother et bien sur mémories of murder du même réalisateur sont d'un tout autre acabit que ce film inégal . A force de vouloir etre partout à la fois , ce film finit par ne pas vraiment trouver sa place. Cependant , on ne s'ennuie pas en suivant les aventures de cette famille prise dans la tourmente.
Certes le monstre n'est pas très beau, mais il est loin d'être le réel intérêt de ce film. Le portrait de la société coréenne y est délicieux à travers cette famille: Un père fainéant mais prêt à se sacrifier pour sa fille débrouillarde, un oncle militant, une tante pour qui la vie est dans le sport et un grand-père qui regrette ses erreurs passées, et ça sans parler de la "paranoïa bactériologique" liée aux nouvelles technologies militaires et de l'influence des forces américaines sur les autorités coréennes. Bref, si "Alien" peut couper l'envie d'aller dans l'espace, "The host" vous ferra réfléchir à deux fois avant de vous installer à Séoul...
J'avoue que ce film est une bonne surprise, loin de me déplaire, il s'impose comme un très bon du genre, bien mieux que le godzilla d'Emmerich, et il égale presque cloverfield. Les premières minutes où l'on découvre le monstre sont superbes.
The Host est tiré par les cheveux. Mais force est de reconnaître que ce film a un style très soigné, une réalisation léchée. Belle. Etonnante. Elle valorise assurément ce film et le sauve d'un désastre redouté.
Ce film sud coréen est un ovni soporifique qui à force d'hésiter entre plusieurs genres, ne réussit à en embrasser aucun. Drame toujours à la limite de l'absurde et de la comédie décalée, film de "monstres" avec une bébête mutante mangeuse d'hommes et film politique avec accusations sous jacentes envers les Etats-Unis, pollueurs et inactifs, face à cette catastrophe: tout est évoqué, sans être approfondi, et le réalisateur accouche d'une uvre somnifère qui dégage plus d'ennui que d'angoisse. Le côté burlesque du film avec ces personnages criards, qui se roulent par terre, décalés mais au final peu construits, nous empêche réellement de ressentir de la peur ou de l'émotion. Certes, la mise en scène nous réserve de bonnes trouvailles, la bande son est complètement en décalage avec l'image et le film tente de se démarquer de ses cousins américains en matière de films catastrophes (Godzilla) mais, pour nous, la sauce ne prend pas.
Le début du film est bluffant, mais ensuite, le film s'enfonce dans un genre pathétique. Néanmoins, j'ai été tordu de rire à plusieurs reprises, comme la scène du médecin avec un oeil de travers. Donc malgré qu'il soit ridicule, merci de m'avoir fait gigoté les tripes!
Une résurrection de Godzilla dans la tradition des films de bêbêtes du japon, avec en plus une critique de la politique interventionniste de l'armée américaine. Les effets spéciaux sont à la hauteur, et on ne s'ennuie pas. Alors, ne vous privez pas, c'est divertissant.