Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
boscopax
79 abonnés
1 509 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 21 janvier 2009
Regarder l'affiche du film me donnait envie. Voir la bande annonce me donnait également envie. Une histoire de braquage où Jean Claude Van Damme joue son propre rôle, on pouvait s'attendre à un héros à la vie comme à l'écran. Il n'en est rien. JCVD est un film de fan qui réhabilite son héros meurtri par la presse, les frasques, la drogue. Humain, lui-même, JCVD est d'un naturel évident, acceptant de prêter son image pour montrer l'homme pressé, harcelé par les producteurs, qui n'a pas toujours le temps ni l'envie de faire plaisir à ces fans qui l'admirent où considèrent que tout leur est du. Porté par un scenario impressionnant de retournements et de doutes, JCVD reste un polar décalé, où l'acteur allie l'humour et très peu l'action, porté par une bande son en total décalage avec les images qui défilent à l'écran. Et puis il y a l'homme, qui lui même voit qu'il ne peut plus à 47 ans faire comme à 20 et qui souffre. Un homme qui ne renie rien de ses frasques philosophiques mais s'en explique de manière touchante, au cours d'un porté de camera aboutissant sur un monologue qui n'est pas joué mais vécu, où une seule prise offre les larmes d'un mec qui regrette d'avoir fait du mal et pas assez pour les autres. Oui, JCVD réussit à nous faire chialer par son naturel et sa franchise. En clair, Van Damme était un acteur avec ses poings ; mais quand il joue l'acteur, c'est à nous qu'il file une claque.
Van Damme dans son propre rôle, dans une vraie réalité où les coups font vraiment mal. On voit le belge dans sa Belgique natale où il est adulé, mais pris au piège dans un braquage dans une banque (où il est à cause de ses problèmes d'argent). La star tombe bas, avec ses problèmes de divorce, de contrats de films... Le film en lui-même, avec des flashbacks ou des retours au début de scènes, est assez moyen. On arrive dans la tête de JCVD, avec un monologue de 6 minutes à peu près, et ses plans pour s'en sortir (qui tombent à l'eau). Certaines scènes sont un peu à éviter mais l'interprétation de Van Damme, qui sent le vécu la plupart du temps, est très bonne.
Pas désagrable, JCVD en devient même touchant par moment, l'ensemble reste correct mais on n'est loin du grand film, à voir pour un Van Damme dans un autre registre surtout.
Quand Jean Claude vend Van Damme, c'est pour nous montrer qui est Jean Claude Van Varenberg, un mec dont tout le monde s'est moqué au moins une fois (moi compris) et pourtant, une star qui a fait rêvé la plupart d'entre nous étant jeunes. Cyborg, Full Contact, Chasse à l'homme...des films d'un autre temps semble-t-il, des films qui ont fait la renommée du bonhomme. Puis pour ma part, j'ai grandi et les scénarios faciles des derniers échecs de l'homme, acteurs de façade (merci mon physique) ne m'ont pas du tout attirés, suffisamment médiatisés pour son Franglais et ces délires verbaux. Et là, brusquement, ce film, Van Damme par lui même et l'on découvre un homme en contradiction avec l'image de super-héros qu'il nous donne, un gaillard brisé, pas épargné par la vie malgré son statut qu'il n'hésite pas à dévaloriser. JCVD est un coup qui frappe fort. Une œuvre à partie pris, celle d'un ancien fan de Jean Claude qui tente (avec succès) de réhabiliter son idole de jeunesse. Mabrouk El Mechri, après Virgil, déjà très bon entraîne l'acteur dans une histoire de braquage alors qu'il revient dans son pays natal. Et tout y passe avec une auto-dérision et une justesse à laquelle nous n'étions pas habitué. Van Damme est impeccable en homme torturé. Certaines scènes dispersées au milieu de cette intrigue à suspense sont à mourir de rire. D'autres arrivent presque à vous prendre aux tripes. Un film, un documentaire, un Van Damme comme il en aurait fallut. Steven Seagal n'a plus qu'à couper sa "pony tail".
Un film surprenant où l'on retrouve un Jean Claude Van Damme très humain. Il joue son propre rôle de manière remarquable. Les réactions de l'acteur face aux conséquences de sa notoriété sont intéressantes : Le personnage est effectivement capable de prendre du recul face à son image publique, et heureusement (Lorsqu'on subit un tel traitement médiatique, mieux vaut savoir faire preuve de philosophie). Un film donc qui casse l'image de "shooté" incohérent de JCVD, en confirmant ses capacités d'acteur. La présence de François Damiens (le commissaire au fort accent belge), de Zinédine Soualem (le grand méchant) ne sont pas pour me déplaire. Un film de plus qui montre la bonne santé du cinéma franco-belge.
Sorti en 2008, JCVD nous offre le spectacle d’une star abonnée aux séries B d’action qui se lance pour la première fois dans un film original et atypique. En effet, JCVD brise la frontière entre réalité et fiction : éléments biographiques du JCVD en question, adresses directes aux spectateurs en franc-parler, clins d’oeils à ce qui a fait de lui une célébrité (phrases cultes, films qu’il a fait ou qu’il n’a pas pu faire, rivalité avec Steven Seagal) se mêlent à une histoire de fiction typique et cliché (hold-up). Au-delà de cela, JCVD n’est pas non-plus un chef d'oeuvre transcendant, juste un bon film, agréable et amusant, original, entraînant et (presque) en intéraction avec les spectateurs.
Un huis clos très bien réalisé avec un Jean Claude Van Damme au talent méconnaissable. Cependant le film ne déploie aucun intérêt et ne cesse d'enchaîner d'insupportables longueurs.
Je cherche de plus en plus à me trouver devant des oeuvres originales et innatendues, et ça faisait longtemps que je n'avais pas trouvé cela dans un film francophone ! Le jeune réalisateur Mabrouk El Mairchi n'en est qu'à son deuxième long métrage mais fait déja preuve d'une maturité impressionante ! Il montre une énorme maitrise visuelle tout en proposant un scénario inventif et un rôle en or pour l'incroyable Jean Claude Van Damme ! Sans doute à jamais le rôle de sa vie, dans les deux sens du terme. JCVD montre ici ce qu'on ne connaissait pas de lui, et cela fait vraiment du bien de le découvrir ! L'icône belge se révèle touchante, dans un personnage terriblement ... humain. On découvre un Jean Claude faible, vulnérable, mais on découvre surtout un vrai talent dramatique. Loin d'être éclipsés par cette performance hors-norme, les autres acteurs sont excellents, entre autre Zinédine Soualem en sosie du John Cazale de "un après midi de chien" et François Damiens en commisaire. El Maichri réussit plusieurs gros tours de force dans sa mise en scène, et rassure sur le niveau de notre cinéma. Et cette démonstration technique est toujours au service d'un scénario intelligent à la fois comme film de braquage original et jamais-vu, à la fois comme réflexion "philosophique" sur le statut d'idole, d'has been, et plus encore ! JCVD est un film devant lequel on ne sait jamais à quoi on va assister, mais où pourtant on prend son pied à chaque seconde !
Partant d'une idée intéressante, même si pas toute neuve, "JCVD" est cependant décevant. A l'inverse de son héros malheureux, tout ça est un peu mou et ça parlotte un peu trop à mon goût. Alors oui, Jean-Claude Van Damme apparaît comme un homme attachant, portant un regard apparemment lucide, parfois dur, parfois triste, sur sa carrière. Mais le film ne tient pas vraiment ses promesses. Le début nous offre en outre un double point de vue dont on ne voit pas réellement l'intérêt et l'on ne comprend finalement pas où le réalisateur veut nous embarquer avec cette histoire. Même François Damiens, la pépite belge du moment, m'a presque déçu. Allez, retenons surtout ce plan-séquence d'ouverture plutôt bien ficelé à faire palir de jalousie le réalisateur de "Les fils de l'homme" et nous montrant que le nouveau Jean-Claude a retrouvé le punch de l'ancien.
Un film que j'ai mis longtemps à découvrir, et j'aurai pu très bien m'en abstenir. Je pense que le seul intérêt de JCVD est de voir des acteurs jouer des rôles à contre emploi. Certes Jean-Claude est touchant et montre un autre visage de son métier d'acteur, mais c'est trop peu pour moi, pour classifier ce film de perle. C'est relativement simpliste, à la photographie brouillonne et à l'intrigue un peu lente. Très moyen dans l'ensemble.
Beaucoup d'auto dérision, un regard lucide sur les dessous d'Hollywood, quelques séquences rares où Van Damme joue réellement...c'est sûr JCVD surprend. Le reste du film est aussi plat que le pays dans lequel il se déroule, mais l'essentiel est ailleurs. JCVD sait faire autre chose que taper!
Jean-Claude van Varenberg revient dans sa Belgique natale après un éprouvant procès qui l’a vu perdre la garde sa fille. Pris par son procès, il est à sec, les producteurs du prochain navet qui devait financer l’appel l’ayant finalement remplacé par Steven Seagall. Craignant que ses avocats ne le laissent tomber, il passe au bureau de poste faire son virement. La guichetière refuse…
Tous les journaux sont sous le choc : Jean-Claude van Damme, la superstar hollywoodienne, a pris en otage un bureau de poste bruxellois. Il exige un virement de quelques centaines de milliers de dollars au cabinet de ses avocats, pour qu’ils continuent la procédure et qu’il puisse récupérer sa fille.
Voilà, brièvement résumée, l’idée qui se dégage de la bande-annonce de JCVD. On attend un polar noir, haletant… Et en fait, le film retourne complètement, et habilement, ces faux-semblants. C’est bel et bien un polar noir, un huis-clos un peu glauque, mais on y trouve tout de même un certain humour, souvent basé sur la reprise de l’image de Jean-Claude, à travers ses films mais surtout à travers sa façon d’être et de communiquer, et le contraste entre ce Jean-Claude qui raconte des conneries et le vrai.
Curieusement, c’est l’acteur Jean-Claude van Damme que l’on remarque. On est ici très, très loin des films qui l’ont fait connaître. Bien sûr, on a droit à un coup de pied retourné : c’est ce que tout le monde demande à Jean-Claude quand ils le croisent. Mais on est ici à l’exact opposé du film d’action musclé. Et Jean-Claude est très, très bon, juste de bout en bout, au point que l’on assiste à ce retournement inédit : c’est chez les autres que l’on trouve des faiblesses, comme Karim Belkhadra qui en fait parfois un peu trop dans son rôle de fan.
La photo est soignée ; on peut ne pas aimer le parti-pris graphique mais je trouve que cela va comme un gant au sujet du film.Et comme celui-ci prend à contre-pied tous les préjugés que l’on peut avoir, c’est une réussite presque compl
Comme il était annoncé, ce film est bien surprenant avec un Jean-Claude Van Damme qui parle à coeur ouvert lors d'un certain passage, et démontre qu'il a un vrai talent d'acteur en jouant son propre rôle dans ce polar pas trop mal ficelé. Ayant défendu bec et ongle Van Damme pendant que le monde se foutait de sa gueule, je dois bien avouer être content de ce retour, comme une résurrection après le passage vers la case drogue. Le point culminant du film est très certainement le monologue où il se met à nu, sans retenues. Un beau moment très émouvant, et oui je n'ai pas honte de le dire... qui m'a fait pleurer. A noter que le film démarre par un plan-séquence où Jean-Claude Van Varenberg fait du Van Damme, et ça reste quand même impressionant.
p****, je sens que je vais me remettre la vieille cassette de Street Fighter ce week-end 'cause Van Damme rules !
Si ce "JCVD" a incontestablement un réel mérite, on ne peut s'empêcher d'être quelque peu déçu par le résultat final. Et si l'on peut être intrigué par les premières minutes, il faut avouer qu'on finit un peu par s'ennuyer, l'ensemble présentant même parfois le principe de la "fausse bonne idée". Cela dit, n'exagérons rien : certaines répliques sont très drôles et font mouche, et le film assume de manière assez intelligente son côté amer. De plus, Jean-Claude Van Damme livre une prestation des plus honorables, bien qu'en définitive assez éclipsé par celle, irrésistible, de Zinédine Soualem. Seulement, le film souffre d'un cruel manque de rythme, et on se rend compte qu'en définitive, l'ensemble n'est pas aussi original qu'il ne pouvait paraitre au premier abord, perdu qui plus est dans une esthétique douteuse dont on a bien du mal à comprendre la pertinence. La mise en abyme est quant à elle exploitée de manière partielle, et le dialogue final de Van Damme tombe quelque peu à plat. Si bien que, et même si le film de Mabrouk El Mechri n'est pas sans qualités, on reste en définitive un peu sur notre faim quand à ce qui s'apparente à un film honnête, mais tout de même en deça des espérances.