Nul besoin d'avoir étudié l'ontologie Vandamienne, ni de maitriser des concepts aussi complexes que l'Holywoodisme et l'Awarisme pour apprécier ce film dans lequel le philosophe gymnaste belge se révèle dans toute sa véracité.
Fan incontestable de Vandamme étant petit, son image s'est tristement dégradé par la suite avec des interventions assez douteuses du personnage. Ce film lui redonne une certaine notoriété, crédibilité de par l'auto dérision et l'autodétermination de JC à vouloir tourner dans son propre rôle. Scènes très émouvantes, il retourne les cartes et nous offre une interface plus humaine, plus simple et il joue formidablement bien! Ce n'est pas un chef-d'œuvre, certes, mais une bonne claque émotionnelle à tous ces médisants.
4 étoiles pour JCVD (Jean-Claude Camille François Van Varenberg) qui livre ici son meilleur rôle. dans ce film il prouve qu'il n'est pas qu'une machine à cogner du début a la fin. en éspérant le voir dans d'autre films de ce genre (meme si les fans le prefere surement dans les films d'action qui l'ont fait devenir une movie star.) chapeau jean claude respect (o_=) click
JCVD est une sorte d'ovni inclassable, donc quand j'entendais dire que c'est une comédie, un film policier, un film d'action, je dis non. C'est un peu tout à la fois. La séquence en introduction est trompeuse. On voit Van Damme sur un tournage castagner à tout va. Entièrement filmé en plan-séquence, elle est même mieux tournée que les films d'action roumains que Van Damme tourne à la pelle. Par la suite, retour en Belgique où suite à des problèmes personnels (fiscaux, procès pour la garde de sa fille qui en a marre de voir son père humilié), il se retrouve mêlé à une prise d'otage dans un bureau de poste. Mabrouk el Mechri va mêler enquête policière fictive et vrais éléments de la vie personnelle et de la carrière cinématographique de Van Damme. Il est fait référence à John Woo et son Chasse à l'homme en 1993 dans lequel Van Damme a le premier rôle, mais aussi à Steven Seagal comme si El Mechri s'était nourri de ces films d'action des années 80-90. Pour la vie personnelle, ce sont ses interviews télévisées pitoyables qui nourrissent aujourd'hui les bêtisiers de fin d'année ou ses problèmes de drogue à la fin des années 90, début des années 2000, qui sont mis à l'honneur avec une étonnante auto-dérision. Plus que l'auto-dérision, c'est sa confession face caméra avec de vrais larmes qui prouve que Van Damme est un excellent acteur. Quand il est correctement dirigé et avec un bon scénar.
Je savais pas s'il fallait que je m'attende à un docu réaliste et brossant dans le sens du poil Vandamme ou à une comédie exploitant le côté "aware", cocasse malgré lui, de l'individu... Ni l'un ni l'autre ou un peu des deux finalement... Le scénario qui joue la carte de l'autodérision et de la mise en abîme de la figure de l'acteur tient la route une demie heure avant de littéralement tourner en rond. JCVD quant à lui est tellement limité intellectuellement qu'il en devient touchant, CQFD.
Un coup d'épée dans l'eau.Imaginer le castagneur et "aware" Jean-Claude Van Damme se révéler à son introspection était une idée alléchante.Le faire revenir dans sa Belgique natale aussi.Tout comme monter un scénario quasi-autobiographique,realatant tous ses déboires récents.Il est vrai qu'il y a beaucoup à dire sur ce personnage.Utilisateur d'aphorismes traqués par les médias,méga star du cinéma d'action 90's;JCVD se révlèe ici très humain,avec beaucoup de recul sur lui-même,sa carrière,ses erreurs,ses dêmelés fiscaux et sa prise de came.Tout cela est dit dans un plan-séquence face caméra,colonne vertébrale du film.En dehors de cette affection pour ce personnage victime de sa notoriété,le film ne présente que très peu d'intérêt.Un réalisateur se croyant novateur avec sa photographie verte-grise,qui pompe mal "Un après-midi de chien" avec ce braquage d'une banque en plein jour.Un montage inutilement compliqué,là où le seul point de vue de Jean-Claude aurait donné plus de puissance.Une Belgitude assumée,mais en décalé avec les ambitions de départ."JCVD" est un plan com' habile,qui réhabilite l'homme et l'acteur,mais dont l'enrobage frise le bâclé.
Encore une fois la bande annonce est le meilleur moment du film, trop d'amateurisme dans la réalisation, une impression crispante de rouler avec le frein à main.
Si l'idée de départ est très bonne, "JCVD" ne va pas au bout de celle-ci. En fait à cause d'une scène, LA fameuse scène ou notre JCVD préféré se met à improviser face caméra, et à balancer tout ce qu'il a sur le coeur, le reste du film ne sert plus à grand chose alors que tout ça aurait pu être dit tout le long du film. Reste un film aux cadres nerveux, aux choix esthétique un peu douteux ( lumière aveuglante et absence de couleurs, tout est marron ), mais qui a une forme interessante de film dans le film desservit par une narration non linéaire ou l'on change de point de vue sans apporter quelque chose à l'histoire. "JCVD" est servi par un casting de second rôle en forme, et surtout surtout Jean Claude Van Damme, touchant, simple, intègre, intelligent et humain, ce qu'il a toujours été mais que des ignards et les bobos snobs parisien on pris pour un bouffon. Alors qu'il aurait pu être vénèr sur le monde il donne une leçon: Oui, j'ai fait des conneries, j'ai réalisé mon rêve, j'en ai bavé pour y arriver, j'ai été à l'encontre de ce qu'on m'a enseigné mais je vaux mieux que ça. Malheureusement l'après JCVD n'a pas l'air d'être mieux que l'avant. A en juger par le film, le personnage est mal entouré, cela pourrait expliquer des choses.
"Et si on mettait Jean Claude VanDamme dans un après midi de chien ?" a du se demander le réalisateur tant le film ressemble en beaucoup moins bien au film avec Al Pacino. On se demande ce que vient faire JCVD dans cette histoire de braquage. Les seuls bon moments sont ceux où justement l'acteur se moque ou parle de lui. Des passages qui auraient mérités d'être le coeur du film et non cette histoire policière ratée.
Sur une idée franchement casse-gueule, Mabrouk El Mechri signe un film étrange et touchant, pas si original que ça au niveau de l'intrigue mais qui offre à ce bon vieux JC une belle occasion de briller. Son total abandon emotionnel touchera au plus profond d'eux mêmes certains spectateurs et en agacera sérieusement d'autres mais ne laissera certainement pas indifférent.
J'ai avant tout aimé l'originalité du propos, la star qui joue son rôle, et pas n'importe laquelle. Beaucoup de liberté dans la réalisation et l'écriture aussi, ça donne un film vraiment surprenant, avec de très belles scènes. Une très très bonne surprise.
Pas besoin d'être un fan de Van Damme pour être agréablement surpris par ce film! Hors un scénario bien ficelé basé sur un système narratif non-chronologique et une photographie splendide, ce long métrage est avant tout la preuve que Van Damme est un bon acteur qui n'a pas peur de l'autodérision. D'ailleurs celle-ci est la preuve d'une grande introspection qui est retranscrite à travers une série de scènes très émouvantes. De plus le film attaque intelligemment le star-system, avec les studios qui exploitent l'acteur et les chaines de télés qui jouent avec son image public. Le résultat est peu motivant pour se relancer dans les précédents films de Van Damme mais laisse réfléchir sur la réputation houleuse du personnage.
Jean-Claude Van Damme. On le connaît tous pour ses rôles dans des navets d'actions. Mabrouk el Mechri redonne à cet acteur ses titres de noblesse dans son troisième long-métrage. Jean-Claude va mal. Il est en train de perdre le procès contre son ex-femme pour la garde de son enfant, son rôle vient d'être volé par Steven Seagal... Épuisé et démoralisé, il retourne dans son village natal, mais même là, les ennuis le poursuivent en prenant la forme d'une prise d'otages dans le bureau de poste dans lequel il se trouve... La réalisation est agréable, avec des prises de vue simples mais raffinées, un bon cadrage et des mouvements assez fluides. Le scénario est plutôt bien écrit, avec cependant quelques longueurs, avec des moments assez drôles. Les comédiens sont très bons, même Van Damme (si si) et interprètent des personnages fous mais attachants. Les dialogues sont bien écrits. La photographie est particulièrement mauvaise: le film baigne constamment dans un filtre jaune sépia qui est particulièrement laid. Il y avait le même dans JFK, mais il était mieux maîtrisé et n'apparaissait pas dans toutes les scènes, ce qui est le cas de JVCD. Le montage des scènes est bon, il propose une bonne lecture du film mais perd le spectateur dans ces va-et-vient entre passé et présent. Les décors sont peu nombreux mais assez bons, les costumes pas mal et la musique agréable. JCVD est un film assez perturbant mais qui mérite d'être vu.