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Estonius
3 351 abonnés
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3,0
Publiée le 24 mai 2019
Commençons par ce qui ne va pas, Brent Huff est une erreur de casting. Sinon c'est léger et les premières scènes son très réussies dans un extrême orient de bande dessinée, on passera sur le long cheminement vers le Yik-Yak assez inégal pour apprécier une dernière partie à la fois excellente par ses décors ktichs et ses costumes très inventifs et où le film bascule volontairement dans le second degré avec des répliques surréalistes entre Bernadette Lafont et Jean Rougerie et un scénario qui devient n'importe quoi. Ajoutons que Tawny Kitean est superbe et que Zabou ne démérite pas… et on obtient un nanar très honorable
C'est l'histoire d'une oie blanche qui part, tétons au vent, à la quête d'un papillon magique, ou sacré ou tout ce qu'on veut, ça n'a pas grande importance. Accompagnée d'un bellâtre jouant comme un balai, elle tombe entre les griffes d'une méchante reine et de sa tribu d'amazones. Adapté(e) d'une DB vaguement fétichiste, la pellicule propose d'agréables longs plans sur les ravissants popotins dénudés des nombreuses figurantes. Mention spéciale cependant pour le "personnage" (???) de Gwendoline qui réussit le tour de force d'être filmée seins nus durant la moitié du film dans une atmosphère érotique aussi torride qu'une guimauve de la bibliothèque rose. Curiosité bizarroïde qui nous arrache quelques francs fous rires involontaires, ce Nanar est à la limite du navet, en cela que le budget est visiblement conséquent, et que la distribution mentionne quelques noms connus qui ne sont là que pour arrondir leurs fins de mois. Mais je penche cependant pour le Nanar dans la mesure où ce film réussit à bousiller de bout en bout une BD qui ne volait déjà pas bien haut. 10/20 selon l'échelle de "Plan 9" (journée de critique "spécial Nanar", film No 2).
Ce film simplet est assez éloigné de tout érotisme. Tawny Kitaen est jolie mais son jeu est un peu limité tout comme Brent Huff d'ailleurs. Le scénario bien sûr est sans originalité et sans surprise. Un bon point pour les costumes des dessinateurs de bande-dessinée Claude Renard et François Schuiten.
"Gwendoline", un film français réalisé par Just Jaeckin, en 1984. Une adaptation très librement inspiré de la bande-dessinée érotique "Adventures of Sweet Gwendoline" de John Willie. Un mélange de genres plutôt sympa, entre film d'aventure, film érotique, fantastique et comédie. Du second degré, du kitsh, un film parfois inégal, en tous cas inclassable, avec Zabou, Tawny Kitaen, Bernadette Lafont et Brent Huff. Le dessinateur de BD François Schuiten signe le design particulier des décors et costumes. "Gwendoline" n'est pas un film formidable mais reste une curiosité cinématographique des années 80.
Ce genre de cinéma n'est pas très exploité en France. Il est assez rare de tomber sur du cinéma bis ou même sur un film d'aventure ou d'heroïc fantasy.
Alors lorsqu'un tel film lorgne vers la comédie érotique, on prend malgré tout. Et il faut avouer que la première partie du long-métrage est très surprenante.
Les décors, les costumes, les accessoires, la mise en scène, tout est crédible sur cette première partie et on se prend très vite au jeu de la quête. Enfin "tout", je m'égare : les combats sont ridicules.
Pourtant, Just Jaeckin et son équipe parviennent à créer une atmosphère de film d'aventure très intéressante. Dommage qu'ils mélangent un peu tout : des cannibales en Asie du Sud-Est, par exemple ?
Puis, petit à petit, on va partir dans le grand n'importe quoi, comme si le budget principal avait été épuisé à la moitié du film. Cela s'explique simplement : le réalisateur avait négocié qu'on lui laisse le champ libre sur le début du film pour qu'il fasse le film d'aventure qu'il rêvait tant et il se plierait aux règles des producteurs pour la suite.
Du coup, on a deux films en un. Et la deuxième partie, plus érotique, n'est pas la plus qualitative. On peut le regarder aussi au second degré et se marrer aux répliques nazes et aux costumes kitchs.
La seule chose qui ne bouge pas tout au long du long-métrage, c'est l'interprétation rafraîchissante de Zabou Breitman qui semble beaucoup s'amuser, entre la jolie mais fade Gwendoline et le Willard de Brent Huff.
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12 426 critiques
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1,0
Publiée le 24 septembre 2018
On ne peut pas dire que ce nanar kitsch quasi invisible depuis sa sortie, d'après la BD de John Willie, « Adventures of Sweet Gwendoline » , ait cartonnè au box-office 84! Une grande partie des critiques y ont vu l'un des pires films de la dècennie! C'est dire que ce n'est rien par rapport à ce qui vous attend! Si l'idèe de base est divertissante au possible (on se croirait en plein ersatz d'"Indiana Jones" et de "Romancing the Stone" avec un aventurier tènèbreux, une tribu cannibale et un crocodile en plastoque), le traitement qu'en propose Just Jaeckin est totalement loufoque et entraîne le spectateur dans une aventure au bout de la connerie! Des scènes èrotiques totalement ringardes servies par des scènes d'action bidonnantes, donnant corps à Tawny Kitaen, femme sublime qui joue le jeu avec amusement! Les choses se gâtent quand même dans la seconde partie lorsque Bernadette Lafont se la joue reine sanguinaire! Ok, cette "Gwendoline" ne nous fait pas oublier Sylvia Kristel alias "Emmanuelle" du même Jaeckin! Mais qu'est-ce qu'on rit beaucoup...
Bonjour Année 80 un petit film erotico aventure francais qui se laisse regarder, avec une jeune Zabou, Bernadette Laffont et le sosie de Booder sur une musique de Pierre Bachelet Pour ce détendre un jour de pluie
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1,0
Publiée le 21 avril 2021
Je ne savais absolument rien de ce film si ce n'est que j'avais entendu son nom à un moment ou à un autre. Le générique du début était si mauvais que je ne pouvais voir que des images des papillons donc il n'y avait aucun indice pour moi. Les passages ennuyeux ont commencé dès le début une enfant enlevée son évasion elle attrapée puis elle est sauvegardée. On dirait un Indiana Jones du pauvre. L'héroïne Gwendoline était aléatoirement naïve timide et irritante mais le héros lui était constamment détestable. Vu la tournure du film j'ai supposé que le fidèle acolyte de l'héroïne était amoureux d'elle. C'est possible mais qui sait...
une semi-réussite dans le genre & pour le coté esthétique sans omettre les scènes des sous-sols (l'arrogance bête & stupide de l'"Etat-major" est particulièrement bien vu): hélas les auteurs ont privilègiés les séquences hot au lieu de développer une histoire crédible à l'instar de, par exemple; les films Grindhouse.
Gwendoline est une bande dessinée de John Willy, où tout est prétexte à montrer des jeunes femmes ligotées de toutes les façons possibles. Cette série publiée aux Etats-Unis dans une semi-clandestinité a servi de réservoir à fantasmes à une époque où la représentation explicite d'actes sexuels (il n'y en a d'ailleurs pas dans cette BD) ou de fantaisies érotiques était sévèrement prohibée. Aujourd'hui, tout cela a pris un sacré coup de vieux, mais Just Jaeckin s'en est inspiré pour réaliser le film du même nom (décors de et avec Tawny Kitaen, Brent Huff, Zabou, Bernadette Lafont.) C'est un peu gnangnan, mais c'est bien agréable à regarder, et c'est en tout cas 1000 fois mieux que l'Histoire d'O du même auteur !
j ai vu ce film je pense dix fois cest toute mon adolescence..j adore ce film lea acteurs sont magnifiques l histoire est geniale...meme pas je comprend les mauvaises anotations...ce film est juste magique.
Pas de doute possible : on a bien affaire à un pur nanard des années 80. Scénario inexistant et niais (la recherche d'un père parti chassé le papillon rare en Asie, c'est dire...), des autochtones chinois réduits aux idiots bagarreurs du village, le tout rehaussé de quelques scènes olé olé et des giclées de sang à tous les étages pour le côté virilité. Just Jaeckin n'a jamais été connu pour la qualité de ses réalisations, excepté son premier film érotique datant de 1974 que tout le monde connaît sous le titre d'Emmanuel (les fameuse galipettes de Sylvia Kristel sur fameux fauteuil en osier !) et il ne prendra plus jamais la direction d'aucun long métrage après Gwendoline, emmené par la très sulfureuse Tawny Kitaen et du misogyne Brent Huff. On retrouve aussi Zabou Breitman et Bernadette Lafont qui sont plus là pour la figuration qu'autre chose. La seule consolation vient de la composition musicale de Pierre Bachelet qui signe là 2 mélodies à succès qui seront reprises par le chanteur pour son tube "En l'An 2001" en 1985 et "Flo" en 1989. A voir juste pour rigoler.