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soniadidierkmurgia
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4,5
Publiée le 7 février 2023
Pascale Festa Campanile ne figure pas parmi les réalisateurs italiens reconnus alors qu’il a réalisé 42 films et participé à l’écriture de 56 autres pour des gens aussi prestigieux que Dino Risi, Luchino Visconti, Mauro Bolognini ou Marco Ferreri. Il faut dire que sa foisonnante production qui dénote un goût marqué de Campanile pour l’érotisme et la gaudriole n’a jamais bénéficié de l’apport des acteurs phares de la comédie italienne que furent les Marcello Mastroianni, Vittorio Gassman, Nino Manfredi, Alberto Sordi ou Ugo Tognazzi. Le réalisateur sans doute un peu frustré de ne pas pouvoir attirer à lui ce quintet magique s’est tourné vers la mise en valeur des plus belles actrices de son pays et parfois d’Europe comme Laura Antonelli, Virna Lisi, Ornella Muti, Edwige Fenech, Catherine Deneuve , Bernadette Lafont ou Catherine Spaak. « Le larron » est l’adaptation par le cinéaste d’un de ses propres livres mettant en parallèle la vie de Jésus avec celle d’un pauvre hère, Caleb qui survit en Judée en réalisant au gré de ses pérégrinations des arnaques minables à partir de tours de magie pour le moins grossiers. Les miracles du prophète lui apparaissent alors comme des tours parfaitement réglés dont il entend bien percer les recettes. Le petit homme simple dont Campanile nous fait profiter des pensées par le biais de la voix off est joué par un Enrico Montesano à la naïveté très souvent risible mais parfois touchante à force de se heurter à la grandeur du Christ qui bien sûr submerge le pauvre larron empêtré dans sa condition de misérable. Les deux hommes enchaîneront trois autres films ensemble, preuve que leur collaboration sur « Le larron » aura été fructueuse. Le film prend l’allure d’une odyssée rythmée par les épisodes de la vie du Christ que Campanile nous fait revivre par un spectateur de l’époque qui n’en croit pas ses yeux. Cette cohabitation du sacré avec le prosaïsme de Caleb constitue le charme incontestable du film magnifié par la partition du grand Ennio Morricone qui épouse parfaitement l’humeur de chaque scène. Pour agrémenter le tout et ce n’est pas là le moindre des plaisirs du film, Campanile en grand connaisseur donne en cadeau au pauvre Caleb deux sublimes créatures qui vont adoucir ses souffrances en la personne de la sublime Edwige Fenech aux rondeurs qui vous redonneraient brutalement la foi si vous l’aviez perdue suivie par la torride Bernadette Lafont dont les frémissements de lèvres vous feraient presque envier le statut d’esclave. « Le Larron » dont on peut regretter qu’il ne bénéficie d’aucune sortie DVD en France est un hymne aux récits picaresques qui tels « Jeremiah Johnson », la poésie en plus mais l'épique et le réalisme en moins, prônent la vie au contact de la nature. A noter enfin que la VF nous permet d’apprécier le talent de doublage de Pierre Arditi qui n’était pas encore la vedette consacrée des années 1990 à 2000.
Très décevant ce Larron.... merveilleusement interprété par Enrico Montesano, ce film reste bien en dessous de La Vie de Brian des Monthy Python. Le scénario reste vraiment trop religieux, aucune critique, aucune ironie, aucune polémique sur le rôle de Jésus et des croyances autour des miracles. Ce film est tout sauf sarcastique et mordant. Très décevant.
depuis que j'ai vu le film je le cherche desesperement car c'est un film genial.je pense que il etait interdit en france car les catho ont proteste de ca sortie.svp.si quelqua peut me aider a le trouver serait tres sympa.Oleg.