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Un visiteur
1,0
Publiée le 18 mars 2008
j ai été deçu de ce film qui parle d un sujet triste la perte de qqun , ce partage de souvenirs , je n ai ressenti aucune emotion , des comediens fades , lents etc etc , je ne le conseille pas
Assayas enfin grand ! Jusqu’alors, les beaux exercices de style de ce très bon cinéaste m’avaient toujours tenu un peu à distance. Beaucoup de mise en scène, peu d’incarnation. Je voyais l’ancien critique monter en puissance, explorer son énorme potentiel, mais ses recherches sur une modernité cinématographique à la française (Clean, Demonlover…) sentaient trop l’effort et, surtout, achoppaient sur un récit peu convainquant. Et soudain, tout s’éclaire. Avec l’Heure d’été, impression que le puzzle est enfin au complet. Le talent qui s’éparpillait trouve ici son point de concentration. Tout est cohérent, lumineux. Tout vibre. Tout parle dans les moindres détails. Le plus remarquable est ce sentiment de sérénité qui émane du cinéaste face à son sujet - le film de famille - qui prête pourtant le flanc aux pires excès du cinéma français. En ciblant une famille aisée, Assayas a le courage de ne pas jouer la carte de l’identification consensuelle (ce que lui reproche la plupart de ceux qui n’ont pas aimé le film). Pourtant, la vérité pudique qui émane de chaque plan - visages, objets, paroles, gestes, lumière, silences…- devrait pouvoir bouleverser chacun, pourvu que ce chacun aie conscience de la place qu’il occupe dans son environnement, et dans une histoire qui est bien plus grande que lui. Enfin, j’ai le sentiment que pour la première, Assayas parvient à rendre compte du temps générationnel presque aussi bien que son maître et ami Hou-Hsiao Hsien. En filmant la transition entre trois générations, l’auteur tisse un destin qui est le nôtre. Avec lucidité quant à la génération des quadras, mais sans pessimisme. Les jeunes qui vont investir bruyamment la maison à la fin du film ne savent pas encore qu’ils vont devoir écrire la suite de l’histoire. Merci Olivier Assayas.
La famille et la culture : deux thèmes qui semblent tenir à coeur du cinéaste Assayas, et il brode autour d'eux une intrigue tout à fait convainquante, aidé en cela par des interprètes très concernés par leur rôle. Avec finesse, il imagine ce que pourrait être les problèmes d'héritage dans une famille où tous les enfants ont réussi socialement, et où la mère était devenue l"amie" d'un peintre relativement célèbre et collectionneur. Il est clair que les scènes dramatiques trop appuyées, les conflits trop caricaturaux, ne sont pas la tasse de thé d'Assayas, et il entends plutôt atteindre une certaine vérité psychologique et sociologique. Décrivant de façon sous jacente une la perte des valeurs familliales liée à la modernité, la distanciation inévitable due aux contraintes de la réussite sociale, il le fait dans un style qui rappelle parfois Rohmer, mettant avant tout en avant des dialogues chargés de sens (la mère et le fils ainé, le fils ainé, son frère et sa soeur, le fils ainé et sa fille...). Son utilisation d'ellipses temporelles bien étudiées (le décès de la mère en particulier) ajoutent une note émotive au processus du déroulement romhérien. Le temps et les nouvelles générations peuvent bien tout effacer, il reste toujours, selon le cinéaste, et c'est bien là le rôle du personnage parfaitement interprété par Charles Berling, qui pourrait être l'alter égo du cinéaste, un fonds de nostalgie et peut être de regret.
Voici un film auquel on ne peut vraiment rien reprocher.(bons acteurs, bonne mise en scène,bonnes prises de vues) Mais le scénario est plat, l'histoire trop convenue et les thèmes abordés trop "bateaux" pour qu'on soit emballé.Ce sera bientôt un bon téléfilm pour FR3 mais ce n'est pas tout à fait du cinéma. Donc ça vaut la moyenne et on peut aller voir "l'heure d'été" s'il pleut(c'est mon cas) mais s'il fait beau il vaut mieux aller se promener
merci au printemps du cinéma! car sans ça, j'aurais payé plein tarif. déjà 3,5 € je trouve cela du gachis. l'heure d'été n'est que fric, évaluation de biens et "problème" de taxes sur héritage... La grand mère n'a-t'elle donc laissé derrière elle que de l'argent, des meubles et des oeuvres d'art? c'est triste de ne résumer un testament qu'à du matériel... Et finir par des clichés: la jeunesse qui se drogue, s'alcoolise.... c'est pitoyable d'en être arrivé là pour remplir de la bobine... Plus jamais ça svp.
Un film fade qui ne m'a pas touché. Les images ont défilés pendant 1 heure ½ et je n'ai rien ressentie, à peine de l'empathie pour certains personnages. J'essaie de m'expliquer ce sentiment mais c'est difficile. L'histoire est peut-être trop banale. On aurait aimé qu'Olivier Assayas creuse plus les personnages, qu'il aille jusqu'au bout de leurs sentiments. Ils sont trop "politiquement corrects". On aimerait voir des sentiments plus forts mais tout est minoré.
Une histoire de succession qui tourne à la promo pour le musée d'Orsay. Histoire linéaire, il ne se passe rien du film. Ennui abyssal. Une étoile malgré tout grâce à la qualité des images...
Au repas des navets crus en salade, c'était original et très agréables à manger! Le navet qui suivi fut plus dur à digérer... Le thème du film était particulièrement attirant dans la réalité de ce que l'on est amené à forcément rencontrer, mais la manière dont le film est traité et mené, est d'une platitude, sans relief, sans émotions vrais, tout y est plaqué... La famille se retrouve presque comme des étrangers, avec froideur, sans rebond, rien, du néan, l'on suggère des situations, des souvenirs sans réels émois. Entre autre séquence sans queue ni tête, ils se retrouvent tous après le décés de leur mère comme l'on pourrait se retrouver à une réunion boulot... Si vous tenez à vous ennuyer mortellement alors courez-y, jusqu'au bout l'on attend, un goût d'été qui ne vient jamais et qui vous laisse très froid, j'aurai dû partir avant!
Quelle déception ! on y court pour notre Juju nationale (splendide en blonde) et notre beau Charles....mais il ne s'y passe RIEN, on regarde la montre, les gens quittent la salle, les amis partagent cette opinion... Les scenes sont toutes decousues, on ne voit pas ce qu'elles apportent ; on attend à chaque minute le démarrage du film, mais il ne vient jamais! Et la camera à l'epaule et les plans rapprochés donnent le tournis Economisez votre temps et votre argent!!
Ravissante maison de vacances, jolie lumière, décoration raffinée, magnifiques meubles art déco, bons acteurs...tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette commande du musée d'Orsay un succès cinématographique. Sauf que l'on ne croit pas à cette histoire de succession au pays des riches, où deux frères et leur soeur discutent de manière rationnelle de leurs choix respectifs (on garde ou pas la maison ? ), avec retenue, sans animosité, sans violence..on aurait voulu un vrai gros chagrin, des failles, des choses inattendues, de l'humour, un peu de folie...la vraie vie quoi ! Deux seuls moments forts: lorsque la mère se retrouve seule après le départ de ses enfants et la détresse de la gouvernate découvrant la maison dévastée. Une belle idée de départ (la vie des objets, la transmission...)qui se transforme en un film banal, lisse, dans la veine des films français bobos à ambition sociétale et vaguement psychologisante que l'on voit fleurir régulièrement sur nos écrans !
Que ce film est ennuyeux,sans souffle,sans aucune émotion,sans aucune suprise .Film prétentieux , pour bobos ,intellos,gauche caviar,parisiens!... Ce film est détestable et suffisant.On a tous des tableaux ou des meubles qui vont se retrouver au musée d'Orsay!A des années lumières de la réalité d'une succession(pour y être passée).
Pour l'interprétation de Charles berling et la leçon d vie que l'on peut en tirer!! Une famille peut se réunir autour d'un être,de lieux mais dès que cette personne disparait l'illusion disparait elle aussi et l'on voit bien que les destins s'éloignent irrémédiablement!! Film d'une lenteur a mourir,bien filmé cependant. L'intrusion dans le monde bourgeois artistique m'a fatigué!Quelle idée ridicule de teindre les cheveux de Juliette Binoche!