Le sujet est intéressant, les acteurs jouent très juste, mais c'est plus un documentaire sur les problèmes de succession qu'un film ! J'attendais quand même quelques rebondissements, du cinéma, quoi !
Un film vain et sans intérêt, qui aurait éventuellement pu accrocher le spectateur si le thème avait été correctement abordé. Un stéréotype du film bobo par excellence, avec la famille artiste, le quarantenaire qui fume du cannabis car la vie est vraiment dure mais aussi et surtout parce-que ça fait bobo. Et puis, les malheureux protagonistes du film sont vraiment bien embêtés quand ils se demandent s'il faut vendre ou garder la maison. En tout cas, ça fait du mal de voir les oeuvres de grand-tonton au musée d'Orsay (ben oui, on paye trop de succession si on ne fait pas de donation à l'Etat). Bref, des problèmes de riches que les pauvres rencontrent aussi : en effet, les gens meurent également chez les smicards. Je sais que ça n'était pas le but recherché d'Assayas, mais c'est ce que j'ai retenu du film, c'est dommage.
Le personnage principal de ce long métrage est la maison. Une demeure familiale pleines de souvenirs, entité à part entière dans le film. De longues séquences lui sont consacrées avec des plans superbement filmés. Les acteurs eux sont presque secondaires, comme de trop dans ce décor qui se suffit à lui même. Le grand frère est celui qui veut perpétuer la tradition, la soeur est volage et le petit dernier s'en fou. Je caricature un peu mais on à comme l'impression que leur rôle à été écrit à la va vite. Peut être pour laisser plus de place à l'histoire des meubles (tout y passe, l'armoire, les vases, le bureau... c'est un peu longuet et tous le monde n'a pas les référencces artistiques !) Un peu de déception donc, surtout qu'on était en droit d'espérer plus avec ce casting. Une belle histoire tout de même sur l'héritage et la mémoire.
Le film est composé de trois parties égales, comme un concerto : 1/ La fête familiale, joyeuse. Edith Scob est rayonnante. Elle irradie le film par sa présence. 2/ L'héritage. Malgré des sourires de circonstance, on sent bien que les frères et soeurs n'ont pas grand'chose à se dire et le ton de cette partie est un peu triste. 3/ La vente des biens. C'est la partie la plus passionnante de cette histoire. On entre dans le milieu fermé du monde de la restauration des oeuvres d'art et on pénètre dans le musée d'Orsay qu'Olivier Assayas le filme avec respect et c'est superbe. Le plus étonnant est la description de la jeunesse, les petits-enfant d'Hélène. Le film commence et se termine sur la description de leur insouciance et donne au film un ton heureux, ce qui contraste aves ses premiers films ("Paris s'éveille" et "L'eau froide" étaient particulièrement cafardeux). "L'heure d'été" est un véritable coup de coeur, le meilleur film français de ce début d'année et je n'hésite pas à lui attribuer quatre étoiles. C'est un film qui fait du bien, c'est rare !
un film qui n'a pas d'interet, les acteurs sont fades, rien ne se passe. on s'ennuie a mort. je regrette avoir vu ce film, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps pour rien. une chose tres deplaisante: la mere qui est morte etait amoureuse de son oncle, et si j'ai bien compris, ils avaient une relation. c'est degoutant. en plus, il y a une adolescente qui fume du crack, son pere, au lieu de la punir, lui demande d'etre plus discrete en le faisant, c'est peut etre comme ca que les choses se passent chez les riches mais cela ne se fait pas dans un film sense etre fonde sur les liens familiaux et sense donner une morale. je deconseille d'aller le voir, voila mon opinion.
lorsque je lis les autres critiques jai vraiment l'impression de ne pas parler du meme film!! très beau casting, avec une juliette binoche dans un role que l'on oubliera très vite. C'est dommage car la bande annonce avait fait de belles promesses hélas non tenues!! En tout cas malgré une très jolie réalisation, l'histoire est franchement banale, et redoutablement pauvre. Pas un soupçon d'intéret pour moi. Mais vous savez, les gouts et les couleurs...
Une maison et ses trésors, une mère et des biens signés à vendre à Orsay afin que le Peuple soit autoriser à les contempler. Trois enfants qui se doivent de garder le sanctuaire de la mémoire familiale... ah non! de l'Amant exceptionnel de la maman puisque la grande Dame avait, hélas!, tristement épousé un fabricant de radiateur, leur père. Des héritiers donc, qui découvrent l'existence de l'Amant, s'escusent d'aller hors frontières pour gagner leur croute, un fils/papa qui, lui au moins, est intelligent puisque lorsqu'il fume un pétard ne se fait pas prendre... Finalement une trame pauvre, un secret maternel sournois et beaucoup de prétention maniée sur du vide.
Un film qui peut faire réfléchir beaucoup de monde sur le le temps qui passe, les familles qui s'éloignent, les enfants qui se dispersent, notre rapport aux objets, les racines qui se déracinent, notre vie qui s'accélère...
Oui, bon... que dire de ce film qui commence en fanfare, style "Milou en Mai" et dont on se dit qu'on va le savourer comme une pâtisserie de l'enfance... et qui finalement déçoit de plus en plus au fil de l'histoire à mon avis mal ficelée ! Je suis sortie déçue moi qui me faisais une joie de voir ce film après avoir vu la bande-annonce !! Ceci n'enlève rien au jeu des acteurs, mais on se sent un peu grugés, on reste sur sa faim... Bof !!
Une histoire a priori banale, mais tellement bien racontée, mais tellement plus profonde qu'il n'y parait et qui renvoie à la continuité de la famille, de son patrimoine matériel et immatériel et au temps qui passe et efface. Un joli film.
Les souvenirs d'enfance d'une fratrie, une page se tourne à la suite de décès de la mère. Mais il ne s'agit pas d'une enfance banale; celle-ci avait été entourée de beaux objets, de beaux tableaux appartenant au patrimoine culturel du siècle dernier. La mort de la mère, la découverte a mi-voix d'un secret, les divergences de point de vue sur le devenir de ces biens puis ... et c'est là dans les silences et les renoncements que s'inscrit ce film. Et la "petite fille" (de la grand-mère qui n'est plus) jeune adolescente qui dit a son ami qu'elle ne pourra pas à son tour dire à sa petite fille les secrets du parc, de l'étang et des bois de cette maison. Du banal, du quotidien, mais plein d'émotion et de poésie. Tous les personnages sont à leur place et ont leur place.
Un film pour abonnés ou pour ceux qui ne payent pas leur place de ciné... On se demande pourquoi ça passe au cinéma, c'est plat... et quand la fin arrive on se dit qu'on aurait du se fier à la bande annonce, nul quoi...