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Un visiteur
0,5
Publiée le 6 avril 2008
C'est très long et quand on arrive à la fin du film, une question peut surgir "toute cette pellicule pour ça??". Je méconnaissais le réalisateur, mais là, je reste avec un a-priori, la disparition de la mère ne semble affecter personne, elle souhaite conserver le patrimoine de son oncle avec lequel elle a fricotté,pour que tout cela parte vendu au musée d'orsay, avec une dernière visite avec l'une des filles des enfants de la défunte, qui est en plein âge ado et se divertit avec la drogue....bref je me suis endormie et ai surssauté à la fin, ouf il était grand temps de partir de la salle!!
On passe avec ce film un moment agréable. Les personnages sont intéressants, et crédibles au sein de cette fratrie opposant différents caractères pour un héritage. Pas de violence, pas de pacifisme, seulement un parcours, le plus probable qui puisse arriver à la mort d'une mère. Ce film pose la question du choix de la séparation et du deuil à faire des objets du passé, des souvenirs. Mais avec eux, la question du patrimoine, de ce qui s'y attache et... la place du musée dans tout ça ?
Avec cette Heure d'été, Olivier Assayas crée un registre beaucoup plus léger qu'à son habitude. Cette commande du Musée d'Orsay pour ses 20 ans encourage à cette légèreté qui n'est peut-être pas le point fort du réalisateur. Les personnages manquent sûrement de profondeur et de contradictions. Cependant, les décors sont très réussis et on passe un agréable moment à côté des personnages.
J'en gardais un souvenir presque ému : le revoir m'a laissé nettement plus dubitatif. Alors toutes les qualités ne se sont pas dissipées entre deux visionnages, évidemment. Le scénario est pertinent, cette galerie de personnages d'assez belle qualité, on reconnaît inévitablement des situations que l'on a vécu, cela parle joliment du temps qui passe. Maintenant, on peut aussi voir qu'il ne se passe pas énormément de choses, que sans être réellement ennuyeux, ça n'est pas captivant non plus. On est quand même vraiment chez les bobos, les nantis, avec, logiquement, leurs problèmes de bobos et de nantis... Évidemment que certains aspects concernent chacun, mais ce n'est vraiment pas le cas de tous, d'autant qu'on est en droit de ne pas se captiver pour les considérations parfois très bourgeoises des uns et des autres, Juliette Binoche en tête. Il y a quand même une certaine sensibilité, une réalisation cohérente, sachant ce qu'elle fait. C'est un joli film pour un certain public, interprété avec talent et fait avec soin, auquel on n'est toutefois pas obligé d'adhérer pleinement si on ne fait pas partie du public en question. Comme quoi, en dix ans, un regard sur un titre peut grandement évoluer, dans un sens comme dans l'autre.
j'ai été trsè décu du film qui n'apportes aucun intérêtà la vie.une histoire très pourrie et triste sur l'héritage familiale.je me suis ennuyer.un film que je ne recommandes pas du tout.le navet depuis le début de l'année.a mettte dans les oubliettes.
Les principaux atouts du film sont ses personnages. Et le contexte, les retrouvailles d'une famille et les questions d'héritage, est intéressant. Mais il y a des longueurs et l'histoire de l'oncle peintre est omniprésente et agaçante.
La succession, l'héritage, sujet sensible au cinéma et abordé ici avec beaucoup de délicatesse dont la distribution s'en ressent. Juliette Binoche et Charles Berling en tête sont bouleversant de sincérité. Un joli film sur les valeurs familiales et sur la réalité de choix parfois difficiles et inévitables face aux aléas de la vie…
Un héritage plutôt sans histoire. Tout est presque trop lisse entre les 3 héritiers. Anticipée par chacun depuis le dernier repas de famille, la mort de leur mère n'est qu'un épisode à traverser. L'aîné se sent plus concerné que ses frère et soeur accaparés par leur vie à l'étranger...La "nounou" garde un vase, la jeune ado rebelle est malgré tout nostalgique des moments passés avec sa grand mère ; quant à son père, il trouve que le secrétaire cédé au musée n'est pas bien mis en valeur. A chacun de se forger ses souvenirs. Tous les acteurs sont épatants mais cela ne suffit pas. Il y a trop de retenue dans l'expression des sentiments.
Beau film, bons acteurs,beaucoup d'émotions :que restera-t-il de nous, de nos objets, après notre mort? Comment concilier mémoire et avenir?Où l'art est-il le plus vivant, chez nous ou au musée?
Je me demande toujours comment un réalisateur peut mettre deux (bons) comédiens face à face, les laisser bavarder autour d’un plan de tomates et faire un excellent film. Je me demande comment un réalisateur peut mettre une palanquée de (bons) comédiens autour d’un cercueil et faire un film d’une vacuité totale. Comment dans le premier cas (« Dialogue avec mon jardinier ») on peut s’attacher à deux individus alors que dans le second (« L’heure d’été ») on se contrefiche des histoires de cette famille intello-bourgeoise dont les états d’âmes sur les bureaux de style et les amours de la grand-mère nous ennuient au dernier degré. Mystère du cinéma qui se confirme être un art (mineur, parfois, comme avec le jardinier, mais plaisant néanmoins), lequel exige un talent qui n’est pas donné à tout le monde. CQFD.
C'est creux, terriblement long et ennuyeux. les scènes se succèdent sans transition et sans intérêt, à aucun moment on entre dans ce film dénué d'émotions, où tous les acteurs sont mauvais. Le film se résume a une plate énumération d'oeuvres d'art... Longtemps que je n'avais vu un film aussi décevant, à éviter.
Ca joue bien là-dedans ! Il sait mettre en scène et manier la caméra cet Assayas ! A tel point qu'on a envie d'oublier les fréquents défauts de mise au point... Un joli film donc qui parlera à un public sachant apprécier les récits familiaux traités avec réalisme et clairvoyance. Si l'on s'ennuie parfois lors de trop longs plans muets sur chacune des pièces d'une maison vidée de son contenu, on retient de très belles prestations d'acteurs. Un bémol cependant pour Jérémie Rénier un poil (de bouc) trop jeune, et peut être aussi et surtout moins bon. Mon César à la servante Isabelle Sadoyan ainsi qu'à Valérie Bonneton pour ne citer qu'elles. Chouette casting. Comme quoi il ne faut pas se fier à la niaiserie d'une affiche !
pas trop acrcroche, tout est trop beau, tout le monde il est gentil, malheureusement ce n'est pas la vraie vie, surtout concernant les droits de succession. je trouve un manque de profondeur, le seul passage qui fait frissonner, c'est la scene finale avec la "nouvelle generation". Dommage l'idee etait bonne, diverissant mais sans plus, et puis quelle idee!! juliette binoche en blonde quel gachis ;)
Second film écrit sur commande du Musée d'Orsay (après le Voyage du ballon rouge de Hou Hsiao Hsien), l’Heure d’été est bien plus réussi : Assayas peint une tranche de vie à travers une histoire finalement assez banale, deux frères et une sœur se retrouvent de manière impromptue à gérer un héritage de souvenirs et d’instants passés. Qu’est-ce que la mémoire ? que partage-t-on en famille et avec les autres ? Bien loin de répondre à ces interrogations, Assayas filme d’abord un lieu puis une atmosphère et enfin une famille et la manière dont tous ces personnages se lient. De très beaux portraits, une délicatesse presque asiatique et une grande attention portée aux détails de la vie. Tout est très beau, les plans en général sont superbes mais l’histoire de cette famille nous semble pourtant trop loin – une pointe d’ennui.
2 * et demi serait plus approprié mais avec un léger bonus. On reste un peu sur sa faim car l'histoire, même si elle est bien traitée, aurait mérité un peu plus de développement car le scénario y prêtait. Les deux acteurs masculins principaux sont épatants et le ton général est juste. Dans le droit fil d'une bonne tradition d'auteurs français à laquelle O. Assayas apporte sa petite touche. A voir !