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    L'Heure d'été
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    209 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 avril 2008
    Film sans intérêt majeur, qui laissait présager que seraient abordées les questions relationnelles autour de la disparition d'un être cher. On n'en a pas pour son argent, non : c'est fade, c'est mou, les personnages n'ont guère de consistance, on dévie très vite vers l'importance des objets (d'art). Pour ce qui est d'une fresque familiale, on repassera! Bref, ça ne passe pas la barre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 avril 2008
    L'héritage. Ou ce poison infâme pour le bien être des familles. Chacun s'y retrouve confronté un jour ou l'autre. Dans L'heure d'été, l'héritage est conséquent. Culturel, fortuné. Nous ne nous trouvons pas dans une famille populaire mais dans celle de bons bourgeois, artistes, commerciaux et autres, modernes et libérés aussi, mais sans véritable souci financier. Et c'est bien là que le film perd en crédibilité. Tout le monde ne peut pas comprendre les problèmes qui les déchirent.

    Passé cela, le nouveau film d'Olivier Assayas est marqué d'une nostalgie souvent éreintante (Edith Scob, mamie culture) qui ne dessert pas la beauté (mais la cruauté) de la scène où tout le monde quitte la maison familiale, laissant la grand-mère seule à sa mélancolie. Les enfants ne semblent jamais vraiment concernés, à part Charles Berling sûrement. Binoche et Renier (mal assorti à son épouse) sont distants.

    Néanmoins, le film parvient à séduire car le casting est de haute volée déjà, mais aussi par la beauté des objets d'art prêtés pas le Musée d'Orsay. En fin de compte, L'heure d'été est une excellente publicité pour celui-ci. Au final, je dis dommage. Dommage car Assayas est un bon réalisateur, les acteurs sont tous excellents (je vais encore parler de Dominique Reymond) mais le film souffre de son élitisme et de sa distance avec la majeure partie du public.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 avril 2008
    Après "Clean" et "Boarding gate", Olivier Assayas met de côté les tribulations de jeunes femmes en galère pour aborder le sujet de l'héritage : comment conserver vivante la mémoire du passé sans en être prisonnier pour autant ? C'est tout le problème qui se pose à Hélène. On appréciera particulièrement la séquence d'ouverture, son anniversaire, authentique. Une intéressante approche de la transmission inter-générationnelle, de la solitude arrivant avec l'âge, au moment où les enfants, aussi aimants soient-ils, s'éloignent peu à peu du foyer – rappelant par là "Châtenay-Malabry" de Vincent Delerm.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 avril 2008
    beau film francais simple,bien interprété et réalisé sur une histoire de famille qui sonne toujours juste;olivier assayas devrait donner quelques conseils à kechiche
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 avril 2008
    Gros casting pour grosse déception .Pourquoi tant de bons acteurs pour un film sans scénario qui ne sait pas dans quel sens aller et finalement erre pendant 1 heure 40 ! Un empilage de répliques creuses de lieux communs affligeants et qui ne débouche sur rien .Le genre de film bien français que souvent on fait bien mais là !!! passez votre chemin rien à voir .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 avril 2008
    la maison est superbe mais le film est d'une langueur ...mon voisin s'est endormi.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2008
    Le meilleur de la soi-disant "exception française". Une sublime demeure à Valmondois, jardin vallonné, bordé de vergers, au loin, la forêt; des enfants bien élevés qui jouent entre cousins; une vieille dame, Hélène, infiniment distinguée, d'aspect et d'esprit (non, Edith Scob, dans la vraie vie, vous n'êtes pas une vieille dame!); et une maison-musée, avec des petits tableaux de Corot et des meubles de Majorelle, car l'oncle dont la mémoire est l'objet d'un véritable culte a été un peintre impressionniste. Lorsque la gardienne de la mémoire disparaît, pour ses trois enfants, il faut décider du sort de la maison.
    Frédéric (Charles Berling, très juste comme toujours), est le pivot du film. C'est le fils aîné, et pour lui tout est simple: la demeure, il faut la garder en état, le temps doit continuer, linéaire, éternel. Il n'en est pas de même pour Adrienne (Juliette Binoche) qui vit aux Etats-Unis et Jérémie (Jérémie Renier) qui s'installe au Japon avec sa famille. Ils ont besoin d'argent. Il faut vendre, avec une dation au musée d'Orsay. Frédéric vit à la fois ce déchirement et la découverte de la sexualité de sa mère car il comprend qu'entre elle et le grand homme, il y a eu bien autre chose qu'une tendresse filiale.
    Ce qu'Assayas nous raconte, c'est l'histoire des objets. Ceux qui disent "moi, les objets, ça ne m'intéresse pas, je ne m'intéresse qu'à l'humain" n'ont rien compris. Car les objets, ils sont enrichis de l'attachement qu'on a eu pour eux. Les petits Corot, bien franchement, ils étaient plutôt tartes, mais ils étaient beaux du regard qu'Hélène posait sur eux. Le magnifique bureau de Majorelle, enfoui sous les paperasses, voilà que lorsqu'il est exposé, bien mis en valeur au musée d'Orsay, il devient insignifiant. Quant au vase de Braquemont, sans son bouquet de jardin, ce n'est plus qu'un truc en verre un peu ridicule avec ses grosses pustules....
    Voilà, c'est tout, et c'est magnifique, et merci à Assayas de nous avoir donné ce bonheur là.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 avril 2008
    très beau film qui malheureusement relate bien la triste vérité:l'héritage et la séparation des biens.
    Avoir et à méditer
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 avril 2008
    Une maison familiale, la mort de la mère et le passé resurgit avec quelques petits secrets inavoués. Et surtout les oeuvres du grand oncle (enfin je crois, je ne sais plus, quelle importance d'ailleurs!), bref des toiles prêtées par le Musée d'Orsay, voilà le seul intérêt du film. De bons acteurs, mais un scénario plutôt pauvre. Un film assez plat au final, ni désagréable, ni enthousiasmant, c'est lisse, assez distant car on ne s'attache pas aux personnages. Il n'en reste pas grand chose, j'aurais préféré un documentaire sur les artistes dont les oeuvres sont visibles dans le film. Moyen moins.
    XIV
    XIV

    1 abonné 223 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2018
    Histoire interessante, acteurs pas mauvais, mais on reste sur sa faim, d'une intrigue creusée au 3/4 et des rôles joués au 6/8 . (4/3 ou 16/9 je ne sais plus bien).
    Petite frustration à la sortie, comblée avec un KitKat noisettes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 avril 2008
    Globalement assez déçu... comme quoi l'avis des critiques ,enfermés dans leur pseudo-intellectualisme, est souvent complètement décalé de la moyenne des spectateurs!

    Le thème m'intéressait beaucoup, moi attaché au passé et à son histoire, aux liens et ce que l'on en fait... le jeu est globalement bon... le rendu du quotidien moderne est correct ,avec qq caricatures, et la famille choisie est quand même loin de la moyenne...

    Mais bon, là n'est pas le problème.. au final, le film est plat, l'émotion rare... qq remarques bien senties, le fil rouge vase-famille-musée demeure finalement la seule réflexion du film... cela manque de profondeur.. c'est lent... pourquoi pratiquement aucune musique, qui aurait accompagné à merveille cette rupture du lien, et aurait amélioré la catharsis...
    La seule scène troublante est la promenade silencieuse de l'employée qui revient errer dans le pavillon où tant de souvenirs surgissent..
    Finalement film qui reste superficiel alors qu'il aurait pu remplir d'émotion tout un chacun par une réalisation plus fine, plus réfléchie (surtout la fin, qui est très mal jouée..) car le thème du lien familial est essentiel...
    Transformation râtée....
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2010
    Cinéaste prolixe, Olivier Assayas cumule les films au risque, perpétuel chez les cinéastes productifs, de préférer à la qualité de l'OEuvre, sa quantité. «L'Heure d'été» (France, 2008) contient cette vélocité de créer. C'est dans une cohue familiale dont la liesse est quasi-palpable que s'ouvre le film, sur la quête d'un trésor menée par les enfants de la famille. La palpitation grisante des premiers plans repose sur un sens aigu du montage et du jeu d'acteur. L'histoire banale d'une famille confrontée aux problèmes d'héritage est en elle-même savamment articulée par un rythme instable et dynamique. Or c'est dans la place de l'objet, du point de vu de l'être et du temps, qu'émane la grandeur du film. A la mort de la mère, ses trois enfants ont à charge de disposer d'un lourd héritage culturel. L'absence des uns contraint les autres à abandonner le lieu de leur enfance, à délaisser une grande part de leur affection au profit de la marche du monde. Dans cette dynamique des objets, qui passent de l'ordre privé à la publication en musée, une cinétique apparaît. Cette cinétique de l'art, où les feuillets d'un cahier de croquis risquent d'être dispersés à travers le monde, nous rappelle la circulation du cinéma. Commandité par le Musée d'Orsay, «L'Heure d'été», par un constat commun de l'état du monde, par la cohabitation des ordres d'objet (l'art du vase impressionniste et le prosaïque d'un avion en jouet) et par la circulation des objets dans le monde, fait de l'essence du cinéma une donnée quotidienne. Le cinéma est art, mais ce n'est pas l'art immobile et «emprisonné» des musées, c'est un art qui se module au grès du monde, un art hybride où se confrontent la grâce digne des Beaux-arts et la vulgarité usuelle, un art mobile, qui circule. Parler de cinématographie avec tant de subtilité, dans un cinéma français qui, à trop être produit par la télévision, fait plus du téléfilm que du cinéma que d'art, est un exploit dont il faut saluer Assays et le musée d'Orsay.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 avril 2008
    A l'issue de ce film, une question envahit le spectateur: quelle place y a t-il au cinéma pour le film-thèse? Car plus qu'un exercice stylistique, insistant sur les non-dits, la libre interprétation, le film, français mais mondialisé d'Assayas, semble avant tout être un manifeste.
    Comment gérer l'héritage, telle est la problématique. Ainsi, la scène d'introduction, en famille à la maison de campagne, porte bien son nom et laisse présager de la suite du développement. Pro-légataires contre gardien de la mémoire, pragmatiques contre sentimental... Le film, très franchouillard en ce point, se veut la confrontation permanente d'une thèse et de son antithèse. Dommage que le discours soit si explicite; sans réelle finesse.
    Fréderic (Charles Berling), Adrienne (Juliette Binoche) et Jérémie (Rénier) sont convaincants dans leurs rôles: "héritiers" d'une classe bourgeoise face aux affres d'un monde globalisé. Mais on regrettera le manque de tension, de ligne de force, que génère un exposé aussi concis -comme la trop grande absence esthétique des cadres.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 avril 2008
    un sujet bien traité, sans pathos ni clichés !
    des liens familiaux bien tissés ! A voir !!
    Starwealther
    Starwealther

    76 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2008
    Dernière sortie de Olivier Assayas qui change de registre et abandonne le thriller pour un film français d'une narration classique. La thématique abordée concerne le questionnement et les problèmes liés à l'héritage dans une famille contemporaine. Frédéric(Charles Berling), Adrienne(Juliette Binoche) et Jérémie(Jérémie Renier) sont les trois enfants d'une femme nommée Hélène(Edith Scob). L'habitude familliale est de faire un repas dans la demeure campagnarde appartenant à la mère. Cette maison est remplie d'oeuvres d'art de valeur. Après sa mort, le traitement de l'héritage est inévitable. Il faut en discuter en famille et trouver la solution qui convient le mieux, garder ou vendre. Il se positionne deux points de vue, Frédéric préfèrerait garder la maison intacte car elle a une grande valeur sentimentale pour lui alors que les deux autres enfants veulent vendre. L'un pense à sa carrière en Chine et l'autre à sa réussite dans l'art à New York. Ils ne pensent même pas à leur mère mais plutôt à l'argent qu'ils pourraient en retirer. Il sont individualistes comme beaucoup, c'est la mentalité de notre époque. Assayas a voulu montrer que la mondialisation, bien que sur certains points bénéfiques, a éparpillé la famille et a favorisé un égocentrisme, une cupidité, une envie de réussite sociale plus forte que tout. Assayas décrit une atmosphère bourgeoise où tout est pensé par rapport à l'argent. J'ai l'impression que le réalisateur a voulu se placer derrière le personnage de Charles Berling car c'est celui qui est le plus profondément traité. Il est nostalgique et déçu que sa famille se radicalisent pour pouvoir faire ce qu'ils veulent, pour leurs besoins personnels. Les mentalités libéralistes entraînent la pollution, l'effet de serre mais aussi un non-humanisme, un narcissisme où chacun doit réussir sa vie sans se soucier des autres. Un film riche où il est difficile de tout aborder en une critique. Une belle acuité dans la description de notre époque. Un chef d'oeuvre
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