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    L'Heure d'été
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    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2020
    Une émouvante chronique familiale sur les successions familiales souvent compliquées. Un film subtil d'une rare justesse qui parle à chacun d’entre nous.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 octobre 2012
    Le sujet est intéressant, les acteurs jouent très juste, mais c'est plus un documentaire sur les problèmes de succession qu'un film ! J'attendais quand même quelques rebondissements, du cinéma, quoi !
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Chaque fois qu'aux alentours du 14 juillet, je descends de voiture en arrivant dans la maison familiale du Beaujolais, j'ai d'abord l'impression fugace de la voir plus petite que dans mon souvenir imprimé dans l'enfance. Dès les premières images de "L'Heure d'été", j'ai eu très fort l'impression que ce film racontait sinon l'histoire de cette maison, du moins comme un écho, comme une réminiscence, et ce sentiment a certainement joué dans mon adhésion immédiate au fim d'Olivier Assayas.

    Le premier plan du film, fixe, sur la maison au milieu des arbres, comme vu à travers une paupière qui se ferme, annonce déjà que le passé très présent et le présent si fragile ne se prolongeront pas. Pourtant, en ce dernier été, elle connaît encore plein de vie : une ribambelle de cousins cheminent sur un jeu de piste et grimpent aux branches à la recherche du prochain message, avant que la fidèle Eloïse (chez nous, elle s'appelait Marie) ne reproche aux plus grands d'avoir laissé les petits s'approcher de l'étang (chez nous, c'était "la petite montagne dangereuse", pauvre butte culminant à 4 mètres d'altitude).

    Olivier Assayas met en scène les mille détails qui font que nombreux seront les spectateurs qui retrouveront une parcelle de leur propre histoire : le sécateur pour faire un bouquet de lilas, l'impression à la fois agaçante et stimulante de déambuler dans un musée dont la matriarche assure la conservation, "faites doucement, vous êtes chez votre grand-mère", le tâtonnement pour retrouver l'endroit d'où cette photo a été prise autrefois, la cloche pour rameuter la marmaille ou la cérémonie des adieux sur le perron.
    Certes, tout le monde n'a pas un grand-oncle dont les oeuvres valent une retrospective à Los Angeles et Vienne, et nos maisons ne sont pas meublés de bureaux de Majorelle, ornés de tableaux de Corot ou d'Odilon Redon et décorés de vases de Braquemont. Mais l'attachement à un lieu, à des objets et à des souvenirs, et la difficulté de les partager et de les transmettre sont universels, comme le sont les divergences et le sentiment de communauté entre les différentes générations et au sein d'une même fratrie.

    Quand les trois enfants d'Hélène se retrouvent après l'enterrement de leur mère, Adrienne parle de l'émotion sans pathos qui dominait la cérémonie. On peut faire la même remarque à propos du film d'Assayas. Pourtant, on est constamment sur le fil du rasoir, et une réplique de plus, quelques secondes d'insistance sur un plan, seraient de trop ; mais il sait couper un dialogue au moment où il le faut, faire un fondu au noir, passer d'un plan serré à un plan d'ensemble, et préférer l'ellipse à la narration d'un événement que le spectateur peut recréer tout seul.

    Cette justesse et cette pudeur sont servies par une distribution impeccable : Edith Scob, avec sa voix à la diction et au timbre si particuliers pour égrener des vacheries-vérités (en recevant une couverture pour son anniversaire : "Le plaid, le cadeau des vieux ! "), Charles Berling en fils aîné dépositaire malgré lui du devoir de mémoire familiale, ne comprenant réellement malgré ses bonnes intentions ni sa mère ni sa fille, Juliette Binoche en working girl blonde, jamais débarassée d'une opposition larvée avec Hélène, Jérémie Rénier en petit dernier ayant à prouver et à se prouver, socialement à baffer et humainement à croquer.

    Le film très écrit fourmille de détails qui n'en sont pas, comme les rires de la veillée funèbre, la proposition d'Adrienne de faire un catalogue avec de belles photos pour la vente, "comme ça, ça nous fera un souvenir", ou comme la cruauté involontaire de Frédéric qui oublie Eloïse et la laisse finir ses jours dans un H.L.M.. On connaît l'admiration d'Olivier Assayas pour le cinéma asiatique. Il le dit lui même, "L'Heure d'Eté" est mon film le plus taïwanais", et effectivement, on est souvent proche de Hou Hsiao Hsien et d'Edward Yang, dans la façon de parler des liens familiaux, du rapport au temps qui passe et à la modernité. La beauté de la photographie d'Eric Gautier (dont on vient de voir le travail dans "Into the Wild" et "Coeurs"), la légèreté de la caméra, recadrages discrets et travelings fluides, et la science du montage interne jouant sur les dédales de la maison de Valmondois et de l'appartement de Frédéric concourent aussi à l'élégance asiatique de "L'Heure d'été", et sous ma plume, ce n'est pas le moindre des compliments.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Terreurvision
    Terreurvision

    213 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2012
    L'heure d’Été brosse le portrait d'une famille bourgeoise confrontée au deuil de sa figure matriarcale. Autour d'une demeure familiale où chaque membre à vécu une part de son enfance, et des questions de succession, Olivier Assayas dresse un tableau assez juste sur l'évolution des liens au sein d'une fratrie. Un film français certes, assez traditionnel, mais qui parvient, grâce à la justesse de son casting et à un thème universel à susciter un certain intérêt.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2012
    Attention, ma critique contient des spoilers.
    L'heure d'été est un joli film qui parvient à éviter les écueils d'une façon assez subtile. On le comprend assez vite, on va parler de la succession d'un patrimoine - matériel, culturel etc. - suite au décès de la doyenne de la famille. Et là, le piège aurait été de transformer ce sujet en conflit gigantesque dans la famille, frisant le ridicule "On vend !" "On ne vend pas !!!", assiette brisée, pleurs, larmes etc etc.
    Et bien non, L'heure d'été est un film beaucoup plus subtil et qui sait parfaitement où il va. Le sujet ne réside pas sur la succession mais sur le temps qui passe, sur la succession des générations et je dirais même plus, sur la vie en général. Ce film est extrêmement juste dans ses dialogues et dans ses situations.
    Il n'est pas question de proposer une histoire incroyable, hors du commun, mais au contraire quelque chose de plus universel où tout le monde peut se reconnaître. C'est un film très triste sur le temps qui passe mais qui n'est pas du tout fataliste en montrant aussi la jeune génération qui vit une tout autre histoire, loin des soucis de la succession etc etc.
    Bref, un film assez juste et bien écrit.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 avril 2012
    Un joli film sur la filiation, la transmission, le sens de la famille et le respect (ou non) de toutes ces valeurs.
    Assayas nous évite les scènes les plus évidentes grâce à des ellipses appréciables afin de se concentrer sur l'essentiel.
    Les relations entre les personnages sont intéressantes et ne vont pas vers le cliché auquel le cinéma nous habitue trop souvent.
    Le film est cependant un poil prétentieux dans la démonstration des connaissances en matière d'art mais ça n'en reste pas moins un beau film sur la famille.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 avril 2012
    Malgré une bonne distribution, l'ensemble peine à décoller. Simple chronologie d'un héritage, sans péripétie, il ne se passe rien. Je n'ai trouvé aucun intérêt particulier à ce film qui ne m'a pas absolument pas touché.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 septembre 2011
    Agréable. Mais cela n'est pas crédible car tout le monde est d'accord pour l'héritage alors que cela se passe rarement comme cela.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    Trouver ce film lent, ennuyeux ou pédant c'est passer à côté de sa justesse à peindre des choses simples . De belles scènes avec de l'émotion qui amènent à réfléchir mais on peut regretter qu'il n'approfondissent pas certains sujets. Un film discret mais perspicace.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    Un jour viendra où nous aussi serons confrontés aux questions d'héritage. Le film dresse avec brio le portrait d'une famille face au partages des biens.
    Il est peut-être temps, pour chacun de nous, de rédiger son testament pour éviter que notre patrimoine ne parte, en trop grande partie, entre de mauvaises mains.
    Alea Jacta Est. Il ne reste plus qu'à attendre l'heure fatidique. En attendant vivons heureux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 octobre 2010
    Le sujet de départ de ce film était à priori plutot interessant, et le traitement de celui-ci, plutot une bonne idée. D'autant que la brochette de comédiens composant l'affiche de ce film était des plus intéressante : L'Oscarisée Juliette Binoche (Le patient Anglais, Le chocolat...), le blondinet Jérémie Rénier (Les amants criminels, Saint Cyr, Le pornographe...) et l'engagé Charles Berling (Nettoyage à sec, L'homme de sa vie...).
    Pourtant, malgré l'affiche et le sujet, le film peine non seulement à convaincre, mais aussi à accrocher le public.Tout d'abord, le sujet de départ, à savoir la perte de la mêre laissant un patrimoine culturel important ne donne finalement que le coup d'envoie d'un film, après un prologue d'une longueur et d'un ennui terrifiants. Le sujet voulait que les enfants soient dans un dilemne quant au partage et la pérénité de ce patrimoine, mais aussi et surtout des souvenirs...
    Mais il n'en est rien, tout se règle avec une facilité déconcertante malgré les désaccords survolés des enfants, pour au final partir dans des sous-histoires sans aucun interet ni lien avec le sujet du film.
    Le spectateur s'y perd, s'ennui, déroche, ou même carrément s'endort tant le film est ennuyeux. Pour dire, même les comédiens donnent l'impression de s'ennuyer dans leur propre role, si bien qu'au bout de 45 minutes du films deux d'entre eux disparaissent carrément de l'histoire, à croire qu'ils ont déserté le plateau...

    Finalement j'ai eu la sensation d'assister à un film raté où le réalisateur lui-même n'a pas su, ou n'a pas osé traiter son sujet plus en profondeur, de peur de heurter ou d'ennuyer le piblic sans doute. Son parti pris du survol jour hélas contre son film.

    Je n'ai pas aimé du tout ce film qui m'a fait regretté d'avoir perdu ma soirée, alors que je me serais probablement plus amusé devant "Bienvenue chez le ch'tis" que je n'ai pourtant aucune envie de voir...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 août 2010
    mon dieu que dire sur ce film pauvre et long tres long , sans vie, quelle decpetion a la sortie de la salle on a meme failli partir en cour de route tellement c est plat, j ai rarement vu un tel film ou je me m ennui.
    j avais ecouter isabelle mautro sur france 2 qui avait bien aimer elle,elle devrait avoir un champs plus large envers le public . elle le classait numero 1 de ses preferences.nous n aurions jamais du l ecouter!
    charles berling y est sans saveur sans vie quand aux autres c est du foutages de gueule .moi qui aimait binoche dans paris , la mon dieu quel calvair. n y aller surtout pas . un ennui terrible va vous gagner.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 août 2010
    Après avoir signé une série de films à l'esthétique ultra contemporaine et post-moderne, Olivier Assayas décide de se retourner vers le passé en évoquant les thèmes de ce qu'on laisse derrière soi, de l'importance des souvenirs, de l'attachement aux objets du passé. A ce niveau, le film rend hommage aux magnifiques pièces du musée d'Orsay, à l'origine du projet. La présence de ce patrimoine artistique insuffle toute l'inspiration à "l'Heure d'été", car c'est lorsqu'il aborde la façon dont chacun s'approprie un lieu ou un objet, son attachement et la transmission qu'il peut en faire. Ce matérialisme est le stigmate d'un manque de générosité du scénario envers les personnages, plutôt secondaires et quelque peu dépassés par toutes ces questions, comme le personnage d'Adrienne, incarnée par la blonde et pétulante Binoche. Une légère nostalgie qu'il est agréable de goûter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    L'art est ici le signe du passé, de l'héritage. Du mobilier prisé, des vases, deux toiles de Corot, les carnets de Paul Berthier... C'est le trésor familial sur lequel veille Hélène (Edith Scob, délicieuse), une vieille dame bien seule entre ces souvenirs. A l'occasion de ses 75 ans, les enfants sont venus au complet, chose rare. Les heures d'été passées ensemble sont précieuses. Adrienne (Juliette Binoche) est une artiste vivant à New York, Jérémie (Rénier) dessine des baskets à Shanghai. Frédéric (Charles Berling) est le seul à être resté à Paris, où il enseigne l'économie. Une certaine classe sociale, bien sûr.

    Que va t-il arriver à la maison et ses objets après la mort d'Hélène ? C'est tout l'enjeu du film, ce qui peut sembler barbant, a priori. Les inventaires et conversations à propos de telle tasse ou tel dessin peuvent paraître lassants, mais se révèlent décisifs par la suite. Chacun défend ses intérêts. C'est finalement Héloïse, la gouvernante, qui offre le moment le plus savoureux du film. Elle demande à garder ce qu'elle pense être un modeste vase, en souvenir d'Hélène. Elle le trouve beau quand on met des fleurs dedans, c'est un peu une Séraphine elle aussi. Je ne dois pas tout dévoiler, mais cette scène est un bijou.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 avril 2010
    yoyo
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