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    L'Heure d'été
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    209 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mars 2008
    Quand Olivier Assayas se fait simple et direct pour exprimer les angoisses qui le taraudent depuis ses premiers films, cela donne ce pur instant de bonheur cinéphilique, tout de tendresse mais aussi d'âpreté. Une mise en scène tout en délicats travellings, une direction d'acteurs des plus fines loin des grands numéros à la Cotillard (une fois de plus, quel coup de cœur pour Juliette Binoche dont on s'interroge de savoir comment fait elle pour donner autant d'authenticité à ses personnages ou pour Edith Scob dont le phrasé si particulier nous envoûte) et l'on est renvoyé à ses propres angoisses sur la transmission du patrimoine familial et sur ce qui fait ce que nous sommes. Un film attachant, bouleversant, juste, sensible loin des scènes familiales hystériques auxquelles le film aurait pu ne pas échapper.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2008
    Alors qu'on commençait à le croire perdu quelque part du côté de Taïwan, cela fait plaisir de retrouver Olivier Assayas parmi nous, dans un film très, très français. Bien aidé par une interprétations de très haut niveau et une caméra d'une grande fluidité, il nous raconte l'état du monde au travers d'une famille bourgeoise, bien introduite à la fois dans le milieu artistique et dans le monde de l'économie. Alors qu'on est plutôt habitué à rencontrer au cinéma les effets le plus souvent négatifs de la mondialisation sur les populations aux revenus les plus bas, "l'heure d'été" nous montre que, pour d'autres raisons, le bilan n'est guère meilleur chez les cadres : familles éclatées d'un bout à l'autre de la planète; aïeuls plus ou moins délaissés; racines rejetées ou, tout au moins, oubliées; enfants manquant de repère. Quant à la musique, bien que peu utilisée tout au long du film, je me dois d'y consacrer un petit couplet : à 3 ou 4 reprises, on a droit à une musique d'une grande beauté, 1 ou 2 minutes à chaque fois, à mi-chemin entre Marin Marais et musique celtique. Mais qui en est l'auteur ? Quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre par le générique de fin qu'il s'agissait d'extraits de "The Iron Stone", le dernier album de Robin Williamson, un de mes musiciens préférés, ancien membre des Incredible String Band, groupe de folk malheureusement méconnu des années 60. Groupe dont on entend d'ailleurs une chanson datant de 1967 pendant tout le générique de fin. Merci, Monsieur Assayas !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 septembre 2011
    Second et dernier projet orchestré par le Musée d’Orsay. Alors que le 30 janvier dernier sortait sur nos écrans Le Voyage du ballon rouge de Hou Hsiao Hsien, cette fois-ci, c’est à Olivier Assayas de prendre la relève et change par la même occasion de registre, après le violent Boarding Gate (2007), il se lance dans le mélo/drame avec une habilité qui lui fait honneur.
    A la mort de leur mère, deux frères et une sœur se retrouvent pour faire l’inventaire de leur héritage. Se séparer ou garder certains objets de valeurs ou tout simplement comme souvenirs, ils vont devoir faire le tri dans les nombreux objets qui leurs ont été laissé par leur mère, de grandes valeurs pour certains qui date du XIXème et XXème siècle. Brassant tout au long du film des thèmes tels que la mémoire, la famille, la passation, les liens ou encore le temps qui passe. Assayas crée une certaine osmose au sein de son film, on s’y s’en bien, à la fois attachant et tendre, le casting y est aussi pour quelque chose : Juliette Binoche, Charles Berling, Jérémie Renier & Edith Scob.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 mars 2008
    Quelle déception. Un film qui ne traite pas le sujet supposé et annoncé , sans cohérence, dans un monde de bourgeois très friqués à petits problèmes. Aucun des personnages n'a de profondeur (que fait Binoche là-dedans ?). Seuls les acteurs (surtout Berling (père et fils d'ailleurs) et la photo sont au dessus, mais ne suffisent pas à faire oublier l'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 mars 2008
    Film qui montre les réactions face un dèces d'un proche. Même si le theme est interessant le film est extrement plat.Ce film ne restera pas dans le palmeres des meilleurs films
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 mars 2008
    Hormis des acteurs très bons, et une belle esthétique, ce film ne pas du tout passionné. Rien à voir avec Boarding Gate, qui était autrement plus réussi.
    ffred
    ffred

    1 702 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2008
    Il n'y a pas a dire : voilà du beau travail. Quelque soit le corps de métier évoqué. Dans l'ordre : le scénario est simple, intelligent, bien écrit, fluide. Une histoire simple de famille racontée de façon simple. Le temps qui passe inéluctable, certains s'en vont, d'autres sont en plein dans la vie, à 100 à l'heure, et d'autres arrivent, encore insouciant. Et malgré tout donc, la vie continue. Avec un côté un rien nostalgique et mélancolique, un côté plein d'espoir aussi, par petites touches, l'histoire de cette famille nous est brossée avec tact, délicatesse et tendresse. La mise en scène est au diapason. Elle est discrète, ne juge personne, ne met personne en avant, elle s'intéresse aux personnages tout en faisant qu'on s'y intéresse aussi et réussie à nous faire adhérer à l'ensemble du début à la fin. L'interprétation ne pouvait qu'être à la hauteur, et elle l'est largement. Juliette Binoche est comme à chaque fois lumineuse, différente que dans Paris, son rôle est tout en nuance, d'un naturel désarmant. Les deux frères joués par Charles Berling et Jérémie Rénier sont bien complémentaires, ils sont tous les deux très bons. Après Didine on retrouve avec plaisir Edith Scob, encore parfaite ici, dommage que son rôle soit si court. Enfin la technique est parfaite, surtout la photo et la lumière, magnifiques. Ce nouveau film de Olivier Assayas est tout bonnement magnifique. Un sans faute sur toute la ligne.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 mars 2008
    Mais qu'est-ce que c'est que ce film ? Quelle déception ! On se demande ce que ces bons acteurs font dans ce film insipide, sans histoire, sans dialogue et sans émotion. Est-ce que Assayas essaie de nous sensibiliser à la dispersion du patrimoine des familles riches pour permettre à leurs enfants d'aller faire fortune aux Etats unis ou en Chine ? Beaucoup d'argent et peu d'amour dans ce film réservé à une élite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2008
    Après le calamiteux et prétentieux Boarding Gate, Assayas remet les pieds sur terre, et nous conte l'histoire toute simple et sensible de trois frères et soeur
    confrontés au lourd héritage de leur mère décédé. C'est magnifiquement filmé, minutieusement écrit, les acteurs, seconds rôles inclus sont d'une parfaite
    justesse. Un film attachant ou tout un chacun retrouvera quelque chose de personnel.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 mars 2008
    C'est une vraie catastrophe, un navet, un petit film prétentieux comme savent l'être les plus mauvaises production françaises. On s'ennuie du début à la fin, c'est long, c'est lent, c'est chiant, c'est mauvais...bref c'est archi nul (et 3 fois trop long)
    DB38
    DB38

    27 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2008
    Sur un sujet a priori intéressant, à savoir la transmission de la mémoire familiale sous diverses facettes, Assayas nous propose un film assez ennuyeux et peu émouvant. En dépit d'un casting prometteur et d'une interprétation irréprochable.
    Au fond, cette maison n'a rien de très attachant, et la plupart des membres de la famille non plus! Ici,tout encombre, à l'image de l'amoncellement de "beaux objets" auxquels la famille est peu attachée, sauf à en négocier la vente lucrative. Pesant héritage aussi pour le spectateur. L'enjeu, au fond, n'intéresse guère, et le sort de ce patrimoine laisse indifférent, à l'exception de deux séquences finales où passe une réelle émotion. Celle dans laquelle on découvre une facette émouvante de cette ado perturbée qui se révèle plus sensible qu'on ne pouvait le croire aux souvenirs d'enfance liés à cette maison et à sa grand-mère. Attachée à la transmission d'une complicité, d'une chaleur humaine, lesquelles, à la différence des meubles et immeubles, ne pourront, ni lui être ôtées, ni être vendues. Expérience inoubliable mais qu'à son grand regret elle ne pourra transmettre à ses propres enfants puisque la maison va être vendue.
    A l'exception aussi de la vieille servante, sincèrement attachée à ce lieu et aux êtres qui y vécurent. Et belle idée de scénario que ce vase de valeur qu'elle emporte comme un simple et banal souvenir, ignorant que le Musée d'Orsay le convoitait du fait de sa rareté. Et je trouve particulièrement émouvante la séquence où elle essaie en vain de pénétrer une dernière fois dans cette maison, à ses yeux désormais dévastée, voire victime d'un véritable sacrilège.
    Dans les deux cas, attachement vrai et essentiel, lien avec les êtres qu'on a aimés, valeur affective et non valeur marchande.
    Par ces trop rares séquences inspirées , Assayas prouve qu'il pourrait être un assez bon cinéaste si une critique complaisante ne l'incitait à cette paresse "scénaristique" que bien d'autres cinéastes français cultiv
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 mars 2008
    çà démarre plutôt bien, avec des scènes de famille qui rappelent nos propres souvenirs, et avec une Edith Scob lumineuse. Et puis, ce deuil chez les friqués devient aussi barbant qu'une succession chez le notaire. Au lieu de nous montrer une empoignade de vautours, comme c'est toujours le cas dans la vraie vie, on assiste impuissants à une suite de séquences toutes plus barbantes et improbables les unes que les autres. Au final, encore un film inutile. Par ailleurs, il faudra que le réalisateur révise son arithmétique : au début du film, c'est l'anniversaire d'Edith Scob qui a 75 ans, et à la fin sur sa tombe, il est gravé "1933 - 2007" ! Cherchez l'erreur !
    Thierry M
    Thierry M

    161 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2008
    c'est D'une lenteur interminable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mars 2008
    Jamais je n'aurais cru être emballé à ce point par une comédie franco-franchouillarde tendance bourgeoisie campagnarde, et pourtant, avec une subtile classe et à travers un riche éventail de thèmes typiquement Assayasien, on plonge dans cette immense réflexion sur l'art dans toute sa globalité : sa transmission, son marché, sa valeur, même son utilité au détour d'une petite scène rigolote, peut être la meilleure. Assayas dresse un schéma cohérent, pose les fondements d'un débat beaucoup plus large qu'il n'y paraît sur l'héritage (le fils de Clint Eastwood fait même une apparition), et l'Histoire de l'art en général (géniale scène au musée d'Orsay), puis, poignant, confronte la valeur de l'argent à celle de l'affectif.

    La mise en scène est tout simplement virtuose, toujours en mouvement fluide, sans jamais laisser passer un détail, sur la psychologie des personnages, sur un objet, sur un décor, sur une forme graphique, sur la complexité du monde, mais aussi sur sa simplicité. A noter cette brillante alchimie entre Adrienne qui essaye de se rajeunir, et Jérémie qui essaye de se vieillir, comme constat froid des codes actuels de notre société prédatrice. Ne pas être trop vieux, ne pas être trop jeune.

    Le film fait écho à L'Aimée de Desplechin (quand Clean le faisait à Roi et Reine) à tel point qu'on croirait un dialogue entre les deux cinéastes (La scène forte de la maison vide laisse même entrevoir le fantôme de Desplechin). Puis, Assayas reprend le contrôle total de son cinéma avec cette dernière scène fantastique, sa réponse simple et transversale à toutes les questions qu'il a emmêlé deux heures durant. Un espèce de plan-séquence insouciant qui réconcilie les générations, les jeunes et les morts.

    Mais subsiste néanmoins cette vision foudroyante de la solitude d'une grand mère, une fois que les enfants sont partis, comme pour nous rappeler que dans ce grand foutoir rock'n'roll, la vie est belle et bien sans pitié.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 mars 2008
    Affligeant !!! aucun jeu d'acteurs, aucune chaleur humaine alors que c'est le sujet, aucun relief malgré de bons acteurs,....tout est clos en 45mn et le reste est du délayage. Un presque bon téléfilm....
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