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Un visiteur
0,5
Publiée le 24 août 2008
Nul, nul, nul, nul, nul !!!!! Affreux ! Le plus mauvais film que j'ai pu voir CES DIX DERNIERES ANNES. Et haut la main. C'est vraiment le genre de film qui fait TRES MAL AU CINEMA FRANCAIS. C'est niais, NOMBRILISTE à souhait, inintéressant, lent, long. Mais qu'a été faire ce bon Charles Berling dans ce bourbier ??? Je préfère garder en mémoire sa prestation flamboyante dans "Cravate Club". La vie est courte, ne jetez pas une minute de votre temps, ne regardez pas cette médiocrité.
On s'ennuie ferme dans cette vieille maison où des comédiens déambulent d'une pièce à l'autre en prononçant des propos sans intérêt. C'est d'une tristesse que peinent à relever des comédiens habituellement bons, mais là forcement avec un tel scénario ils sont tous aussi mauvais les uns que les autres.
Le parallèle pourrait être fait avec un dimanche à la campagne avec la grand mère qui rassemble mais au moment où elle disparaît, ne subsistent que les petits arrangements et les partages qui ne nous intéressent vraiment pas. Les personnages gardent une distance qui ne nous donne pas envie de se rapprocher
Olivier Assayas signe, avec le soutien du musée d’Orsay, une caricature de film français exaspérante. Il réduit la notion de transmission à un héritage de biens matériels et il est impossible de s’impliquer dans les problématiques qu’il aborde : difficile d’éprouver une quelconque émotion lorsque la grand-mère nous fait l’inventaire de son mobilier. Un film de bourgeois pour les bourgeois.
Le retour au cinéma français après un peu convaincant "Boarding Gate" aura été bien profitable à Olivier Assayas. À partir d'une simple succession familiale, le cinéaste tire un joli film intimiste qui au demeurant vient interroger de foisonnants sujets. L'un des premiers est évidemment la notion de patrimoine et la question des ancêtres. Là où interviennent l'attachement, la volonté de conserver et transmettre mais dans quel but au final ? Assayas dit aussi quelque chose de l'incompréhension entre les générations que ce soit celle des petits-enfants, insensibles à la peinture ou celle d'Hélène ne reconnaissant plus ses propres fils. La justesse incroyable avec laquelle ces thèmes sont menés génèrent de beaux instants d'émotion. Autre sujet inévitable et non occulté : la résignation. Pour ce thème comme les autres, Assayas opère tout en retenue et c'est admirable, y compris lors des conflits familiaux où la rage n'explosera pas. Seule la fin s'avère décevante au regard du parcours accompli.
Il s'agit d'évidence d'un film qui ne s'adresse pas au très grand public,lequel passe complètement à côté (voir les critiques 0 étoile), car tout est en délicatesse, abordant les thèmes de l'attachement aux belles choses ayant appartenu à la famille, en opposition au matérialisme, ô combien répandu, du frère vivant en Asie et de la soeur en Amérique. La fête des jeunes à la fin fait ressortir le manque de profondeur et de délicatesse d'une société en grande majorité, malheureusement, bien inculte, alors que la beauté nous entoure et devrait nous inviter tous à plus de sensibilité, de sentiment et d'humilité. En fait, on assiste à un véritable film philosophique qu'il faut avoir la chance de savoir déguster. Difficile mais bien vrai.
En exceptant une réflexion secondaire sur le temps, « L’heure d’été » est assez éloigné des thèmes habituels d’Olivier Assayas, malgré la récupération peu convaincante de la fête finale entre jeunes, qui appelle une comparaison désavantageuse avec celle de « L’eau froide ». Les principales qualités sont ailleurs. Avec une tendresse à l’opposé de sa froideur habituelle, le réalisateur nous embarque, ce qui ne lui est pas arrivé souvent, dans une réflexion sur l’héritage familial et sa succession semtimentalement douloureuse. Dirigeant son casting de main de maître, le cinéaste accorde la forme au fond, grâce à une grande douceur dans les mouvements de caméra et une retenue dans les gros plans à laquelle il ne nous avait guère habitué. Par instant on se croirait dans le Téchiné de « Ma saison préférée » (1993). De même « Dans l’heure d’été », aucun jugement moral, tout en conservant presque de bout en bout une densité avec un côté lumineux apporté à ce récit grave et mélancolique. Loin de son style distancié, en faisant corps, Assayas nous fait regretter cette fin maladroite, déssert raté qui ôterait une étoile au menu d’un grand chef. Mais dans la France des bobos socialistes, pour qui la richesse commence à quatre mille euros, cette histoitre de succession générée par une commande du Musée d’Orsay, peut apparaître comme une appologie révisioniste de la bourgeoise aisée. Et de vous expliquer culture et conservation du patrimoine…
Quand je lis les critiques de la presse (vous avez lu le début de celle du Monde ?) je me dis que j'aurai du commencer par ça... et retourner voir les ch'tis même avec le nez sur l'écran ! Tout est effleuré rien n'est appuyé : même quand les deux frangins ont un semblant d'engueulade ça tourne en eau de boudin et tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, très riche, très intelligent avec des métiers et des lieux pour les exercer que ça s'invente pas dans une même famille. Même la gamine qui trafique plus ou moins est "punie" en organisant une méga fête dans la maison avant qu'elle soit vendue ! lorsque les jeunes allument la cheminée je me suis dit : tiens peut-être qu'elle va prendre feu pour montrer à tout ce petit monde le vide autour d'eux. Même pas on finit sur une vague tristesse de la petite fille qui ne pourra pas faire cueillir des fruits à ses enfants comme elle le faisait avec sa grand mère, qui, soit en dit en passant, était amoureuse de son oncle !!! mais sur quelle planète il vit Assayas ? enfin bon il en faut pour tous les goûts hein ?
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2,5
Publiée le 18 septembre 2018
Encore un film thèorique d'Olivier Assayas mais celui-ci est consacrè à une famille et à sa mèmoire! Tout le monde a connu un jour ou l'autre ce moment là! La disparition d'un père ou d'une mère, d'un grand-père ou d'une grand-mère! La conservation ou non des biens et trèsors familiaux! Se qu'on va choisir de garder ou de vendre ? Ça, Assayas l'a bien compris et signe avec l'èlègance qu'on lui connait une oeuvre de vie et de lègèretè. "L'heure d'ètè" manque malheureusement de tension, d'èmotion, de sensibilitè (hormis la scène d'introduction avec Edith Scob) et ressemble parfois à une commande du musèe d'Orsay! La transmission du patrimoine familial est un sujet original et jamais abordè dans le cinèma français! Alors pourquoi avoir choisi une famille bourgeoise qui est quand même loin de la moyenne ? Car vous en connaissez beaucoup de famille qui ont dans leur maison des meubles et tableaux de valeur à faire rougir d'ècarlate les plus beaux musèes de France ? Acteurs convaincants (Berling, Scob, Sadoyan), maitrise de la camèra et jeu de lumière remarquable! C'est bien là l'essentiel...
Parfois émouvant, et plutôt intéressant dans sa façon de traiter de la question de l'héritage et du temps qui passe, 'L'Heure d'été' reste cependant un film anecdotique. La faute, surtout, à des personnages d'une médiocrité affligeante pour la plupart, et à une esthétique de téléfilm heureusement sauvée, ici et là, par quelques jolis plans de la maison baignée de soleil.
typiquement français.... un nombrilisme sociétal sans intérêt , où l'on apprend rien d'intéressant ... des fadaises pseudo- psychologiques comme à chaque décès des anciens de famille.... La france adore ces simili -psychodrames de série Z qui font pleurer dans les chaumières sans risque de bouleversement . on fait dire à charles berling , à propos de la "succession" : " il faut être tous d'accord et que ça plaise à tout le monde " ! ; un phrasé de bobos et un monde de bisounours..... , alors que d'habitude , comme le dit un autre commentateur , il s'agit d'une empoignade de vautours- orchestrée par le notaire ... Un" film" qui aurait du mal à s'exporter.....
A part si vous voulez tout connaitre des droits de succession, ce film ne présente aucun intérêt. J'ai rarement eu l'impression d'avoir autant perdu de temps devant un film.
Trouver ce film lent, ennuyeux ou pédant c'est passer à côté de sa justesse à peindre des choses simples . De belles scènes avec de l'émotion qui amènent à réfléchir mais on peut regretter qu'il n'approfondissent pas certains sujets. Un film discret mais perspicace.
Malgré une bonne distribution, l'ensemble peine à décoller. Simple chronologie d'un héritage, sans péripétie, il ne se passe rien. Je n'ai trouvé aucun intérêt particulier à ce film qui ne m'a pas absolument pas touché.
Alors qu'on commençait à le croire perdu quelque part du côté de Taïwan, cela fait plaisir de retrouver Olivier Assayas parmi nous, dans un film très, très français. Bien aidé par une interprétations de très haut niveau et une caméra d'une grande fluidité, il nous raconte l'état du monde au travers d'une famille bourgeoise, bien introduite à la fois dans le milieu artistique et dans le monde de l'économie. Alors qu'on est plutôt habitué à rencontrer au cinéma les effets le plus souvent négatifs de la mondialisation sur les populations aux revenus les plus bas, "l'heure d'été" nous montre que, pour d'autres raisons, le bilan n'est guère meilleur chez les cadres : familles éclatées d'un bout à l'autre de la planète; aïeuls plus ou moins délaissés; racines rejetées ou, tout au moins, oubliées; enfants manquant de repère. Quant à la musique, bien que peu utilisée tout au long du film, je me dois d'y consacrer un petit couplet : à 3 ou 4 reprises, on a droit à une musique d'une grande beauté, 1 ou 2 minutes à chaque fois, à mi-chemin entre Marin Marais et musique celtique. Mais qui en est l'auteur ? Quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre par le générique de fin qu'il s'agissait d'extraits de "The Iron Stone", le dernier album de Robin Williamson, un de mes musiciens préférés, ancien membre des Incredible String Band, groupe de folk malheureusement méconnu des années 60. Groupe dont on entend d'ailleurs une chanson datant de 1967 pendant tout le générique de fin. Merci, Monsieur Assayas !