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Terreurvision
213 abonnés
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3,0
Publiée le 27 août 2012
L'heure d’Été brosse le portrait d'une famille bourgeoise confrontée au deuil de sa figure matriarcale. Autour d'une demeure familiale où chaque membre à vécu une part de son enfance, et des questions de succession, Olivier Assayas dresse un tableau assez juste sur l'évolution des liens au sein d'une fratrie. Un film français certes, assez traditionnel, mais qui parvient, grâce à la justesse de son casting et à un thème universel à susciter un certain intérêt.
Attention, ma critique contient des spoilers. L'heure d'été est un joli film qui parvient à éviter les écueils d'une façon assez subtile. On le comprend assez vite, on va parler de la succession d'un patrimoine - matériel, culturel etc. - suite au décès de la doyenne de la famille. Et là, le piège aurait été de transformer ce sujet en conflit gigantesque dans la famille, frisant le ridicule "On vend !" "On ne vend pas !!!", assiette brisée, pleurs, larmes etc etc. Et bien non, L'heure d'été est un film beaucoup plus subtil et qui sait parfaitement où il va. Le sujet ne réside pas sur la succession mais sur le temps qui passe, sur la succession des générations et je dirais même plus, sur la vie en général. Ce film est extrêmement juste dans ses dialogues et dans ses situations. Il n'est pas question de proposer une histoire incroyable, hors du commun, mais au contraire quelque chose de plus universel où tout le monde peut se reconnaître. C'est un film très triste sur le temps qui passe mais qui n'est pas du tout fataliste en montrant aussi la jeune génération qui vit une tout autre histoire, loin des soucis de la succession etc etc. Bref, un film assez juste et bien écrit.
Que dire ? si on aime les acteurs c'est un film honnête, si on s'accorde à entendre et regarder une histoire c'est plutôt mal parti. Je rejoins une autre critique interrogative : dans quel monde vivent les réalisateurs pour écrire des scénarios où chaque protagonsite est soit directeur d'entreprise, économiste, bureaucrate, chirurgien ou avocat même mieux artiste qui peint et qui vit de sa peinture vivant dans un loft en plein coeur de Montmartre, ces trois derniers ne sont pas dans le film, les premiers oui, et il y en assez de donner à manger aux mêmes. Heureusement que Manuel Poirier pense aux familles moyennes - Peut-être que le message de Assayas est là finalement : les gens riches se moquent de leurs souvenirs seuls leurs propres intérêts les stimulent, chacun pour soi et ainsi va la vie ! ce message est réussi, puisque la maison se vendra et on ne reverra pas les protagonistes. Aucune émotion, sauf pour Berling, Binoche donne la sensation d'improviser à chaque réplique ce qui par moment ennuyait encore plus, Rénier que j'apprécie au demeurant n'est pas très à l'aise dans le rôle du petit frère blindé de tunes qui vit à Shangaï, le couple mal assorti, Bonneton a l'air de ne pas comprendre à quoi elle sert... Bref! un film long, lent, ennuyeux qui, comme leur maison, ne laissera pas un grand souvenir.
Le sujet de départ de ce film était à priori plutot interessant, et le traitement de celui-ci, plutot une bonne idée. D'autant que la brochette de comédiens composant l'affiche de ce film était des plus intéressante : L'Oscarisée Juliette Binoche (Le patient Anglais, Le chocolat...), le blondinet Jérémie Rénier (Les amants criminels, Saint Cyr, Le pornographe...) et l'engagé Charles Berling (Nettoyage à sec, L'homme de sa vie...). Pourtant, malgré l'affiche et le sujet, le film peine non seulement à convaincre, mais aussi à accrocher le public.Tout d'abord, le sujet de départ, à savoir la perte de la mêre laissant un patrimoine culturel important ne donne finalement que le coup d'envoie d'un film, après un prologue d'une longueur et d'un ennui terrifiants. Le sujet voulait que les enfants soient dans un dilemne quant au partage et la pérénité de ce patrimoine, mais aussi et surtout des souvenirs... Mais il n'en est rien, tout se règle avec une facilité déconcertante malgré les désaccords survolés des enfants, pour au final partir dans des sous-histoires sans aucun interet ni lien avec le sujet du film. Le spectateur s'y perd, s'ennui, déroche, ou même carrément s'endort tant le film est ennuyeux. Pour dire, même les comédiens donnent l'impression de s'ennuyer dans leur propre role, si bien qu'au bout de 45 minutes du films deux d'entre eux disparaissent carrément de l'histoire, à croire qu'ils ont déserté le plateau...
Finalement j'ai eu la sensation d'assister à un film raté où le réalisateur lui-même n'a pas su, ou n'a pas osé traiter son sujet plus en profondeur, de peur de heurter ou d'ennuyer le piblic sans doute. Son parti pris du survol jour hélas contre son film.
Je n'ai pas aimé du tout ce film qui m'a fait regretté d'avoir perdu ma soirée, alors que je me serais probablement plus amusé devant "Bienvenue chez le ch'tis" que je n'ai pourtant aucune envie de voir...
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme" ? Ce film de commande nous donne des pistes pour tenter de répondre à cette question obsédante, et ce faisant donne beaucoup à voir, et n'est donc pas (ou le moins possible) prétexte à théorisation et bavardages sur l'Art. Il a en effet comme support une vraie histoire de famille, servie par de bons comédiens, avec ses grandes joies, et ses petites disputes et mesquineries, quelque chose qui sonne juste, comme une petite musique intime, dans une vaste maison qui va passer de "l'Heure d'été" à l'heure de l'abandon quand le récit s'achève - ses objets sont dispersés et les héritiers l'ont vendue. Plus de maison de famille : quid de la famille ?...
Hormis des acteurs très bons, et une belle esthétique, ce film ne pas du tout passionné. Rien à voir avec Boarding Gate, qui était autrement plus réussi.
DÉCALAGE HORAIRE. Après discernement et réflexion, et ajustement de ma montre, j'affirme qu'Olivier Assayas m'ennuie. Un héritage d'art sponsorisé par du placement de produits. Dans cette nuit au musée, on finit dans les catacombes, ça fait désordre. La plus belle heure de la vie, c'est l'heure de la sieste, heureusement. Je ne sais plus ce que j'écris, la fureur m'aveugle. Toutes les critiques sont justes, il ne reste qu' à les comprendre. Ici gît Olivier Assayas.
Une émouvante chronique familiale sur les successions familiales souvent compliquées. Un film subtil d'une rare justesse qui parle à chacun d’entre nous.
Gros casting pour grosse déception .Pourquoi tant de bons acteurs pour un film sans scénario qui ne sait pas dans quel sens aller et finalement erre pendant 1 heure 40 ! Un empilage de répliques creuses de lieux communs affligeants et qui ne débouche sur rien .Le genre de film bien français que souvent on fait bien mais là !!! passez votre chemin rien à voir .
Ce film est une commande du musée d'Orsay, et je trouve que cela se voit, car tout semble figé et manque terriblement de vie. Le film brasse évidemment des questions essentielles, sur la transmission après la mort, mais le traitement est vraiment trop austère. Intelligent, certes, bien joué également évidemment, vu le casting, mais qui ne nous émeut jamais, tant les scènes respirent le plaqué et l'artifice et parfois les leçons de morale (les dernières scènes dans le musée justement).
j'ai été trsè décu du film qui n'apportes aucun intérêtà la vie.une histoire très pourrie et triste sur l'héritage familiale.je me suis ennuyer.un film que je ne recommandes pas du tout.le navet depuis le début de l'année.a mettte dans les oubliettes.
film lent et inintéressant . les personnages n'ont pas de profondeur , pas de sentiments. Seule la maison , qui est le sujet central , est mise en valeur avec l' inventaire de son contenu , qui ne peut vraiment passionner que des professionnels , tels que des antiquaires