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Philemon P
14 abonnés
263 critiques
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5,0
Publiée le 7 février 2007
Plus savoureux et plus sombre que le premier opus. "Election 2" est une approche plus violente du pouvoir mafieux vu par Johnnie To, cet opus se rapproche plus du film d'action que de la thèse sociale qu'était "Election 1" ( En gros, les mêmes propos et les mêmes éléments filmés de façon plus spectaculaire et plus divertissante ). On s'intéresse plus aux personnages et on est plus intriguer par l'histoire, plus riche en rebondissements. Le meilleur des deux, au point de vue mise en scène comme au point de vue critique: "Election 2" dispose d'une vision à la fois sombre et ironique du pouvoir. Ici c'est le jeune Jimmy qui se présente aux élections, et contre son gré! Il plonge dans les abîmes de la mafia pour pouvoir être élu malgré lui, tenue en laisse par les flics et par les membres de la Triade qui lui disent leur devoir cette élection. Une vision assez juste selon moi de la chaine alimentaire humaine comme quoi on est tous aux crochets de quelqu'un, et que l'organisation de la société d'aujourd'hui n'est qu'une spirale infernale... Noir, très noir.
Beaucoup plus structurée et donc plus intéressante à suivre , le second opus d'Election par Johnny To , souffre malheureusement encore d'une mise en scène totalement désincarné , pataude et vieillote comme son prédecesseur , un comble pour Johnny To "malnommé" le Scorsese hong-kongais. Ce qui fait la légère supériorité de ce film au premier , c'est que le spectateur est préparé à ce qu'il va advenir , et que les codes utilisés dans le premier opus deviennent plus familier , et suscite pas mal d'intérêt , seulement , Election s'essoufle vite , et peine à vraiment nous transporter dans le monde de la mafia hong-kongaise , pourtant l'histoire , plus riche et bizarrement moins brouillonne que la première apporte un point de vue plus précis , ou l'on distingue parfaitement les tenants et les aboutissants de chaque personnage , également grâce à la musique , comme dans Election 1 , excellente et plus présente , rajoute une pointe d'intérêt au film qui d'une manière générale souffre d'un manque de générosité de mise en scène de la part de Johnny To. Seul , le caractère plus posé d'Election 2 se démarque du 1.
Tel le "Parrain" de Coppola, ce deuxième volet sait sappuyer sur lesprit de son prédécesseur pour mieux atteindre des sommets de virtuosité. La réalisation est sans concession et lhistoire captivante à souhait : cet "Election 2" sait trouver lambiguïté et la subtilité quil manquait parfois au premier. Johnnie To est parvenu là à obtenir une saisissante alchimie entre scènes choc et sobriété fracassante. Une vraie perle du genre.
J'avais déjà un doute sur l'utilité du film en voyant le premier volume... mais là, je ne vois quarément pas à quoi sert celui-ci... La seule chose qui peut vous tenir à votre siège c'est de vouloir savoir comment l'histoire va se terminer... mais à part çà, ben c'est pas franchement interesant...
Plus sombre, plus intérieure que la premiere partie ; tant dans la réalisation (lumière) que dans l'ambiance ; cette deuxième partie - suite de "election 1" sortie deux semaines plus tôt - est tout aussi passionnante. Voilà une oeuvre à ne pas manquer !
Plus dense mais moins flamboyant que le 1er opus, Election 2 est tout aussi abouti, plus clair mais pas moins complexe; il nous donne encore une fois à voir le visage de la corruption et sa cruauté inhérente.
La suite dElection savère encore plus réussie, plus rythmée, plus sombre, plus violente, plus profonde aussi que le précédent. Ce nouvel opus sattarde sur la fin dune ère (départ des britannique et annexion par la Chine de Hong-Kong) et le début dune nouvelle. Même si Johnny To emprunte volontairement ou non, des idées aux pionniers du genre comme Coppola ou Scorcese, il nous gratifie dun très bon film qui ne laissera personne insensible.
La suite d'Election s'avère être encore plus intéressante que celui-ci. Une fresque sur le pouvoir très bien mise en scène. Johnie To peut en fin prétendre pénétrer dans la cour des grands.
Film Hng KOngais médiocre. En dépit d'une mise en scène stylisée à outrance, le metteur en scene ne parvient pas à dégager de l'émotion. D'autre part, on ne peut s'empecher de comparer ce film au dernier scorsese. On est loin du resultat du maitre américain.
Il est dit ici et là que Johnny To a fait preuve d’une grande innovation, d’une virtuosité technique incomparable, d’une mise en scène nerveuse, d’une intrigue géographiquement éclatée. Autant de jugements reflétant une consternante incompétence. L’intrigue est concentrée sur une dualité géographique, culturelle, et politique n’opposant que Hong-Kong et la Chine continentale communiste. Le passage de certains personnages d’un lieu à l’autre fait avancer le drame. Or durant ces passages Johnny To réussit très mal techniquement à nous montrer de manière convaincante les contrastes entre les paysages humains et naturels opposant HongKong et cette Chine communiste. Ainsi, c’est vers des paysages sereins constitués de rizières, de montagnes de la Chine intérieure mal amenés par les dialogues et dans l’intrigue, contrastant avec l’urbanisme effréné et violent de Hongkong que va la préférence du héros. Johnny To commet dans ces « Elections » les mêmes erreurs que dans ses autres films. S’il parvient à très bien dessiner deux ou trois protagonistes, mais il s’attache à trop de personnages. Il a donc du mal à les affiner psychologiquement. Le spectateur ne peut « accrocher » facilement. Il le peut d’autant plus difficilement que les scènes de transition sont fort peu travaillées. L’action souvent verbeuse, s’enlise alors, et souvent s’installe l’ennuie. Il reste que le propos de To est toujours intéressant, et certaines scènes dotées d’une force symbolique extraordinaire. Ainsi ce nouveau parrain de HongKong qui vient à peine, sous nos yeux horrifiés, de se distinguer par sa cruauté inouïe, se révèle être un petit amateur devant le chef de la sécurité chinoise. Il tape sans cesse sur ce roc communiste mais c’est lui qui s’effondre. Et l’autre, avec calme et cynisme de lui faire comprendre que c’est le système totalitaire qui doit régner même dans le crime, et même s’il doit remplacer des traditions séculaires.
Non franchement après avoir vu Election 1 et Election 2, on ne peut pas dire que j'ai aimé ! Cette violence de guerre des gangs finit par lasser par ses répétitions, par l'intrigue mollassone desservie par une réalisation speedée et baclée (il suffit de voir la photo, crade), une musique moche, et des acteurs au jeu approximatif. Tout a fait évitable, ne croyez pas les éloges dithyrambiques !
La Triade doit désigner un nouveau leader, et bien sûr plusieurs prétendants se présentent, un seul élu. Nous retrouvons Jimmy (Louis Koo fascinant) dont le rêve est de mener un business respectable et fonder une famille. Mais cela nest pas aussi simple avec la Triade . Le film est plus violent, mais toujours aussi haletant et surprenant, nous pénétrons dans les méandres marécageux de la politique, le pouvoir a un prix, Jimmy va lutter, Ce film nous laisse songeur, finalement ne sommes nous pas tous tenus en laisse, comme quelques malheureux personnages de ce diptyque, prisonniers de nos actes. Ce film est fascinant, Johnny To un merveilleux réalisateur
Même si il est plus réussi que le premier volet le résultat reste une cruelle désillusion. Certes la violence est crue et impressionnante (voir la scène du "découpage" des membres !)mais la guerre pour le pouvoir demeure aussi peu captivante. Comme souvent dans ce genre de cinéma, les femmes sont reléguer a des faire valoir même pas à distraire nos truands(ca baise pas les gangsters mais ça bouffe en revanche). Critique d'un milieu hyprocrite (bien que s'appelant FRERES ou véhiculant l'esprit de la FRATERNITE, les gens se trahissent en se tuent entre eux) et pourtant ancré dans ses codes doublé d'une autre critique ironique de la société (les flics qui ferment les yeux voire qui tolérent les gangs compte tenu de l'apport economique que rapporte ce "business" pour la ville) Après un PTU hyper chiant Johnnie To (réal définitivement surestimé pour moi !) continue de privilégier la mise en scène certes fluide aux images léchées (à la Michael Mann)mais sans nervosité (je préfère la virtuosité d'un Tsui Hark) au risque d'ennuyer le spectateur que je suis.
Film sans consession de Jonnhy To, le premier était plutôt bon, celui-ci m'a complètement enthousiasmé. Rien n'est laissé au hasard dans cette suite, le nouveau candidat est très subtile (personnage secondaire dans le 1, il passe ici au premier plan),Jimmy préférant faire des affaires dans la légalité se voit d'une certaine façon forcé par le gouvernement chinois de se présenter aux éléctions du clan Wo Sing pour les deux prochaines années et pouvoir avoir l'accès définitif du marché chinois par son gouvernement.L'ironie du sort veut qu'il devienne d'abord le parrain du crime pour pouvoir accèder à la vie normale. Sa prospérité en fait un candidat idéal d'après les anciens du clan mais Lok Parrain actuel ne le voit pas de la même manière car il a d'autres projets comme de se représenter... La violence du film est crescendo, et lorsque l'on voit que Jimmy n'a pas d'autre choix que d'utilisé celle-ci ,ça en devient très pertinent, le climax du chenil en est vraiment marquant : le passage de la sérénité de Jimmy qui est d'abord spectateur de cette violence pour ensuite prendre les choses en main de façon beaucoup plus radicale (un fond de musique classique effaçant toutes traces de sons diégétiques) restera gravé dans les esprits de part sa spontanéïté et sa violence presque insoutenable.On est tous le chien en laisse de quelqu'un comme le montre cette scène et Jimmy semble avoir trouver finalement plus fort que lui en apprenant qu'il s'est fait berner par les autorités chinoises qui ont besoins de lui comme parrain définitif pour préserver les rues du crime en sachant très bien que Jimmy cherche avant tout à éviter les violences sauf si on l'y oblige...L'attente d'un enfant en sachant que le régime du Wo Sing se voit changer de force par chantage du gouvernement chinois et que les élections doivent être arrêtées pour donner place à une monarchie du pouvoir de la triade en est encore plus douloureuse pour Jimmy. Vivement un 3 (avec qui sait, le motard en parrain.)