AlloCiné
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Votre avis sur Election 2 ?
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Shephard69
Après un premier volet très bon, un second film d'excellente facture qui fait davantage penser à la trilogie "Le Parrain" de Coppola pour la noirceur du récit, l'ampleur de l'analyse politique des triades et le rythme posé qu'à la filmographie de Martin Scorsese. Violent jusqu'à l'insoutenable parfois, dur, constamment empreint d'une tension presque palpable, une petite perle de manipulation, d'alliances et de trahisons machiavéliques. Grosse sensation que cette saga.
Un excellent film sur la triade. Encore mieux que le 1 à mon goût. A voir ...
Une lutte pour le pouvoir jonchée de meurtres et de sang. Avec ce deuxième me volet, Johnny To nous confirme son talent.
darkvash
Suite de, Election 2 reprend presque 2 ans après le 1er volet. Le jeu du pouvoir reprend et les magouilles aussi pour accéder ou rester au sommet du pouvoir de la triade.
Plus d'actions pour ce volet, mais mêmes défauts que son prédécesseur, à savoir quel est le rôle exact de chacun au sein de cette mafia HK.
On se retrouve avec des compromis avec les policiers qui tirent les ficelles dans l'ombre, les tensions entre membres de la triade, des trahisons, etc.
Un peu confus pour un film de 1h30, qui néanmoins donne envie d'aller jusqu'au bout avec ses acteurs convaincus.
Plus d'actions pour ce volet, mais mêmes défauts que son prédécesseur, à savoir quel est le rôle exact de chacun au sein de cette mafia HK.
On se retrouve avec des compromis avec les policiers qui tirent les ficelles dans l'ombre, les tensions entre membres de la triade, des trahisons, etc.
Un peu confus pour un film de 1h30, qui néanmoins donne envie d'aller jusqu'au bout avec ses acteurs convaincus.
Non franchement après avoir vu Election 1 et Election 2, on ne peut pas dire que j'ai aimé !
Cette violence de guerre des gangs finit par lasser par ses répétitions, par l'intrigue mollassone desservie par une réalisation speedée et baclée (il suffit de voir la photo, crade), une musique moche, et des acteurs au jeu approximatif.
Tout a fait évitable, ne croyez pas les éloges dithyrambiques !
Cette violence de guerre des gangs finit par lasser par ses répétitions, par l'intrigue mollassone desservie par une réalisation speedée et baclée (il suffit de voir la photo, crade), une musique moche, et des acteurs au jeu approximatif.
Tout a fait évitable, ne croyez pas les éloges dithyrambiques !
Election 2 commence avec une séquence cordiale entre les membres de la Triade tous chaleureux entre eux.
Eh bien, Johnnie To désamorce tout ça très vite dans un film qui oppose très violemment d'un côté Lok et de l'autre Jimmy.
Le film va loin dans ses intentions de meurtre (enfermé dans un cerceuil, égorgement, Lynché à mort,...) pourtant il me semble qu'il y a plusieurs scènes auto-censurés.
D'autre part les bruitages des armes ne sont pas très impressionnants.
Mais finalement, le plus important c'est le scénario et la réalisation.
Cette guerre pour se faire élire parrain n'est pas binaire, elle suscite différents enjeux, alliances, trahisons assez imprévisibles rendant le tout prenant.
Johnnie To parvient durant une majeure partie du film à maintenir une ambiance ultra-tendue qui fait froid dans le dos surtout en sachant de quoi sont capable les personnages.
Tout est bien cadré et astucieusement monté pour donner un côté fluide au récit ce qui me fait pardonner au film ces quelques choix douteux de mise en scènes lors de certaines exécutions.
Du lourd !
Eh bien, Johnnie To désamorce tout ça très vite dans un film qui oppose très violemment d'un côté Lok et de l'autre Jimmy.
Le film va loin dans ses intentions de meurtre (enfermé dans un cerceuil, égorgement, Lynché à mort,...) pourtant il me semble qu'il y a plusieurs scènes auto-censurés.
D'autre part les bruitages des armes ne sont pas très impressionnants.
Mais finalement, le plus important c'est le scénario et la réalisation.
Cette guerre pour se faire élire parrain n'est pas binaire, elle suscite différents enjeux, alliances, trahisons assez imprévisibles rendant le tout prenant.
Johnnie To parvient durant une majeure partie du film à maintenir une ambiance ultra-tendue qui fait froid dans le dos surtout en sachant de quoi sont capable les personnages.
Tout est bien cadré et astucieusement monté pour donner un côté fluide au récit ce qui me fait pardonner au film ces quelques choix douteux de mise en scènes lors de certaines exécutions.
Du lourd !
Encore meilleur que le premier. On garde les même personnages, le même cadre (l'élection du nouveau chef de la famille) mais cette fois-ci tout est beaucoup plus violent, plus imprévisible et même plus ambiguë. Une suite de très bonne facture somme toute.
L'ivresse du pouvoir dans toute sa splendeur pour une suite digne de son aîné.
Roub E.
Une suite encore plus réussie. Election 2 montre l’influence grandissante de la Chine après la rétrocession en regardant les conséquences sur les triades. Plus fluide, plus violent, plus sombre aussi, même si paradoxalement il y a moins de scènes marquantes, l’ensemble donne l’impression de mieux se tenir. Si le premier lorgnait beaucoup sur le cinéma de Scorsese, cette suite fait un peu plus penser au parrain. Johnnie To choisit bien ses influences.
Un second mandat qui monte en puissance, grâce à un scénario plus structuré et plus haletant, appuyé par une mise en scène toujours aussi virtuose.
Et c'est reparti pour un tour d'élections dans la Triade Hong-Kongaise ! Se déroulant deux ans après le premier volet, "Election 2" surpasse son aîné à tous points de vue que ce soit au niveau du scénario ou de la mise en scène. Il y a beaucoup plus d'enjeux et l'histoire tend vers la tragédie et la nostalgie d'une certaine époque où les codes étaient respectés. Johnnie To nous immerge à merveille dans les Triades et il ne manque plus qu'un sens du rythme au film qui s’essouffle parfois pour atteindre des sommets.
Henrico
Il est dit ici et là que Johnny To a fait preuve d’une grande innovation, d’une virtuosité technique incomparable, d’une mise en scène nerveuse, d’une intrigue géographiquement éclatée. Autant de jugements reflétant une consternante incompétence. L’intrigue est concentrée sur une dualité géographique, culturelle, et politique n’opposant que Hong-Kong et la Chine continentale communiste. Le passage de certains personnages d’un lieu à l’autre fait avancer le drame. Or durant ces passages Johnny To réussit très mal techniquement à nous montrer de manière convaincante les contrastes entre les paysages humains et naturels opposant HongKong et cette Chine communiste. Ainsi, c’est vers des paysages sereins constitués de rizières, de montagnes de la Chine intérieure mal amenés par les dialogues et dans l’intrigue, contrastant avec l’urbanisme effréné et violent de Hongkong que va la préférence du héros. Johnny To commet dans ces « Elections » les mêmes erreurs que dans ses autres films. S’il parvient à très bien dessiner deux ou trois protagonistes, mais il s’attache à trop de personnages. Il a donc du mal à les affiner psychologiquement. Le spectateur ne peut « accrocher » facilement. Il le peut d’autant plus difficilement que les scènes de transition sont fort peu travaillées. L’action souvent verbeuse, s’enlise alors, et souvent s’installe l’ennuie. Il reste que le propos de To est toujours intéressant, et certaines scènes dotées d’une force symbolique extraordinaire. Ainsi ce nouveau parrain de HongKong qui vient à peine, sous nos yeux horrifiés, de se distinguer par sa cruauté inouïe, se révèle être un petit amateur devant le chef de la sécurité chinoise. Il tape sans cesse sur ce roc communiste mais c’est lui qui s’effondre. Et l’autre, avec calme et cynisme de lui faire comprendre que c’est le système totalitaire qui doit régner même dans le crime, et même s’il doit remplacer des traditions séculaires.
Beaucoup plus structurée et donc plus intéressante à suivre , le second opus d'Election par Johnny To , souffre malheureusement encore d'une mise en scène totalement désincarné , pataude et vieillote comme son prédecesseur , un comble pour Johnny To "malnommé" le Scorsese hong-kongais. Ce qui fait la légère supériorité de ce film au premier , c'est que le spectateur est préparé à ce qu'il va advenir , et que les codes utilisés dans le premier opus deviennent plus familier , et suscite pas mal d'intérêt , seulement , Election s'essoufle vite , et peine à vraiment nous transporter dans le monde de la mafia hong-kongaise , pourtant l'histoire , plus riche et bizarrement moins brouillonne que la première apporte un point de vue plus précis , ou l'on distingue parfaitement les tenants et les aboutissants de chaque personnage , également grâce à la musique , comme dans Election 1 , excellente et plus présente , rajoute une pointe d'intérêt au film qui d'une manière générale souffre d'un manque de générosité de mise en scène de la part de Johnny To. Seul , le caractère plus posé d'Election 2 se démarque du 1.
La deuxième partir du dyptique de Johnnie To surpasse son prédécesseur en tout point. Fidèle à une narration posée et épurée, Election 2 ne perd pas son public dans un démarrage brouillon puisque les personnages sont connus et cela permet d'apprécier pleinement cette habile lutte pour le pouvoir. Le film envoute et tient en haleine jusqu'à son dénouement en se payant même le luxe de nous amuser. Portées par une musique qui exacerbe la dramaturgie et le suspense des scènes, les images associées fleurtent parfois avec le chef d'oeuvre tant le réalisateur arrive à installer une tension latente. Bref, une histoire de mafieux hong-kongais simple et pourtant pleine de style qui clos admirablement ces "Elections".
Qui a dit que les Chinois n’étaient pas mûrs pour la démocratie ? Cette deuxième partie du diptyque triadesque de To montre que si, mais que pour le coup les droits de l’homme n’y gagneraient pas forcément. Parce que découper en morceaux un militant du parti adverse, le passer dans une machine à hacher et le donner en pâture aux chiens, on est assez loin des meetings, collages d’affiches et distributions de tracts sur les marchés qui prévalent sous nos latitudes en période d’élection! Rien que pour cette chouette séquence, le film vaut d’être vu. Sinon, il est dans la lignée du premier. Un peu moins d’attention portée aux personnages – Simon Yam surtout, qui a troqué son sourire ambigu et ses allures affables contre une paranoïa aiguë nettement moins passionnante – l’usure du pouvoir, sans doute. Un peu plus de mise en perspective par rapport au contexte local: les jeunes businessmen "légaux", leur façade reluisante de nouveaux riches et en arrière plan leur impossibilité de se dépêtrer des traditions mafieuses et des horreurs qui vont avec. Bilan plutôt positif, au final.
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