D’une stupidité sans nom, Bring it on again reste fidèle à l’image extérieure qu’il dévoilait ; les dialogues qui ponctuent des scènes sans intérêts sont stupéfiants d’imbécilité, le tout dans une ambiance d’université américaine qui participe amplement des lieux communs cinématographiques habituels : intellos ringards, joueurs de foot stupides, bimbos arrivistes écervelées ; avec tout de même une certaine prétention spirituelle ou morale en arrière fond, quelque chose d’indéfinissable, presque vaporeux, un murmure lointain qui semble vouloir signifier à nouveau le message ordinaire des comédies abrutissantes pour adolescents américains sans cervelle, une sorte de plaidoyer pour la volonté, un message hautement philosophique qui exhorte à aller voir au-delà des apparence, bref le blabla habituel – rebaptisé American girls, ce film a tout de même l’utilité de soigner vos folles envie de traverser l’Atlantique par intérêt culturel ; reste qu’il s’agit de baisser le volume au minimum et de passer de temps en temps devant l’écran, seule manière de le regarder tout en préservant votre intellect des émanations nocives de ce navet sans nom.