[ Attention les yeux. ]
Bon, alors il faut prévenir tout le monde que ce film n'est pas un documentaire (sur l'écologie) comme la promo aurait pu le faire croire mais un film de propagande dont voici le contenu : Al Gore, chevalier blanc de l'écologie, Al Gore, pauvre candidat aux élections américaines (tu veux mon mouchoir ?), Al Gore en costume, Al Gore en tshirt, Al Gore en conférence, Al Gore en voiture, Al Gore devant son Macintosh portable utilisant Keynote©, Al Gore en avion, Al Gore qui réfléchit, Al Gore qui sourit, Al Gore qui s'autorise une petite plaisanterie, Al Gore qui joue avec la machinerie du plateau, Al Gore en voyage, Al Gore à la campagne, Al Gore à la ville, Al Gore dans le tiers monde. C'est plus Al Gore, c'est Martine !!
Moi, j'étais tout à fait prêt à en savoir plus sur la planète et les dangers climatiques, mais franchement, pas emballé de ce vernis "communicationnel" pre-électoral. Ce film pue le marketing politique. Finalement, que ce film n'ait pas attiré beaucoup de nos députés à la projection-promo parisienne n'est pas très grave. Je leur conseille simplement (aux députés qui n'ont pas vu le film) de se le faire visionner par un quelconque stagiaire et de le faire épurer de ses passages guimauve gnangnan et de le mater seulement après (on devrait pouvoir économiser ainsi de 20 à 30 % de la durée totale, ce qui est plutôt écologique). Mais bon, je ne peux pas vous parler du film en entier vu que j'en suis parti à la moitié, précisemment au moment où Al Gore nous parle de son chien Machin sur un joli fond de guitare folk (pour ceux qui connaissent, le genre de petit air bien sympatique installé par défaut sur une projection iPhoto). Rarement un film m'a donné envie de hurler et de sortir en courant de la salle. Pour terminer : n'est pas Michael Moore qui veut.