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inspecteur morvandieu
34 abonnés
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0,5
Publiée le 6 juillet 2024
Si Don Juan était une femme ou comment Jeanne (forcément) prend les hommes dans ses filets.spoiler: Un notable en vue (Maurice Ronet) et un viril macho (Robert Hossein, forcément) sont parmi ceux qui connaitront à leurs dépens le pouvoir de la cruelle séductrice spoiler: (elle tentera même de séduire un prêtre, c'est dire).
Ce pompeux drame érotico-sentimental de Roger Vadim, au manichéisme simpliste, est aussi vain et aussi démodé que le maniérisme et les chichis dont le réalisateur use et abuse pour filmer sa Brigitte Bardot. De ces turpitudes amoureuses et perfides, Vadim prétend faire une fable. En réalité, "Don Juan 73" est un film très creux, un film en toc qui affecte la gravité pour masquer ce que les aventures grotesques de Jeanne ont de superficiel. C'est un film tape-à-l'oeil, graveleux et faussement audacieux, participant ou répondant opportunément au courant féministe et à la libéralisation des moeurs des années 70, mais un film dépourvu de sensibilité. Comment croire une seconde, d'ailleurs, à la passion que Jeanne inspire aux hommes quand son interprète apparait si peu expressive, si peu habitée par le rôle et par conséquent bien loin de nous sembler irrésistible. Vadim ne fait qu'exploiter la célébrité, le mythe, pourtant déjà défraichis, de BB, sur le point d'arrêter sa carrière.
Scénario pas toujours très clair, situations oniriques, mise en scène proche de la nouvelle vague, décors parfois proches de la série Cosmos 1999. Un film bizarre qui vaut surtout pour la présence de Brigitte Bardot et de sa garde-robe.
Si il fallait définir l'idée du navet dans une dissertation de terminale, il suffirait de citer cette daube pour hériter d'une bonne note. On savait BB mauvaise actrice mais pas à ce point. On savait que Ronet ne faisait plus rien comme comédien depuis longtemps mais là il se dépasse. Il nous restait à apprendre que Jane Birkin savait également être catastrophique : elle réussit le challenge au-delà de tout ce qu'on espérait. Quant au cinéaste dont j'ai oublié le nom, qu'il reste anonyme, ça vaudra mieux étant donné la soupe qu'il sert au pauvre spectateur qui était venu voir un film un peu érotique come le dit l'affiche.
Un film qui prend du cachet avec le temps. Les décors sont rétro, Brigitte Bardot en fin de carrière à cette époque est superbe. la morale de l'histoire fait réfléchir et il y'a des rebondissements. Sympa à regarder je recommande
Le dernier grand film de Bardot,puisque dans le tout dernier "trousse chemise" elle ne faisait qu'une longue apparition..... Dans "Don Juan 73" elle apparait au sommet de sa beauté parée de ce cynisme qui n'appartient qu'a elle..... Ce film est le reflet d'une époque ou la mise en scène était soignée tout comme les décors. Les robes de Loris Azzaro ou Givenchy que portent B Bardot étaient magnifiques... C'était une époque ou la tenue et le raffinement existaient encore...... Nostalgie...... .
Quelques idées de mise en scène parfois, mais je n'apprécie pas le "message", enfin cette sorte de pseudo-morale qui se lie obligatoirement avec un sujet pareil, que doit-on penser des personnages ? Il y a une fausse ambiguïté, ce n'est pas intéressant, des hommes qui se font avoir par une femme et finalement ça se retourne contre elle. J'ose même pas faire de comparaison avec l'oeuvre de Molière, mais manifestement ici le seul but était de prendre pour Don Juan une femme. Soit. Mais c'est con, je veux dire ça n'amène à rien, toutes ces scènes, tous ses artifices, tout ça, cette fin que l'on connait avant même de commencer le film, quel intérêt ? Je ne sais pas en quoi en penser, sinon que ce film est assez stupide dans le propos, et mal écrit.
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2,0
Publiée le 4 septembre 2018
Tournè en 1972, ce "Don Juan 73" part de l'idèe que le cèlèbre sèducteur aurait pu être une femme! C'est le cinquième long-mètrage entre Brigitte Bardot et Roger Vadim! il est amusant de penser qu'il s'en est fallu de peu que B.B ne termine sa carrière avec celui qui l'a fait dèbuter! Dans la peau d'une sèductrice impènitente, la comèdienne joue les mantes religieuses et flirte pour l'occasion avec quelques thèmes sadomasochistes! La scène la plus cèlèbre, celle où Bardot fait l'amour avec Jane Birkin (une autre belle scandaleuse), fouette le sang du spectateur moyen qui rèalise son rêve puisqu'on les voit nue toutes les deux dans le même lit! Même si la mise en scène est figèe, ce "Don Juan 73" reste agrèable à la rètine avec une musique (soap) opèra qui peut plaire ou agacer! Toute une èpoque...
L'idée de départ est intéressante, les dialogues intelligents et le casting top, Brigitte Bardot correspond bien au personnage, Maurice Ronet impeccable, Birkin semble reprendre le flambeau, seul Hossein m'a un poil déçu. Dommage tout de même que Roger Vadim ne sache par maintenir une tension durant tout un film, il y a vraiment des passages qui font pschitt .
Je ne peux que dire que des éloges de ce film où brigitte Bardot incarne dans un des ces derniers rôles au cinéma une certaine image de ce qu'elle fût pour les hommes au cinéma "une bombe sexuelle",mais qui ne correspondait pas à son propre intérieur.Elle se livre à nous,émouvante,sensuelle nous faisant partager ses amertumes quant à une certaine catégorie d'homme."les hommes,c'est une espèce en voie de disparition".Il y a aussi Maurice Ronet (Pierre),jouant à la perfection un homme qui a tout perdu en croisant le chemin de Jeanne.Elle se joue de lui,jusqu'à le pousser à l'adultère et provoquer un scandale médiatique,ruinant sa carrière politique et personnelle,le poussant à devenir une épave.Dans ce rôle,nous revoyons le Maurice Ronet du "Feu Follet" émouvant dans certaines scénes avec ce regard perdu,ces traits tirés,comme dans cette scène au petit matin après avoir participé à cette orgie auprès des universitaires Suédois et dont le réveil est douloureux de conséquences sur un fond de marche funèbre d'un requiem.