Derniers Avis : Le Cas 39 - Page 9

Avec "Case 39", Christian Alvart, même s'il n'innove pas le moins du monde dans ce genre cinématographique, nous propose un film honnête et plutôt adroit et ce, par l'utilisation savante d'un mélange bien dosé de plans de caméra recherchés, d'une bande son cohérente et d'un casting à la hauteur de nos espérances... ou en tout cas, je pense, des siennes...
Non, "Case 39" n'innove pas, il faut le dire clairement ! Le thème est vu et revu, traité avec plus ou moins d'adresse selon les cas... mais vu au point que l'on devine très rapidement les évènements potentiels qui composent ce film... et c'est bien là que se trouve la plus grande faiblesse de ce long-métrage !
Pourtant, même si on devine beaucoup de choses, le réalisateur arrive à nous tenir jusqu'au bout grâce à une réalisation soignée et bien étudiée : la caméra est rarement fixe et nous entraîne avec elle la plupart du temps... Les plans sont habilement cadrés pour apporter un peu plus de tension tout au long du film... On sent que le script entier a été lu et relu et encore relu afin de ne pas faire la moindre faute sur un sujet déjà bien épuisé ! Le scénario, lui, est relativement basique lorsqu'on connaît les prédécesseurs qui ont joué sur la même lignée... malgré cela, on arrive, une fois encore, à se laisser embarquer par l'histoire ! L'interprétation de la plupart des protagonistes est... solide ! Et cela y fait beaucoup, il faut le dire... mais encore une fois, cela est certainement dû à une volonté de Christian Alvart de bien cadrer les choses, y compris ses acteurs !
Renée Zellweger est juste, délivre une prestation tout à fait convaincante sans non plus atteindre des sommets d'originalité... mais cela fonctionne !
Il en va de même pour Ian McShane et Bradley Cooper (qui, soit dit en passant, ne tient pas un rôle très important ici) qui offrent tous deux des interprétations fidèles à eux mêmes, justes, sans fioriture dans le bon comme dans le mauvais sens du terme... honnête donc !... Maintenant, il est assez juste de dire que la plus grande partie du film repose sur l'interprétation de la petite fille ici incarnée par Jodelle Ferland, jeune actrice à la filmographie déjà bien remplie et à la carrière très prometteuse ! Car oui, elle tient véritablement son personnage et donne assez admirablement la réplique à Miss Zellweger tout au long du film.
En ce qui concerne la photographie, elle est, elle aussi, clairement très travaillée pour nous plonger un peu plus dans cette ambiance générale légèrement tendue...
Les décors sont multiples et, avec le jeu des ombres et lumières, offrent à nos yeux un vaste éventail de couleurs même si, et c'est logique, les tendances se tournent plutôt vers les couleurs froides...
La bande son n'est pas en reste car même si elle sait se faire discrète, elle participe grandement à la réussite relative de ce film. Le compositeur semble bien maîtriser son sujet en contrastant les notes... si l'on y prête quelque peu l'oreille, on se rend compte que cette bande son n'est pas complètement "dans le genre" puisque quelques sons électroniques viennent parsemer l'histoire ci et là... Pas de musique "stridente" non plus... mais une musique justement dosée pour ne pas nous perdre maladroitement.
Bref... "Case 39" se révèle être une bonne surprise dans son ensemble et ce, je le répète, même si le sujet a déjà été traité à de nombreuses reprises... La volonté de tous à vouloir faire de ce script quelque chose de bien, de cohérent... se ressent du début à la fin...
Alors, je ne dirai pas que j'ai adoré puisque je n'ai que très rarement été surpris... mais je me suis laissé guidé et ai même ressenti un peu de tension à certains moments... autant dire que le pari reste réussi, donc, car réaliser un long-métrage dont on entrevoit la fin dès le début à cause d'un scénario relevant du déjà vu et arriver tout de même à tenir ses spectateurs, c'est, en soi, une réussite !
On passe donc un bon moment devant cette énième version d'un sujet très largement traité au cinéma... un bon moment, certes... mais certes pas inoubliable non plus malgré les nombreuses qualités du film...

Dans la veine de "Esther", mais contrairement à ce dernier, Le Cas 39 ne m'a pas laissé de souvenir impérissable si ce n'est le suspens bien amené et le splendide jeu d'acteur.

Dans le genre, à rarement vu un aussi bon scénario accompagné d'une interprétation assez bluffante autant l'adulte que l'enfant. On est réellement suspendu à chaque situation, avec le même sentiment que l'héroïne: l'incapacité d'agir...on subit la montée en pression de leur relation, avec une hécatombe de morts toutes bien amenées et surtout sans trop en faire. La fillette est vraiment flippante à souhait, ce qui en ajoute aux montées de stress, bien que la fin ne soit pas digne du déroulement parfaitement construit pour nous conforter sur une chose...ne pas se fier aux apparences. Pas avoir le temps de souffler, et titiller l'angoisse, voilà ce qu'on attend de ce type de film... Là c'est plutôt réussi !!!

Ça se laisse regarder, mais rien de transcendant.

Je dois reconnaître que je regrette qu'il n'ait pas eu de sortie ciné, car c'est trouvé l'ensemble assez divertissant (même si il m'a fait penser à "little evil"). Bon malheureusement le scénario est bateau est le réal nous le passe comme si il était en mode rapide avec les clichés qui vont avec... Et une fin bien évidemment totalement prévisible assez rapidement. LA petite fille tient le haut de l'affiche sans aucun doute même si on aurait aimé une fin un peu autre... Trop facile pour le coup. J'ai également pensé au film Esther... Mais malgré quelques défauts, faux raccords.... LE film tient plus ou moins son rythme sans que l'on s'ennuit même si le premier quart nous laisser penser quelques de plus poussé et plus intense. Ce qui malgré quelques scènes ne vas pas au bout de la chose. Mais pour le reste, sa reste une bonne série B ou j'ai pas vu spécialement le temps passé et dans le même style ; plus connu "Esther" ou moins connu "little evil". Bonne surprise malgré quelques défauts. Un grand A pour la jeune fille!

Très bon film! Jodelle Ferland joue parfaitement bien la petite fille gentille mais intrigante. Les autres acteurs sont tout aussi bons. On ne s'ennuie pas, c'est bien mis en scène, quelques effets spéciaux un peu médiocres mais c'est pas ça l'important. Une fin satisfaisante, un très bon film dans la veine d' "Esther".

Franchement, un très bon film ! Je l'ai vu en grande grande partie pour Jodelle, qui est juste brillante ! Son rôle lui va à ravir, elle est flippante à souhait ! Le mystère qui entoure le film dure jusqu'aux dernières minutes. L'ambiance est oppressante et flippante à souhait ! Certains plans et jeux de lumière réussis. Un très bon film pour moi !! A voir absolument juste pour Jodelle.

Bon film, sans véritable intrigue, mais pourtant particulièrement angoissant. Si vous avez aimé l'Exorciste vous suivrez ce film avec intérêt.

J'ai bien aimer le jeu des acteurs de ce film mais appart un scène en particulier rien ne m'a vraiment marquer et fait peur ... J'ai oublié ce film aussi vite que je l'ai regardé.

Lé thème des enfants diaboliques a ses fervents partisans depuis la déferlante provoquée par "L'exorciste" en 1973 et prolongée par "La malédiction" en 1976. Deux films de 2009, "Esther" et "Case 39" reviennent sur le sujet mais sans les effets gore de leur deux célèbres prédécesseurs ce qui est somme toute osé quand on connaît le goût irrépressible de notre époque pour les effets spéciaux. Les deux films sont pareillement réussis mais "Esther" a bénéficié d'un lancement relativement conséquent alors que "Case 39" a du se contenter d'une sortie directe en DVD. On se prend rapidement au jeu de cette chargée d'éducation qui prend faits et causes pour cette toute jeune fille qui semble martyrisée par ses parents. Mais l'auteur nous démontre qu'il faut se méfier des apparences souvent trompeuses qui nous font foncer tête baissée dans des solutions toutes trouvées. On pense bien sûr à Outreau. Le film est basé sur l'hypothèse assez peu réaliste que l'enfant sera prise en charge directement au domicile de l'éducatrice. Hormis cette incohérence nécessaire à la suite de l'action, le film se laisse voir avec plaisir grâce au jeu convaincant de René Zellweger et de sa jeune partenaire Jodelle Ferland particulièrement convaincante dans l'incarnation du démon.

Ce film s’inscrit dans la lignée des Godsend, Esther et autres Joshua. Le problème de tous ces récits à enfants maléfiques est qu’ils pâlissent bien souvent en comparaison de La Malédiction de Richard Donner, qui en 1976 a donné le ton pour tous les films du genre à venir. Rappelez-vous de Damien, cet antéchrist miniature qui à 5 ans a réussi à vous traumatiser à vie de nos charmantes têtes blondes.

Aucun enfant maléfique ne parviendra par la suite à affoler le trouillomètre comme Damien l’avait fait, n’en déplaise aux réalisateurs qui recourent aux batteries d’effets habituels et ficelles plus ou moins grosses : musique flippante, gros plans soudains sur la tête du gamin qui nous fait sursauter, air enfantin fredonné d’un ton innocent… avec un succès mitigé. Leur salut ne viendra pas de ces éléments mais d’autres tel un scénario original (et je pense qu’Esther mérite une place de choix dans le rang des scénars bien ficelés à twist de fin très sympathique). Malheureusement, tous ne peuvent pas y prétendre (oui toi, Godsend, je te regarde, espèce de bouillie infâme de clichés).

L’originalité du Cas 39 réside en son déroulement tempéré : point de grosses ficelles ni de faux suspense ; l’on appréciera l’absence de “suspense – ah non en fait y’a rien – ah ben si HOP je te fais sursauter avec un gros son quand tu penses que c’est bon” qui en devient insupportable dans les films qui y recourent à défaut de réelle frayeur. Un peu à l’instar de Joshua, Le cas 39 préfère distiller le malaise petit à petit, qui résidera plutôt dans les détails (“Je coupe mes petits pois en deux avant de les manger”).

Bref, à éviter si tu es en mal de sensations fortes (va plutôt voir l’Orphelinat, Insidous ou mieux, un bon film d’horreur Coréen), mais sympathique à visionner une fois, sans plus. L’on note quelques prestations bien menées et non caricaturales, comme celle notamment de la fillette, ou de ses parents un peu tarés.

Bonus mesdemoiselles : Bradley Cooper.
Malus “on te préfère en Bridget” : Renée Zellweger.

spoiler: La petite Jodelle Ferland n’est donc pas trop mauvaise dans son rôle, et si sa prestation est inégale, l’on notera quelques scènes remarquables comme le face-à-face avec Bradley Cooper durant lequel celui-ci se sentira menacé (qui ne le serait pas). Elle fait preuve d’une maturité et d’une assurance assez impressionnantes pour quelqu’un de son âge. La transformation d’une fillette effacée et peureuse à un démon manipulateur et meurtrier est assez bien menée. Quelques point de plus au trouillomètre rien que pour la scène toute simple de rampement sous le lit qui m’a furieusement fait penser à toutes sortes de monstres à la Silent Hill, ou la fillette disloquée de l’Exorciste, ou encore… un gros insecte. En parlant d’insectes… la scène des frelons m’a mise extrêmement mal à l’aise (pourtant, elle ne paie pas de mine mais je suis terrifiée par les frelons). Brrrr. Le côté manipulateur est très présent durant tout le film, avec notamment une phrase culpabilisante revenant souvent : “Est-ce que tu es fâchée ?” ce à quoi il est difficile de répondre autre chose que “non” devant sa petite bouille désolée (enfin pour l’héroïne en tout cas). En revanche, l’aspect “je te trucide avec tes peurs les plus profondes” était moyen : tout d’abord, cela ne semble pas être un modus operanti spécifique mais plutôt quelque chose de ponctuel, ce qui rend l’ensemble un peu décousu, et ensuite, c’est un modèle que l’on retrouve dans pas mal d’autres oeuvres (et là je suis obligée de penser à Ça de Stephen King qui écrase tout de ce point de vue et fait passer en comparaison la scène des frelons pour une balade chez Mickey).

On reste sur notre faim malgré un bon jeu d'acteurs et quelques scènes prenantes.
Ce film laisse une impression de déjà vu.
Dommage...

J'ai adoré, le genre de film comme j'aime : pas trop horreur juste comme il faut !

Mouais, pas très convaincant pour le peu que je me souvienne, si ce n'est deux ou trois passages intéressants.

Un bon thriller plein de suspense, qui nous tiens en haleine et joue avec notre rythme cardiaque. Il sait être surprenant lorsque l'on commence à s'attendre à quelque chose de prévisible. Une bonne surprise !