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Un visiteur
3,5
Publiée le 9 juillet 2013
Film qui illustre la réflexion de Lacan à propos de la relation "ravage" mère/fille. On sort meurtri de tant d'amour/haine et totalemet mal à l'aise pour la future relation qui peut se tisser entre petite-fille et grand-mère !! Il y a tellement d'impondérables dans une vie qu'on ne peut tout analyser comme le font Freud et Lacan. Et de ce fait pourquoi vouloir déterminer comment une vie évoluera et pourquoi elle évolue dans un sens et non dans un autre. Il n'y a pas de hasard. Il y a l'instant, le lieu, l'état d'âme du moment où...Ce film est à voir sereinement surtout sans projection de la part du spectateur.
Sortie technique (et tardive) pour le nouveau film de Alessandro Capone, réalisé en 2006 (!!) et tout juste sorti dans l’indifférence la plus totale. Ceci dit, vu le traitement du film, on ne lui en voudra pas. L'Amour Caché, c’est une mère de famille en thérapie qui n’a jamais pu aimer sa fille, tant enfant qu’à l’âge adulte. Le film d’une heure trente en paraît le double tant celui-ci est sinueux, complexe et prise de tête. Isabelle Huppert, égale à elle-même, dans un registre qu’elle connaît par cœur, excelle dans ce rôle de mère au bord du gouffre, face à la charmante Mélanie Laurent. Prévoir tout de même un bon Doliprane avant la séance !
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1,5
Publiée le 18 mai 2014
Un film dur, sombre, jamais mèlodramatique, sur une femme dèpressive qui a tentè à plusieurs reprises de se suicider et qui n'arrive pas à ètablir le contact avec sa fille qui tente de rèsister à l'envahissement de la maladie de sa mère et de la duretè de cette dernière! il y a un personnage assez mystèrieux (celui de Danielle) et une manière d'explorer une relation très maladive! Ce n'est même pas une relation conflictuelle, ça va au-delà de ça! ça explore vraiment la difficultè à s'èveiller à l'amour maternelle pour des raisons un peu complexes à la fois de culpabilitè, de dèception ou de fragilitè! Bref, il y a tout un portrait de femme qui se dessine au fur et à mesure du film d'Alessandro Capone, une sorte de voyage à travers la psychè fèminine! Isabelle Huppert est remarquable dans le rôle de la femme en souffrance qui pleure beaucoup et qui s'arrache continuellement les mains! Ici les dialogues sont inutiles, mais les images suffisent, par un cadrage, par le choix d'un geste, d'un dècor, à èvoquer le poids d'une mère qui n'arrive pas à aimer sa fille condamnèe à durer! D'ailleurs les raisons en restent un petit peu inexpliquèes! Mèlanie Laurent joue cette fille qui se construit en une personne peu aimante et qui tient la maladie de sa mère à distance! Austère et d'accès difficile, l'histoire a quand même du mal à tenir la route et le final est carrèment improbable! De plus, Olivier Gourmet est sous-exploitè! On n'est quand même ravi de revoir Greta Scacchi en psychothèrapeute qui parle très bien le français! Pour les dèpressifs, uniquement pour eux...
L'histoire d'une mère qui déteste sa fille qui déteste sa mère qui ne détestent pas encore l'autre fille (la petite fille pour ceux qui suivent). La limite de la santé mentale est ténue, surtout dans un siècle où la science peut quantifier et analyser plus finement les comportements et le fonctionnement du cerveau humain d'une complexité pour le moment inabordable. Ce film se place plus sur le positionnement des humains face à cette limite que sur la folie proprement dite ou sur la simple méchanceté. Et la nuance n'est pas la plus facile à porter à l'écran. Deux personnes sont parties pendant la projection, car en plus de ne pas être passionnant, on se demande où le réalisateur veut en venir. La fin explicite le tout de manière dramatique, on s'en doutait un peu vu le ton de l'ensemble. Mais on reste encore plus sur sa faim. Puisque l'on a été manipulé sans avoir suffisamment d'éléments pour se faire une idée précise. Il reste un concept intéressant sur la responsabilité personnelle, jusqu'où elle peut se nicher dans le mal-être des gens sensibles qui ont le temps de réfléchir sur leur condition. Mais l'hermétisme de l'ensemble et certaines scènes surannées desservent le film de bout en bout. Par contre, il y a tout le reste, des actrices formidables et superbes, des remarques et un discours très vraisemblables et simples, un enregistrement des voix extraordinaire, je n'ai jamais entendu aussi distinctement des actrices au cinéma, une musique très agréable bien que répétitive, et des fondus enchaînés magnifiques de sens et d'esthétique. On sent de toute façon que la photographie a été privilégiée de bout en bout. Dommage que la passion ne soit pas au rendez-vous.
Ce film est un OVNI et ce n'est pas un compliment du tout ! C'est spécial, mal réalisé (les flashbacks sont à mourir de rire) et même si l'histoire de cette femme qui repousse son enfant est attirante sur le papier, c'est tellement mal exploité et tellement agaçant que cela ne relève pas le biveau deux secondes. En plus Isabelle Huppert est exaspérante (comme très souvent d'ailleurs) et moi j'ai détesté comme rarement. Il y a de bien drôle de films tout de même !
Les relations mère/fille sont souvent délicates, voire difficiles, ici elles sont carrément pathologiques. On assiste alors à une pesante illustration de psychologie clinique, façon précis de vulgarisation : cela donne à l'écran un galimatias laborieux, avec une fin bâclée en prime. Que sauver ? L'interprétation. En particulier Isabelle Huppert qui, grâce à son métier, livre une Danielle présentable ; face à elle Mélanie Laurent/Sophie arrive à donner à son personnage un minimum d'épaisseur. Le reste cependant de la distribution est à l'état d'ébauche, les rôles masculins particulièrement, réduits à la portion congrue des utilités (pauvre Olivier Gourmet !). La notation est donc pour le seul casting féminin principal.
Ce film se presente comme une etude clinique de la relation pathologique mère fille , qui n'est pas sans evoquer le film d'aruna villiers, A ton image . Il est possible aujourdhui de preciser l'origine de ce conflit que l'on parvient parfois à resoudre adler60
Pourtant "fan" d'Isabelle Huppert, une actrice que j'aime beaucoup, je n'ai jamais vu ce film. La cause : médiatisation quasi inexistante lors de sa sortie salle, je suis complètement passé à coté, et aujourd'hui introuvable en DVD édition française ! C'est un comble pour un film français ! Obligé d'acheter un import espagnol si on désire ajouter ce film à notre DVDthèque ! Pareil pour "La séparation" avec Isabelle Huppert et Daniel Auteuil, uniquement disponible en import anglais avec une qualité d'image catastrophique et un sous-titrage anglais incrusté au bas de l'écran impossible à enlever dans le menu DVD. Il y a un truc qui ne tourne pas rond dans notre pays, nous ne sommes pas foutu de mettre en avant nos réalisateurs !
mk2 ayant édité bon nombre de films avec Isabelle Huppert (La pianiste, Rien ne va plus, Madame Bovary, Une affaire de femmes, La cérémonie, Merci pour le chocolat), j'espère que mon message sera entendu...
Encore un rôle glauque pour Isabelle Huppert (une véritable collectionneuse du genre), dans un film glauque et tout bonnement inutile. Ah ! Si l'on pouvait faire disparaître toutes traces de tels navets !
Il est toujours "dangereux" d'aller voir un film qui sort en salle plusieurs années après sa réalisation ... L'Amour caché ne fait pas exception à la règle ... Mais bon dieu, que fait la belle Isabelle dans ce film glauque, déprimant et inutile ? Moi j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps ... et de l'argent! Vous serez prévenu !
J'ai eu une sensation bizarre à la sortie de ce film. Je ne connaissais pas le livre mais je trouve le film très fort! J'aime beaucoup l'idée que le réalisateur laisse planer le doute : on ne sait jamais qui dit vrai entre la mère et la fille. J'ai été très impressionné par le travail d'Isabelle Huppert, de la photo et de la mise en scène. Je trouve la musique du film sublime. Savez-vous si une bande originale sera éditée?
Un très beau film au tempo lent, à ne pas mettre entre toutes les mains où le trio mère-fille-psy tourne à l'obsession. Isabelle Huppert est tout à fait bouleversante et inquiétante dans ce rôle de femme éperdue de haine, éperdue tout court.
Je viens de lire les critiques du film. Je trouve dommage que les spectateurs soient passés à côté. Ils me paraissent avoir une méconnaissance totale des problèmes psychologiques et de leur éventuelle résolution. Le sujet dérange et c'est tant mieux. Laissez vous porter par ce film comportant des dialogues qui en deviennent cultes. Prestation formidable, comme toujours, d'Isabelle Huppert.