Mal envoyé, brouillon, grossier, je dirai même misogyne... Pourtant, ces deux corps de femmes au bain laissent espérer : elles se parlent, s'invectivent, on s'attend à du grabuge, quelque chose de raffiné... Or, la scène de tatouage sonore est le seul moment vraiment marquant. J'ai fini par rester accrochée au très joli visage de la dame Yoshino en question, sa fille à côté par trop niaise, et cette soi-disant jalousie entre les deux à mourir de rire tant les partenaires masculins sont falots. Le film date de 1976 à plein nez, avec les "troussées" systématiques, longs plans fixes appliqués, femmes en pâmoison, désolée mais je baîlle... Un minimum d'intrigue était possible, notamment de la part du tatoueur le seul mâle à avoir "une gueule" et un semblant de caractère dans ce film... Un soupçon de poésie, un choc, enfin une surprise quelconque et on prenait l'issue en pleine poire !