Voici bientôt dix ans qu’on avait laissé Mr Bean au cinéma, le voici de retour et à en voir le résultat, il aurait peut-être mieux fait de rester à Hollywood, car l’ensemble ne tient pas la route que ce soit en terme de scénario ou de gags (Mr Bean recyclant les gags qui l’on fait connaitre), laissant plus sous-entendre que le film soit du réchauffé que d’assister à une véritable comédie au style bien anglais, mais malheureusement, on est confronté à un film qui nous ennuie et ce malgré la bonne prestation de Rowan Atkinson. Mais malheureusement seul le comédien arrive à offrir une prestation plus que remarquable, les autres comédiens ne se contenant que de jouer le peu de texte qu’ils ont mais ils deviennent très vite énervant dès leurs premières scènes à l’écran : Emma De Caunes qui s’essaye en Amélie Poulain ratée, Willem Dafoe qui joue extrêmement mal, ne cherchant pas à offrir une prestation plus honorable. Bref le constat que l’on fait n’est guère élogieux, préférant garder en mémoire les bons épisodes de Mr Bean que France3 rediffuse de temps en temps, plutôt que ce navet qui aurait plus tendance à pousser le cinéma vers le bas, lui qui voit débarquer sur les écrans des navets à foison. On ne retiendra qu’une chose, le sud de notre pays est magnifique (si ce n’est que le viaduc se retrouve entre la route de Avignon et Cannes, comment ses bagages se retrouvent avec lui dans le train alors qu’on l’a vu monter sans…) mais autant regarder un documentaire sur la région, ici on n’a rien qui tient la route, le jeu des acteurs est inexistant, le scénario de même, le rythme est assez mollasson dans l’ensemble, les gags, du moins les quelques gags sont déjà vu et manque d’imagination, dommage que la scène du café sur un ordinateur portable apparaissant dans la bande annonce est été supprimé. Dire que certains on réussit à voir dans ce film des traces de Hulot quant au comique de situation, mais mis à part le titre, rien de ce que l’on a vu équivaut à l’excellent Les vacances de Monsieur Hulot. On ne peut reconnaitre au film mise à part la joie qu’on se faisait de retrouver Mr Bean, personnage qu’on apprécie de voir à l’écran se situe dans la dernière partie du film, où le film se moque gentiment des films d’auteurs, dont une bonne partie d’entre eux sont assez fatiguant, prétentieux. On ne retiendra ainsi pas grand-chose de ce film, même Rowan Atkinson que l’on apprécie joue vite dans l’excès avec les mimiques du personnage qu’il a inventé, allant souvent jusqu’à l’écœurement, déjà que la première adaptation de Mr Bean au cinéma laissait plus penser à une envie des producteurs, auteurs de surfer sur un phénomène pour ramasser le plus d’argent, avec Les vacances de Mr Bean, on en est cette fois-ci plus sûr, dommage.
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