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scorsesejunior54
151 abonnés
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2,5
Publiée le 8 septembre 2008
Avec le montage, on peut faire dire ce que l'on veut aux images... Cette idée, née en grande partie des formidables travaux des cinéastes de la période Soviétique (même si Griffith était le pionnier) a pris aujourd'hui des proportions gigantesques, au point que la plupart des grosses productions contemporaines se construisent désormais quasiment entièrement autour de cette étape. Bref, il y a maintenant quinze ans, Michel Hazanavicius (j'espère ne pas écorcher son nom !) avait bâti un long-métrage entier sur sa petite table perso. Comment ? En remontant et en doublant des séquences de vieux films de la Warner à des fins comiques, en lançant en quelque sorte une mode depuis commune de "détournement" de film. Intitulé "La Classe Américaine", ce travail de titan (en quantité, cela a dû être monstrueux !) regroupe donc au générique John Wayne, Robert Mitchum, Dustin Hoffman, Robert Redford, Steve Mc Queen, Angie Dickinson, Dean Martin, Orson Welles, Charles Bronson, etc... dont les destins cinématographiques vont se croiser de façon assez surprenante et volontairement grotesque dans l'ensemble. Ce qu'il y a de proprement hallucinant dans cette "oeuvre", c'est que le scénario mis en place se tient parfaitement, aussi ridicule soit-il ! On pourra ainsi s'amuser à reconnaître les extraits présentés (même les champs-contrechamps piochent dans des réalisations différentes) et rire de temps à autres devant quelques relectures de classiques qui s'affranchissent très bien du côté "hommage respectueux" auquel beaucoup auraient cédé. Pour le reste, blagues potaches et répliques en-dessous de la ceinture sont au rendez-vous, prenant malheureusement trop souvent le dessus sur un humour absurde présent en seulement très petite quantité et autrement plus adapté. "La Classe Américaine", c'est donc un Mozinor amélioré d'une heure et quart, à la qualité technique tout bonnement stupéfiante. Deux-trois bonnes scènes le pimenteront mais de là à le trouver désopilant, il y a un monde.
Ce film est délirant, des répliques qu'on aimerais entendre plus souvent dans la vie de tout les jours.La première moitié du film est vraiment une mine d'or de gags, de dialogue super stylés et de conneries, le seul défault c'est que cela ce calme beaucoup sur la seconde moitié du film. A voir tout de même car ce film vaut vraiment le coup d'être vu.
Drôle mais pas toujours, quelques bon gags et répliques mais parfois c'est lourd. La synchro est extrêmement bien faite et puis tout de même le plus grand casting de tout les temps !
Le fin du fin de chez Findus, si vous aimez les détournements, voici la crème, le nec plus ultra, avant guardiste, désopilant et tout et tout, génial !
Un extraordinaire idée de départ mais j’attendais peut-être trop de ce "grand détournement". C’est sans doute pour ça que je trouve que cette parodie aurait pu aller plus loin et être encore meilleure. Et puis, faut bien reconnaître que le choix des films détournés et le « casting » (John Wayne, James Stewart, Robert Redford, Dustin Hoffman, Paul Newman, Burt Lancaster, Frank Sinatra, Dean Martin, Robert Mitchum…) sont aujourd’hui un peu datés ! A part ça, certaines scènes sont énormes (les remarques homophobes dont est victime James Stewart, l’interview d’un Cary Grant muet, les grossièretés proférées par John Wayne, la critique de Orson Welles qui estime qu'on plagie "Citizen Kane", le "cameo" d’Elvis…) et le choix des voix est excellent (même si il aurait pu être un peu plus varié). Et puis, quelle grande idée d’avoir donner à John Wayne le nom de George Abitbol ainsi que le titre d’homme le plus classe du monde, ce qui apporte au film un petit goût de grand n’importe quoi assez jouissif (on sent l’influence des Nuls). A voir donc !
Un "film" excellent à mourir de rire. L'histoire quoique loufoque est franchement énorme, et l'adaptation des scènes de différents films se fait merveilleusement bien. Le "casting" en est alors sublissime :). Ce film est culte, tout comme plusieurs des répliques (monde de merde, etc...). Un des immanquables à prendre évidemment au seconde degré.
GENIALISIME ! Du pur détournement, parfois un peu fait à l'arrach', et puis des blagues tombent à plat de temps en temps, mais ce film à gravé des répliques dans ma mémoire ("Monde de merde" "Si tu veux me parler, envoi moi un fax !" ... et j'en passe). On est (presque) plié de rire tout le temps ! A voir absolument !
Sa c’est drôle, là on est dans l’humour. Enorme travail de recherche sur les grand classique des 50’ 60’ 70’s, et excellent montage permettant ainsi un enchaînement non stop des blagues aussi diverses que variées. Les vrais doubleurs et beaucoup d’humoriste aux commandes, les dialogue sont excellent. Grand classique du détournement ce film est tout simplement culte et inlassable. Fiacre
L'art du détournement est arrivé ici à son degré de perfection. Les auteurs ont accompli un travail colossal de montage, de visionnage, de post-synchronisation. Admirablement original dans son concept, le résultat est tout simplement génial, tant les doublages sont soignés (Raymond Loyer, voix française "officielle" de John Wayne depuis les années 1960, double lui-même l'acteur), tant l'intrigue est astucieuse (le scénario, composé de flash-back, parodie "Citizen Kane"), tant le montage est rigoureux, tant les dialogues sont hilarants. C'est magnifiquement ficelé, truffé de références, et à hurler de rire. De plus, la parodie des westerns est habile. Les acteurs sont désopilants, malgré eux. James Stewart et Henry Fonda en cow-boys homosexuels sont irrésistibles, le face-à-face entre Dean Martin et Frank Sinatra est un moment inoubliable, et le reste de la distribution est tout aussi prodigieux (avec une apparition surprise d'Orson Welles se plaignant du plagiat de son film). "La classe américaine" est aussi la rencontre entre les grands doubleurs français des années 1950-1960 (Raymond Loyer, Roger Rudel, Marc Cassot) et une nouvelle génération de jeunes doubleurs ou d'humoristes (Patrick Guillemin, Chabat, Farrugia, Lafesse). Bref, une oeuvre hallucinante et marquante, dont les répliques restent gravées à jamais dans les mémoires et où les gags sont toujours aussi hilarants. Très, très grand film culte.