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totoro35
102 abonnés
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5,0
Publiée le 29 octobre 2009
Vous saviez que les derniers mots de John Wayne furent "Monde de merde!" ? Que Dustin Hoffman était vosgien et adorait les wishlorraines ? Ou encore que Dean Martin était juif arabe ? Tout cela (et bien plus encore) est dans cette Classe américaine, petit miracle cinéphilique, sans aucun doute le flim le plus drôle du monde (si on aime ce genre d'humour bien entendu), rempli à ras-bord de dialogues cultes et non-sensique ("il parait que t'as tenu des propos intolérables ! Où y a pas de tolérances !") et qui peut se vanter d'avoir le plus grand casting du cinéma. Si c'est votre truc, je ne saurais trop vous conseiller "Derrick contre Superman" ("ah, super merde ! je suis super con, j'ai fais une super boulette, je suis super désolé !") et "La revanche de Bali Balo" (quasi-introuvable celui-là !).
le film le plus drole que j'ai jamais vu : c'est plein d'un humour gras et ultra référenciel, de trouvailles aussi bien visuelle qu'au niveau des gags, un summum absolu, une grande date dans l'histoire du film con!!! a recommander chaudement donc
Film devenu culte auprès de la jeune génération, la Classe Américaine illustre parfaitement la période dorée de l'humour Canal, celle des Nuls, de "Aaaaah 'Cule un mouton!", des sketchs de De Caunes et Garcia : beaucoup d'insolence, une certaine crudité et un goût prononcé pour la parodie. La Classe Américaine fait sur soixante-dix minutes ce que Mozinor fait d'habitude sur cinq. Un travail de longue haleine pour trouver toutes les séquences nécessaires associé à un travail de doublage et de montage particulièrement poussé, et vous obtiendrez le credo de l'humour Canal : les images peuvent tout dire selon le contexte (regardez les prises de position politiques du Zapping ou les Messages à Caractère Informatif). Regorgeant de scènes cultes (la ouiche lorraine, l'intervention d'Orson Welles, la mousse au chocolat du patron, Monde de merde!...), ce flim qui ne parle pas de cyclimse s'avère très très drôle mais n'a sans doute pas autant d'ambition que le chef-d'oeuvre de la parodie made in Canal, La Cité de la Peur.
Film présenté comme culte par tous les observateurs, il faut bien dire que "La Classe américaine" vaut le détour, ne serait-ce que pour saluer la performance au poste de réalisateur de Michel Hazanavicius, qui réussit là un pari osé et délirant, celui de mettre bout à bout des séquences de films en modifiant les paroles. John Wayne, Robert Redford et autres stars de l'industrie cinématographique sont ainsi habilement parodiés par eux-mêmes, au cœur d'un complot largement inspiré de "Citizen Kane" d'Orson Welles (saluons d'ailleurs son apparition totalement décalée). Malgré la bonne initiative, je n'ai pas non plus été transcendé par le film, mais juste bien satisfait. "La Classe américaine" tient ses promesses, qui sont juste de proposer un divertissement original tout en louant le cinéma intemporel représenté par ces monstres d'acteurs. La durée du film (1h10 environ) est d'ailleurs fort habilement choisi, ni trop courte ni trop longue ce qui permet un rendement humoristique presque optimal. A voir absolument, juste pour observer les débuts d'un des rares cinéastes français encore compétents aujourd’hui.
J'imagine même pas le boulot qui a été nécessaire à l'accomplissement de ce film, c'est hallucinant... Parce que vu le nombre de films présents, ça relève de la prouesse, de l'exploit, même si ça avait été bâclé. Ce qui n'est bien sûr pas le cas. C'est tout simplement incroyable, c'est monté à la perfection, doublé on ne peut mieux, et puis même si le scénario est loufoque, il y a toujours une certaine logique entre les différents plans qui se suivent. D'ailleurs, l'histoire est assez marrante, part dans mille chemins différents, repousse au maximum les ficelles du gag débile et absurde... Mais malheureusement, c'est là que le film pêche: il est extrêmement lourdingue. Certes, les répliques sont marrantes, jubilatoires, délirantes, insensées, mais au bout d'un moment, ça devient vraiment gonflant, et on est quelque part content, au bout d'une heure seulement, que le film se termine. Mais bon, je ne cracherai qu'à moitié dans la soupe, car il est absolument jouissif de voir des acteurs aussi prestigieux que John Wayne ou Paul Newman sortir des bêtises et énormités alors que leur rôle d'origine est on ne peut plus sérieux, et il est également amusant de reconnaitre les films tels que "Rio Bravo" ou "Bullit" utilisés ici à contre-emploi. Plus qu'une simple comédie, un jeu.
Pourquoi diable dépenser des millions de dollars pour réaliser des films pitoyables et sans intérêt alors qu'en reprenant des morceaux de grands classiques, en y collant une histoire bien débile sortit tout droit des cerveaux fertiles de deux barjots d'une chaîne de télé et en refaisant un doublage, vous créé un flim culte dont la popularité de cesse de s'accentuer ? Car la classe américaine est bien un phénomène qui a posé les bases du détournement cinématographique tel qu'on le connait aujourd'hui. On ne peut qu'admirer le talent des auteurs qui ont réussi à assembler ces morceaux de films de façon cohérente pour en faire un délire de plus d'une heure, qui ne sombre jamais dans l'excès, et dont le scénario et les gags ne s'essoufflent jamais. Bravo également aux doubleurs qui ont fait un travail quasi-impeccable, jusqu'à coller des répliques différentes sur une même scène répétée plusieurs fois. Petit bémol tout de même, il est un peu dommage que les auteurs montrent leur orientation politique, ce qui n'a rien à faire dans ce flim. Néanmoins, la Classe Américaine est un flim que l'on peut regarder en boucle sans jamais sans lasser en mangeant des chips et des ouiches lorraines. On en viendrait presque à regretter que le flim soit si court. Heureusement que des oufs malades ont réussi à mettre la main sur ce chef d'œuvre "Made in Tegsas" et à en faire un dévlédé non officiel qui permettra de sauvegarder cette œuvre trop méconnue mais qui fait bel et bien partie du patrimoine télévisuel français.
Si le scénario est quelque peu faiblard, et que le film manque parfois de rythme. L'idée est assez intéressante et originale pour qu'on s'y consacre totalement. De plus c'est assez drôle de voir, doubleur et acteurs de la belle-époque, se donner la réplique dans ce qui reste un des meilleurs hommages et meilleures parodies à ce cinéma perdu, avant Once Upon A Time In Hollywood.Et quelle prestigieuse distribution Michel Hazanavicus et Dominique Mazarette ont réunis !!!
Malgré une idée de départ géniale et le travail titanesque abattu par ses concepteurs, La Classe américaine déçoit quelque peu, la faute à un humour très souvent absent et se résumant à des vannes et répliques vraiment ridicules (et pourtant, je suis généralement fan de ce type d’humour). En de trop rares moments l’absurde fait vraiment irruption dans le récit, qui finira par ennuyer malgré quelques passages bien sentis.
Culte, ce film a réussit le pari incroyable des mélanger les genres, les époques et d'en faire une histoire. Ainsi, on retrouve avec stupéfaction Paul Newman, Orson Welles, John Wayne, Robert Redford... dans une parodie de Citizen Kane succulente. Les dialogues sont savoureux et épousent de manière quasi parfaite les lèvres des personnages. Le film est également l'occasion d'exercer notre connaissance en cinéma pour trouver de quels films sont tirés les différents montages. La Classe Américaine est une récréation royale, une folie enivrante qui se paie le luxe de faire passer la scène culte et atroce de Délivrance pour un vagabondage champêtre et sexuel hilarant. Du cinéma burlesque comme on l'aime.
La classe ! Réunir autant d'acteurs imposants dans un flim relevait d'une gageure et sur ce plan, "Le Grand Détournement" parvient à faire mieux que "La Ligne rouge". Mais la principale attraction de "La Classe américaine", ce sont ses dialogues : rares sont les flims dont chaque réplique devient instantanément culte ! Un bon cru de l'esprit Canal, permettant de sauver un peu la France qui n'est vraiment pas au top au niveau de l'humour. À noter aussi qu'il s'agit du premier long-métrage de Michel Hazanavicius, ici co-réalisateur, même si un court et un moyen avaient déjà été diffusés auparavant. Cependant, celui-ci est le plus abouti et, aussi stupéfiant que cela puisse paraître, l'histoire se tient très bien. Pour une fois qu'on peut s'estimer heureux de voir un flim doublé… En revanche, il ne faut surtout pas se méprendre : malgré ce que l'on pourrait croire, ce flim n'est pas un flim sur le cyclimse !