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Un visiteur
2,5
Publiée le 20 mars 2008
Le film décrit pendant 1h30, souvent avec légèreté, les difficultés pour les individus en israël et dans les territoires occupés de s'accomplir dans des sociétés hypocrites qui les enferment(les bulles du titre). Il offre également une vision assez décontractée de l'homosexualité. Hélas, la fin est très conventionnelle, les personnages n'ont plus aucun échappatoire (ce qui est un peu caricatural car certaines alternatives, faire des études, partir en Europe ou militer sont présentées en amont), les scènes deviennent clichées et l'homosexualité retrouve sa part maudite que le film avait pourtant choisi d'éviter jusque là. Le film aurait gagné en intérêt si il avait évité les écueils de simplification et de ce final mélodramatique artificiel.
Tu marcheras sur l'eau reste un film fantastique pour toi. Mais là the bubble me déçoit. Non par l'histoire, par son réalisme. Mais mince avait-on besoin de voir "tout ce que vous avez voulu savoir sur le sexe gay sans avoir jamais osé le dire" Je reste toujours triste de voir ce conflit qui n'en finit pas, alimenté par les marchands d'armes. Je sais que dans les deux camps la volonté de paix existe aussi. Alors il reste toujours un espoir si on ne l'assassine pas.
Pour ceux qui aiment le mélange des genres, c'est le film à voir! Il s'agit d'une pure histoire d'Amour dans un monde de brutes. Que dire de plus si ce n'est que le cinéma israëlien nous offre, ces derniers temps, de belles histoires pleines de sensibilité et de fraîcheur. Si les hommes politiques des deux côtés du mur pouvaient s'en inspirer un tant soit peu ...
un film particulièrement poignant, interprété avec brio par un quatuor de jeunes acteurs qui jouent parfaitement juste, et qui aborde sans détours ni tabous tous les genres de relations : amoureuses, amicales, familiales, et, bien évidemment en Israel, conflictuelles... Malgré l'insouciance et le désir du vivre ensemble des protagonistes dans la quasi-totalité du film, la réalité va les rattrapper et les toucher de plein fouet, rappelant combien il est et il sera difficile de se sortir du conflit israélo-palestinien.
"Peut être les gens comprendront-ils un jour combien les guerres sont laides et stupides..."
Pour le coup un vrai grand film qui traite de la vie et la mort, de l'amour et du désespoir , de l'insouciance et de la violence de la réalité, de la guerre et de la paix. Au coeur de Tel Aviv, à deux pas des territoires occupés, se joue le destin de trois amis israéliens qui vont rencontrer Ashraf, jeune palestinien qui va bouleverser leurs existences. Ce film est remarquable de bout en bout, poignant, touchant, sensuel, d'une intelligence politique évidente, absolument universel. La scène de la pièce de théâtre à Aushwitz en ce sens est absolument exemplaire.Je n'avais pas eu une telle émotion depuis Babel...Quatuor de comédiens incandescents: Ohad Knoller, Alon Friedman,Youssef Sweid et Daniela Wircer. Je suis ressorti du cinéma complètement retourné et...enthousiaste. FONCEZ!!!
si l'histoire du film parait peu crédible et certains parti pris posent problèmes (notamment la quasi justification de la dérive terroriste palestinienne) le film n'aborde pas moins avec force et courage tous les aspects du conflit.Filmé sans tabous et sans concessions ,il parvient ainsi à emporter l'adhésion et à en oublier ses défauts car il percute juste.
Une comédie dramatique moins lègère qu'elle n'y paraît. Le jeu de ces jeunes acteurs y est si vif et pétillant que l'on arrive quasiment à oublier la noirceur du propos final. La représentation de cette jeunesse dorée vivant sous la menace constante d'un attentat sonne très juste. Un film à découvrir pour visiter Jerusalem, pour constater, une nouvelle fois, les ravages de cette haine dispensable entre les peuple, pour ces acteurs inconnus à nos yeux et qui sont si proche de la vérité... Une belle trouvaille que ce The Bubble.
Un peu de Friends dans ce film, mais du Friends à la sauce tragique, avec du bon (les différents passages au checkpoint, Naplouse, la volonté d'une partie de cette jeunesse d'en finir avec la violence et la guerre) et du moins bon (notamment la toute fin, qui est tout simplement irréaliste, voire tendancieux et malsain si on n'imagine pas une seule seconde à une allégorie de la part du réalisateur). A conseiller néanmoins pour que Joyce sorte de sa bulle !
La jeunesse est filmée avec une grande justesse : de l'insouciance (ou comment plaisanter et danser all night long à 10 km d'une guerre cruelle) à l'impulsivité (ou comment tout faire basculer d'un coup). Ca paraît cucul ou banal, mais c'est ce qui m'a frappée dans ce film, plus que le message en lui-même (faites la paix, "shalom"). Les acteurs, en sus d'être craquants (Ohad kKnoller n'a-t-il pas quelque chose de Daniel Brühl??!), sont d'une sensibilité remarquable. Quant à la BO, elle est pour une grande partie dans la réussite du film....
Il y a, dans le cinéma d'Eytan Fox, une générosité monstre mue par le besoin presque vital de traîter des thèmes qui imprègnent, de manière récurrente, sa filmographie : vivre son homosexualité en Israël, l'Holocauste (par le biais de la pièce "Bent" qui entraîne, en conséquence, une analogie des plus lucide sur la situation de l'homosexualité en pays arabe), le conflit israëlo-palestinien et les antagonismes stupides que celui-ci entraîne, le terrorisme, l'omniprésence froide et oppressante du corps militaire... et ce, avec suffisamment d'intelligence et de légèreté pour ne pas sombrer dans l'écueil du film didactique ou moraliste, si bien qu'on en oublie les quelques maladresses naïves qui semblent faire partie intégrante de sa "marque de fabrique"
Allant au-delà encore de son précédent film "Tu marcheras sur l'eau", le cinéaste outrepasse allègrement les tabous en contournant habilement toute forme d'insolence hargneuse. La philippique ne s'en retrouve que d'autant plus poignante. C'est un souci scrupuleux d'authenticité, un intérêt sincère pour la vérité, qui le fait aller dans toutes les directions. Mais à la croisée de toutes ces pistes thématiques, tout fait sens. Si bien que sous le vernis de la nonchalance relative - principale caractéristique de cette fameuse "bulle" dans laquelle s'enferment les nouvelles générations pour occulter tant soit peu l'horreur de leur quotidien - se dessinent les craquelures alarmantes d'un pays constamment en crise, un appel au secours désespéré (voire désabusé...) visant à (ré)ouvrir les yeux sur une situation qui n'a que trop duré. Rien que pour ces raisons, le geste cinématographique de Fox est beau, admirable et précieux.